Les responsables israéliens de la Défense auraient abandonné l’idée de frappes militaires contre les sites nucléaires iraniens dès 2005. C’est en tout cas ce qu’indiquent des câbles diplomatiques américains révélés par Wikileaks, et publiés dimanche dernier par le quotidien israélien Hareetz .
Ces télégrammes, qui ont exclusivement été transmis par Wikileaks au quotidien israélien, détaillent les conversations qui ont eu lieu entre des diplomates américains et des responsables du ministère israélien de la Défense et qui ont été envoyées depuis l’ambassade américaine à Tel Aviv entre 2005 et 2006.
D’après l’un de ces cables, daté de décembre 2005, des responsables israéliens auraient affirmé qu’il n’y a “aucune chance qu’une attaque militaire soit portée sur l’Iran”.
Un autre câble, daté lui de janvier 2006, est encore plus précis. Résumant la rencontre entre Gary Ackerman, un membre démocrate du Congrès américain et Ariel Levite, le futur directeur adjoint de la Commission israélienne de l’énergie atomique, le télégramme nous explique pourquoi une attaque israélienne sur les sites nucléaires iraniens est désormais à exclure: elle est tout simplement irréalisable.
“Lévite a affirmé que la plupart des responsables israéliens ne pensent pas qu’une solution militaire soit possible”, révèle le câble. “Ils sont convaincus que l’Iran a appris de l’attaque israélienne sur le réacteur irakien d’Osirak, et a dispersé les installations de son programme nucléaire dans tout l’Iran, dont certaines sont inconnues d’Israël”.
La suite du télégramme illustre d’ailleurs l’état d’impuissance, mais aussi les incertitudes -les approximations?- de l’État hébreu.
Ariel Levite explique ainsi aux Américains que l’Iran pourrait toujours obtenir des armes nucléaires en “deux ou trois ans” tout en admettant qu’ “Israël ne possède pas d’idée claire ou précise du programme nucléaire clandestin iranien”. En témoigne cette dernière rumeur évoquée par le directeur adjoint de la Commission israélienne de l’énergie atomique, selon laquelle l’Iran aurait obtenu des ogives d’Ukraine, sans citer aucune source.
Et le responsable de conclure: “Israël sait que l’Iran a acquis des missiles de croisière d’Ukraine”.
Le quotidien américain New-York Times a affirmé en janvier dernier qu’Israël et les États-Unis avaient collaboré à la création du virus informatique Stuxnet qui a frappé l’été dernier les installations nucléaires iraniennes et causé un ralentissement de leur activité.
Le Monde.fr
Ces télégrammes, qui ont exclusivement été transmis par Wikileaks au quotidien israélien, détaillent les conversations qui ont eu lieu entre des diplomates américains et des responsables du ministère israélien de la Défense et qui ont été envoyées depuis l’ambassade américaine à Tel Aviv entre 2005 et 2006.
D’après l’un de ces cables, daté de décembre 2005, des responsables israéliens auraient affirmé qu’il n’y a “aucune chance qu’une attaque militaire soit portée sur l’Iran”.
Un autre câble, daté lui de janvier 2006, est encore plus précis. Résumant la rencontre entre Gary Ackerman, un membre démocrate du Congrès américain et Ariel Levite, le futur directeur adjoint de la Commission israélienne de l’énergie atomique, le télégramme nous explique pourquoi une attaque israélienne sur les sites nucléaires iraniens est désormais à exclure: elle est tout simplement irréalisable.
“Lévite a affirmé que la plupart des responsables israéliens ne pensent pas qu’une solution militaire soit possible”, révèle le câble. “Ils sont convaincus que l’Iran a appris de l’attaque israélienne sur le réacteur irakien d’Osirak, et a dispersé les installations de son programme nucléaire dans tout l’Iran, dont certaines sont inconnues d’Israël”.
La suite du télégramme illustre d’ailleurs l’état d’impuissance, mais aussi les incertitudes -les approximations?- de l’État hébreu.
Ariel Levite explique ainsi aux Américains que l’Iran pourrait toujours obtenir des armes nucléaires en “deux ou trois ans” tout en admettant qu’ “Israël ne possède pas d’idée claire ou précise du programme nucléaire clandestin iranien”. En témoigne cette dernière rumeur évoquée par le directeur adjoint de la Commission israélienne de l’énergie atomique, selon laquelle l’Iran aurait obtenu des ogives d’Ukraine, sans citer aucune source.
Et le responsable de conclure: “Israël sait que l’Iran a acquis des missiles de croisière d’Ukraine”.
Le quotidien américain New-York Times a affirmé en janvier dernier qu’Israël et les États-Unis avaient collaboré à la création du virus informatique Stuxnet qui a frappé l’été dernier les installations nucléaires iraniennes et causé un ralentissement de leur activité.
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