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En 2005, l' OFPRA a comptabilisé 2 160 Algériens ( dont 1925 en première demande) ayant déposé un dossier de demande d'asile en France.
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Bien qu’en nette régression, les demandes d’Algériens enregistrées auprès de l’OFPRA indiquent que nos compatriotes sont prêts à tout pour décrocher un statut, même provisoire, pour vivre en France. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a comptabilisé pour l’année dernière 2 166 (dont 1 925 en tant que première demande) demandeurs de nationalité algérienne, soit 4,2 % du total qui se chiffre à 19 125, et deuxième pays pourvoyeurs après les Congolais.
Durant la même année, le rapport de l’OFPRA, rendu public la semaine dernière, a examiné 1 889 dossiers émanant de personnes identifiées comme étant des Algériens, dont 264 placées en rétention administrative. 560 dossiers d’Algériens en été examinés selon la procédure d’urgence.
Parmi les concitoyens qui ont déposé une demande auprès de l’OFPRA, 1 925 sont majeurs, 148 mineurs et 337 sont de femmes. Comparé à l’année 2004 (3 702 demandeurs), le nombre des demandeurs de nationalité algérienne a chuté de 52 % et n’occupe en 2005 que la 9e place dans le tableau détaillant le pays d’origine des demandeurs, contre la 3e place en 2004.
Toujours en 2005, l’OFPRA fait état de 310 accords sur un total de 5 008 décisions positives et 1 803 décisions de rejets. Le rapport indique que pour le cas des personnes de nationalité algérienne, après «l’augmentation constatée en 2004 par suite du report des demandes précédemment déposées au titre de l’asile territorial, la demande algérienne connaît une baisse sensible et régulière depuis juillet 2005».
Les personnes qui présentent une demande avancent des arguments qui renvoient «à la problématique largement sécuritaire et secondairement politique». Le rapport dresse les différents profils de la demande algérienne et qui sont les suivants : - civils se disant victimes d’extorsion de fonds ou d’attaques par un groupe islamique armé, - militants de la cause kabyle, - convertis au christianisme, - membres des forces de sécurité, invoquant des craintes à l’égard des groupes armés qu’ils combattent, - les femmes se référant à des pressions en raison de leur mode de vie occidentalisé, au mariage forcé ou se déclarant victimes de violences.
Le rapport souligne «qu’après une hausse continue de la demande d’asile en France entre 1996 et 2003, l’année 2004 a été une année de transition marquée par un recul de la demande d’asile globale consécutif, notamment à l’instauration du guichet unique de l’asile devant l’OFPRA.
L’année 2005, où 59 220 demandes ont été enregistrées, contre 65 600 pour 2004, confirme et accentue cette baisse de la demande d’asile avec un net fléchissement par rapport à l’année précédente, rejoignant ainsi la tendance observée chez la plupart des partenaires européens.
La France reste toutefois la première destination des demandeurs d’asile, l’Allemagne arrive en deuxième position suivie de la Grande-Bretagne. En 2005, les Haïtiens ont constitué le premier flux de demandeurs d’asile poursuivant la hausse observée en 2004.
Une très grande majorité d’entre eux est concentrée dans le seul département de la Guadeloupe.
Le Jeune Indépendant
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Bien qu’en nette régression, les demandes d’Algériens enregistrées auprès de l’OFPRA indiquent que nos compatriotes sont prêts à tout pour décrocher un statut, même provisoire, pour vivre en France. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a comptabilisé pour l’année dernière 2 166 (dont 1 925 en tant que première demande) demandeurs de nationalité algérienne, soit 4,2 % du total qui se chiffre à 19 125, et deuxième pays pourvoyeurs après les Congolais.
Durant la même année, le rapport de l’OFPRA, rendu public la semaine dernière, a examiné 1 889 dossiers émanant de personnes identifiées comme étant des Algériens, dont 264 placées en rétention administrative. 560 dossiers d’Algériens en été examinés selon la procédure d’urgence.
Parmi les concitoyens qui ont déposé une demande auprès de l’OFPRA, 1 925 sont majeurs, 148 mineurs et 337 sont de femmes. Comparé à l’année 2004 (3 702 demandeurs), le nombre des demandeurs de nationalité algérienne a chuté de 52 % et n’occupe en 2005 que la 9e place dans le tableau détaillant le pays d’origine des demandeurs, contre la 3e place en 2004.
Toujours en 2005, l’OFPRA fait état de 310 accords sur un total de 5 008 décisions positives et 1 803 décisions de rejets. Le rapport indique que pour le cas des personnes de nationalité algérienne, après «l’augmentation constatée en 2004 par suite du report des demandes précédemment déposées au titre de l’asile territorial, la demande algérienne connaît une baisse sensible et régulière depuis juillet 2005».
Les personnes qui présentent une demande avancent des arguments qui renvoient «à la problématique largement sécuritaire et secondairement politique». Le rapport dresse les différents profils de la demande algérienne et qui sont les suivants : - civils se disant victimes d’extorsion de fonds ou d’attaques par un groupe islamique armé, - militants de la cause kabyle, - convertis au christianisme, - membres des forces de sécurité, invoquant des craintes à l’égard des groupes armés qu’ils combattent, - les femmes se référant à des pressions en raison de leur mode de vie occidentalisé, au mariage forcé ou se déclarant victimes de violences.
Le rapport souligne «qu’après une hausse continue de la demande d’asile en France entre 1996 et 2003, l’année 2004 a été une année de transition marquée par un recul de la demande d’asile globale consécutif, notamment à l’instauration du guichet unique de l’asile devant l’OFPRA.
L’année 2005, où 59 220 demandes ont été enregistrées, contre 65 600 pour 2004, confirme et accentue cette baisse de la demande d’asile avec un net fléchissement par rapport à l’année précédente, rejoignant ainsi la tendance observée chez la plupart des partenaires européens.
La France reste toutefois la première destination des demandeurs d’asile, l’Allemagne arrive en deuxième position suivie de la Grande-Bretagne. En 2005, les Haïtiens ont constitué le premier flux de demandeurs d’asile poursuivant la hausse observée en 2004.
Une très grande majorité d’entre eux est concentrée dans le seul département de la Guadeloupe.
Le Jeune Indépendant
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