Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les origines troubles de Facebook

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les origines troubles de Facebook

    Bien qu'une cour d'appel vient de donner raison au créateur du réseau social, la publication d'e-mails continue de faire apparaître Mark Zuckerberg comme peu scrupuleux.

    Après "The social network", les origines tumultueuses de Facebook continuent de déchaîner les passions, au fil des procédures judiciaires. Dernière en date, lundi 11 avril, une cour d'appel de Californie a tranché en faveur du réseau social aux 600 millions d'inscrits en validant, une nouvelle fois, l'accord conclu entre Mark Zuckerberg et ses anciens camarades d'université qui s'estiment lésés.
    Les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss, étudiants à Harvard avec Mark Zuckerberg lors de la création de Facebook en 2004, estiment que celui-ci leur aurait volé l'idée d'un réseau social.
    "Les [frères Cameron et Tyler] Winklevoss ne sont pas les premiers plaignants confrontés à un concurrent qui a mieux réussi qu'eux à essayer ensuite d'obtenir en justice [le succès] ce qu'ils n'ont pas obtenu sur le marché", ont souligné trois juges de cour d'appel. Mais "il vient un moment où il faut mettre fin à un litige", ont-ils ajouté les juges. "Ce moment est venu."

    "J'ai rencontré deux étudiants [et] bloqué leur avance"

    Nouveau rebondissement mardi avec Paul Ceglia, ancienne relation professionnelle de Mark Zuckerberg, qui vient de publier une douzaine d'e-mails datés de juillet 2003 à juillet 2004 où le PDG du réseau social apparaît comme peu scrupuleux.
    Dans un e-mail daté du 22 novembre 2003, Mark Zuckerberg raconterait à Paul Ceglia : "J'ai récemment rencontré deux étudiants ici à Harvard qui prévoient de lancer un site très similaire au nôtre. Si nous n'avançons pas vite, nous pourrions perdre l'avantage que nous aurions en étant les premiers. J'ai bloqué leur avance pour le moment".
    D'après le livre et film "The social network", Mark Zuckerberg a commencé à travailler sur son site en septembre 2003, au moment même où il avait promis d'aider sur un projet similaire les frères Winklevoss et Divya Narendra, avant de les trahir. Une vision "négative et erronée", avait critiqué le directeur de la stratégie du réseau social, Elliot Schrage.
    Facebook les avait dédommagés à hauteur de 20 millions de dollars en cash et 45 millions de dollars en actions, lors d'un accord confidentiel conclu en 2009.

    Ceglia revendique 50% des intérêts de Zuckerberg

    De son côté, Paul Ceglia fait aujourd'hui valoir, sur la base d'e-mails, qu'il a droit "à 50% de la valeur totale des intérêts de Zuckerberg" dans Facebook.
    Dès le 28 avril 2003, soit près d'un an avant le lancement de Facebook en février 2004, Mark Zuckerberg se serait engagé par contrat à se faire rémunérer 1.000 dollars en échange du développement avant le 1er janvier 2004 d'un site internet, dont le titre aurait été "The face book". Mark Zuckerberg aurait concédé "50% de la propriété" de Facebook à Paul Ceglia, qui au total a fourni 2.000 dollars.

    Paul Ceglia a déposé une plainte devant un tribunal fédéral de New York.
    "Depuis le début, nous disons que les affirmations de cet escroc sont ridicules et cette nouvelle plainte ne vaut pas mieux", rétorque un avocat de Facebook, Orin Snyder. "Il s'agit d'un procès frauduleux intenté par un repris de justice et nous avons hâte de nous défendre au tribunal", ajoute-t-il.
    Business Insider, qui publie ces e-mails, estime que "ces e-mails ne semblent pas être des 'faux'" et souligne que Paul Ceglia ne prendrait pas le risque de produire des faux dans une affaire aussi importante, tout comme le cabinet d'avocats DLA Piper qui le représente.
    L'enjeu est potentiellement énorme. La valeur de Facebook, encore non côté en bourse, est évaluée par la presse autour de 65 milliards de dollars. Affaire à suivre...

    Nouvelobs.com
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)
Chargement...
X