L'une des places publiques les plus connues, celle des Martyrs, vient d'être totalement encagée, par un long grillage l'interdisant aux manifestants", observe jeudi 14 avril le Quotidien d'Oran.
Pour le quotidien algérien, c'est "le grillage à la place de l'état d'urgence". L'état d'urgence instauré en 1992 a été levé fin février, seule mesure politique importante prise par le président Abdelaziz Bouteflika depuis que souffle le vent de la révolution sur le monde arabe.
"Du barbelé pour interdire les marches"
"Une sorte de mur de la honte, de ligne Morice, de solution par l'apartheid qui laisse pantois", se révolte son éditorialiste Kamel Daoud. La ligne Morice était une ligne de défense électrifiée et minée construite à la frontière algéro-tunisienne en 1957 pendant la guerre d'Algérie.
"On est donc arrivé à cette limite de la bêtise? Qu'est ce qu'un Etat qui en arrive à du barbelé pour interdire les marches et verrouiller les places publiques ? Que penser de cette politique du fil de fer et du grillage"? se demande l'éditorialiste. "Grillager les places publiques est ridicule sauf si on veut enrichir un importateur de fil de fer", ironise-t-il encore.
"Ils l'ont grillagée pour qu'elle ne devienne pas la Place Tahrir"
Au bas de la Casbah et à la frontière entre le centre-ville et le faubourg populaire de Bab El Oued, la Place des Martyrs, la plus grande d'Alger, est un lieu animé où aboutissent les manifestations qui partent le plus souvent de la Place du Premier-mai, à trois kilomètres de là.
Alors que les marches sont interdites à Alger, la place a accueilli plusieurs cortèges de protestataires ces dernières semaines. Des travaux viennent d'y être engagés et des ouvriers s'affairent à arracher les dalles de sol qui la recouvrent. Mais pour le quotidien El Khabar, il n' y pas de doute: "les autorités ont grillagé la Place des Martyrs pour qu'elle ne devienne pas la Place Tahrir" au Caire, haut lieu de la contestation contre le régime de l'ancien président Hosni Moubarak.
Nouvelobs.com - avec AFP
Pour le quotidien algérien, c'est "le grillage à la place de l'état d'urgence". L'état d'urgence instauré en 1992 a été levé fin février, seule mesure politique importante prise par le président Abdelaziz Bouteflika depuis que souffle le vent de la révolution sur le monde arabe.
"Du barbelé pour interdire les marches"
"Une sorte de mur de la honte, de ligne Morice, de solution par l'apartheid qui laisse pantois", se révolte son éditorialiste Kamel Daoud. La ligne Morice était une ligne de défense électrifiée et minée construite à la frontière algéro-tunisienne en 1957 pendant la guerre d'Algérie.
"On est donc arrivé à cette limite de la bêtise? Qu'est ce qu'un Etat qui en arrive à du barbelé pour interdire les marches et verrouiller les places publiques ? Que penser de cette politique du fil de fer et du grillage"? se demande l'éditorialiste. "Grillager les places publiques est ridicule sauf si on veut enrichir un importateur de fil de fer", ironise-t-il encore.
"Ils l'ont grillagée pour qu'elle ne devienne pas la Place Tahrir"
Au bas de la Casbah et à la frontière entre le centre-ville et le faubourg populaire de Bab El Oued, la Place des Martyrs, la plus grande d'Alger, est un lieu animé où aboutissent les manifestations qui partent le plus souvent de la Place du Premier-mai, à trois kilomètres de là.
Alors que les marches sont interdites à Alger, la place a accueilli plusieurs cortèges de protestataires ces dernières semaines. Des travaux viennent d'y être engagés et des ouvriers s'affairent à arracher les dalles de sol qui la recouvrent. Mais pour le quotidien El Khabar, il n' y pas de doute: "les autorités ont grillagé la Place des Martyrs pour qu'elle ne devienne pas la Place Tahrir" au Caire, haut lieu de la contestation contre le régime de l'ancien président Hosni Moubarak.
Nouvelobs.com - avec AFP
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