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L’Algérie augmente sa production pétrolière de 3 à 5%

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  • L’Algérie augmente sa production pétrolière de 3 à 5%

    Le marché pétrolier reposant sur la loi de l'offre et de la demande , il n'y aura pas d'augmentation de production. Les volumes produits restant suffisants et toute augmentation de prix n'étant que spéculative et ne reposant pas sur une réelle pénurie. Au niveau de l'Algérie, la production pétrolière augmente de 3à 5 % et donc tout va bien.

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    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a défendu dans une déclaration au journal londonien El Hayat dans son édition d’hier, la position de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de maintenir le plafond de la production inchangé et de ne pas pomper davantage de pétrole, un avis partagé par son homologue saoudien, Ali Al-Nouaïmi. «Lorsque l’offre et la demande sont équilibrées, que le niveau du stock est confortable et que la hausse des prix est liée uniquement aux évènements politiques et aux capacités limitées de raffinage, il va de soi que si nous venions à pomper davantage le pétrole pour le placer sur les marchés, nous assisterions à ce qui s’était déjà produit par le passé, à savoir une saturation en matière d’offre», a précisé M. Khelil.

    Concernant le volume de la production algérienne, le ministre de l’Energie a assuré que «l’Algérie produit actuellement 1 450 000 barils/jour, et augmente sa production à hauteur de 3 à 5% annuellement. Notre objectif est de parvenir à deux millions de barils/jour (2 000 000 b/j) en 2010. Nous avons réalisé, jusqu’à ce jour, 7 nouvelles découvertes.» Pour sa part, le ministre saoudien du pétrole, Ali Al-Nouaïmi, a déclaré au même journal en marge du Forum International de l’Energie à Doha qu’à l’heure actuelle «il n’y a pas de pénurie de pétrole sur le marché. Les approvisionnements sont suffisants et les dispositions pour répondre à la demande ont été prises. Les perturbations que connaît le marché en raison de la situation en Iran et des événements au Nigeria concourent à la hausse des prix», a souligné le ministre saoudien, ajoutant néanmoins «qu’il n’y a aucune raison pour que les prix se situent aux alentours de 70 dollars comme c’est le cas aujourd’hui.» Il a, par ailleurs, réfuté toute augmentation par l’Arabie Saoudite de sa production, affirmant «qu’il n’est pas logique d’augmenter l’excédent sur le marché au moment où le stock est à son plus haut niveau depuis cinq ou six ans.»

    Lors de sa réunion consultative à Doha, l’OPEP a souligné que le marché mondial du pétrole était suffisamment approvisionné et que les prix record enregistrés actuellement sur les marchés ne sont pas la conséquence de la diminution des approvisionnements en brut. Toujours selon l’OPEP, l’essoufflement de la capacité de production des produits raffinés et l’incapacité des raffineries à répondre aux demandes du marché mondial en dérivés pétroliers, auxquels s’ajoutent des considérations politiques ainsi qu’une conjoncture marquée par des tensions, sont autant de facteurs ayant concouru à la hausse des cours du pétrole.

    Par La Tribune
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