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Les patriotes du Grand Sud aux trousses d'AQMI
La lutte antiterroriste au Sahel gagne du terrain. Elle n'est pas uniquement menée par les services de sécurité, en l'occurrence les GGF et l'ANP, car les nomades targuis, appelés aussi El Mehaliche, se sont mis de la partie.
En effet, ces derniers ont décidé de sévir contre les groupes terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique dans la vaste région du Sahel. Une lutte qui s'avère très efficace, car des terroristes de cette organisation ont été capturés grâce à leur contribution. Il s'agit de nomades targuis, dont certains sont armés, qui sillonnent à dos de chameau le désert.
En connaisseurs aguerris des poches du Grand Sahara, El Mehaliche ont, grâce à leur savoir-faire, pu apporter une précieuse aide aux services de sécurité, car la lutte contre les terroristes d'AQMI concerne tout le monde, y compris les nomades targuis. Ces derniers contrôlent la partie sud du pays, notamment les régions vastes du désert algérien, notamment les wilayas de Tamanrasset, Illizi, le Tanezrouft, le Tassili et l'Ahaggar. A dos de chameaux et souvent armés, ils sont très vigilants et guettent le moindre mouvement des terroristes d'Al Qaïda dans le Grand Sahara.
Grâce à leur précieuse aide, ces derniers ne peuvent plus circuler librement dans certains endroits du désert algérien. Du côté des services de sécurité, leur nombre exact n'a pas été communiqué. Toutefois, on croit savoir qu'il est question de plus de 1 000 Mehaliche à être aujourd'hui mobilisés dans le cadre de cette importante mission. Côté AQMI, ses éléments sont répartis en deux phalanges : l'une opérant dans l'est de la bande sahélo-saharienne, le Mali et la Mauritanie, et l'autre à l'Ouest, au Niger et au Tchad.
L'Est est contrôlé par le chef sanguinaire Abou Zeid, alors que l'Ouest est pris en main par Mokhtar Belmokhtar, qui est chargé par l'«émir» Droudkel de contrôler les actions terroristes dans cette partie du Sahel. Ces deux «émirs» craignent la présence des Mehaliches, car ils savent très bien que se sont des chevronnés du désert et pour les éviter, les terroristes ont recruté des jeunes maliens et nigériens, mais aussi des Mauritaniens au sein de leur organisation, afin de faire face aux Mehaliches et, bien entendu, face à la présence des services de sécurité algériens.
Des connaisseurs du désert ont été enrôlés au sein de l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb, qui bénéficie de leur savoir-faire dans le désert, tout en accordant un grand intérêt à la présence des Mehaliches. Toutefois, et malgré cette nouvelle donne, les nomades targuis ont pu «chasser» les terroristes du désert algérien, qui se sont retranchés au nord du Mali et au sud du Niger.
D'autre part, selon des sources généralement bien informées, des terroristes d'Aqmi ont été capturés vivants grâce à la contribution des Mehaliches.
Par Sofiane Abi
En effet, ces derniers ont décidé de sévir contre les groupes terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique dans la vaste région du Sahel. Une lutte qui s'avère très efficace, car des terroristes de cette organisation ont été capturés grâce à leur contribution. Il s'agit de nomades targuis, dont certains sont armés, qui sillonnent à dos de chameau le désert.
En connaisseurs aguerris des poches du Grand Sahara, El Mehaliche ont, grâce à leur savoir-faire, pu apporter une précieuse aide aux services de sécurité, car la lutte contre les terroristes d'AQMI concerne tout le monde, y compris les nomades targuis. Ces derniers contrôlent la partie sud du pays, notamment les régions vastes du désert algérien, notamment les wilayas de Tamanrasset, Illizi, le Tanezrouft, le Tassili et l'Ahaggar. A dos de chameaux et souvent armés, ils sont très vigilants et guettent le moindre mouvement des terroristes d'Al Qaïda dans le Grand Sahara.
Grâce à leur précieuse aide, ces derniers ne peuvent plus circuler librement dans certains endroits du désert algérien. Du côté des services de sécurité, leur nombre exact n'a pas été communiqué. Toutefois, on croit savoir qu'il est question de plus de 1 000 Mehaliche à être aujourd'hui mobilisés dans le cadre de cette importante mission. Côté AQMI, ses éléments sont répartis en deux phalanges : l'une opérant dans l'est de la bande sahélo-saharienne, le Mali et la Mauritanie, et l'autre à l'Ouest, au Niger et au Tchad.
L'Est est contrôlé par le chef sanguinaire Abou Zeid, alors que l'Ouest est pris en main par Mokhtar Belmokhtar, qui est chargé par l'«émir» Droudkel de contrôler les actions terroristes dans cette partie du Sahel. Ces deux «émirs» craignent la présence des Mehaliches, car ils savent très bien que se sont des chevronnés du désert et pour les éviter, les terroristes ont recruté des jeunes maliens et nigériens, mais aussi des Mauritaniens au sein de leur organisation, afin de faire face aux Mehaliches et, bien entendu, face à la présence des services de sécurité algériens.
Des connaisseurs du désert ont été enrôlés au sein de l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb, qui bénéficie de leur savoir-faire dans le désert, tout en accordant un grand intérêt à la présence des Mehaliches. Toutefois, et malgré cette nouvelle donne, les nomades targuis ont pu «chasser» les terroristes du désert algérien, qui se sont retranchés au nord du Mali et au sud du Niger.
D'autre part, selon des sources généralement bien informées, des terroristes d'Aqmi ont été capturés vivants grâce à la contribution des Mehaliches.
Par Sofiane Abi