Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bouteflika et son alliance répriment les patriotes.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bouteflika et son alliance répriment les patriotes.

    Hier, ils se battaient comme des lions dans les maquis. Aujourd’hui, ils se font virer comme des malpropres d’une place encagée d’Alger.

    L’Etat n’a pas daigné recevoir la plateforme des patriotes armés. Une plateforme nationale qui pose un certain nombre de revendications sociales, et surtout une exigence de reconnaissance de leur combat républicain. Pour ses promoteurs, ces aspects sociaux sont un dû et non des privilèges qu’ils quémandent.

    Si la plateforme se limitait aux seuls aspects financiers et matériels, le pouvoir se serait empressé de la satisfaire. Il le fera, aussi, si les concernés renoncent à l’exigence de reconnaissance et de considération de leur combat. Mais ne voilà-t-il pas que les patriotes ne démordent pas de leur position de principe. Pour eux, tous ces aspects de prise en charge matériel (indemnité, couverture sociale, pension,…) ne sont que subséquents au statut politico-institutionnel qui doit leur être réservé.

    Le pouvoir, ancré dans son option concordiste, voit dans le mouvement des patriotes une contestation de sa logique réconciliatrice. Il est dans son intérêt de lui porter des coups décisifs. Devant la difficulté à le soudoyer, Il n’hésite pas à le réprimer. D’autant plus que les patriotes ne sont ni des nervis, ni des mercenaires sans foi ni loi, d’où la possibilité de mettre à profit leur esprit de discipline et de responsabilité à leur détriment et assurer ainsi le succès de leur propre répression. La partie lui semble donc gagnée d’avance. Se posent alors certaines questions. Pour se lancer dans cette voie, l’alliance islamo-nationaliste a-t-elle amené les militaires à considérer la mobilisation des patriotes comme problématique ? Ou bien a-t-elle la certitude qu’à leurs yeux le sort des patriotes armés n’a que l’importance d’une question secondaire au regard des enjeux des luttes de pouvoir actuelles. Ou bien, troisième hypothèse ; L’armée voit-elle dans ce mouvement l’occasion de se débarrasser de ce reliquat des années de sang et de feu et de ce fait laisse toute latitude d’action à Bouteflika et ses alliés, même au prix du déshonneur qui rejaillira sur l’institution?

    Ces interrogations sont inévitables. Il faut rappeler que l’engagement des patriotes s’est fait à un moment où l’Etat était affaiblit et où l’institution militaire était l’ultime pilier à porter l’Etat républicain. Un moment où d’autres étaient « chez eux », ou travaillaient à l’isolement de l’Algérie. Les patriotes armés se sont mobilisés en tant que citoyens volontaires armés, aux côté de l’ANP, et sous son autorité, pour défendre la patrie et la république. La nature même de l’action dans laquelle ils étaient engagés ; et la proximité avec l’institution militaire leur a toujours imposé discrétion et réserve, certainement au point de faire oublier le caractère éminemment politique et patriotique de leur action, et de les faire passer pour des mercenaires ou des voyous. Mais cela ne doit en aucun cas faire oublier leur contribution à la défaite de la noria des organisations terroristes islamistes. Les officiers de l’ANP, ses djounouds, les éléments des différents services de sécurités savent l’importance de cette contribution.

    La grandeur de leur combat fait que toute atteinte à leur honneur de partisans, est une atteinte à l’honneur de notre armée et de nos services de sécurité. Une atteinte à l’honneur de notre peuple.

    Leur action a été une partie de l’action du large front patriotique pour la sauvegarde de l’Algérie. En ayant la constance de situer la perception des enjeux niveau politique; la portée de la répression qui s’est abattue ne peut échapper à tout observateur averti. C’est une attaque contre l’ensemble des forces de sauvegarde de la République démocratique et sociale.
    Dernière modification par mob_dz, 15 avril 2011, 15h55.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs
Chargement...
X