Les affrontements et les pilonnages se sont poursuivis samedi 16 avril à Misrata, grande ville côtière de l'ouest de la Libye tenue par les insurgés, qui dans l'est du pays avancent depuis la localité stratégique d'Ajdabiya vers l'Ouest, à la faveur des raids aériens de l'OTAN.
A Misrata, assiégée depuis près de deux mois, au moins treize personnes ont été tuées vendredi dans les affrontements entre les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et les rebelles, et les pilonnages se sont poursuivis dans la nuit, selon des sources médicales. Le bruit de fortes explosions et de rafales de tirs parvenait du centre de la ville, la troisième du pays, a rapporté un photographe de l'AFP sur place, précisant que des survols de l'OTAN avaient précédé les bombardements.
AJDABIYA, NŒUD STRATÉGIQUE
Sur le plan humanitaire, l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé l'évacuation samedi de 99 personnes, acheminées par mer jusqu'au port tunisien de Zarzis. L'OTAN et l'Union européenne ont resserré vendredi leur coordination en vue d'une opération humanitaire préparée par les Européens à Misrata. Une réunion doit se tenir "dans les semaines à venir". Dans l'Est, des explosions ont retenti samedi matin à l'ouest de la ville stratégique d'Ajdabiya, où les rebelles ont avancé leurs positions à la faveur des raids de l'OTAN contre les forces gouvernementales.
Les rebelles ont affirmé qu'ils contrôlaient une zone de plusieurs kilomètres au-delà de ce point dans le désert, le long de la route côtière menant à la ville pétrolière de Brega, 80 km à l'ouest. Selon les rebelles, l'OTAN a mené des raids aériens afin de leur dégager le terrain et faciliter leur progression vers Brega. Selon certains, les insurgés seraient déjà à la périphérie de la ville.Des médecins à Ajdabiya ont fait état d'un mort et sept blessés vendredi par des tirs sur la route reliant Ajdabiya et Brega, sans pouvoir indiquer s'il s'agissait de civils ou de rebelles. Insurgés et loyalistes se disputent depuis des jours Ajdabiya, un nœud de communication stratégique situé à 160 km au sud de Benghazi, le fief des rebelles.
VERS UNE NOUVELLE RÉSOLUTION ?
L'OTAN a repris le 31 mars les rênes des opérations militaires lancées le 19 mars par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui s'était appuyée sur la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU pour bombarder les troupes du colonel Kadhafi dès lors qu'elles représentaient un danger pour la population.
Dans une tribune commune publiée vendredi dans quatre quotidiens, le premier ministre britannique David Cameron, le président français Nicolas Sarkozy et le président américain Barack Obama ont estimé "impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi". Le ministre français de la défense, Gérard Longuet, a estimé qu'avec cette prise de position des trois pays, on était "certainement" en train de sortir de la résolution 1973 de l'ONU sur la Libye, suggérant l'adoption d'une nouvelle résolution pour avaliser le projet de chasser Kadhafi.
"Nul besoin d'une nouvelle résolution" pour contraindre Mouammar Kadhafi au départ alors qu'il "a perdu toute légitimité", a rétorqué samedi le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé.
Le monde.
Comme si cela dépendait de lui.
A Misrata, assiégée depuis près de deux mois, au moins treize personnes ont été tuées vendredi dans les affrontements entre les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et les rebelles, et les pilonnages se sont poursuivis dans la nuit, selon des sources médicales. Le bruit de fortes explosions et de rafales de tirs parvenait du centre de la ville, la troisième du pays, a rapporté un photographe de l'AFP sur place, précisant que des survols de l'OTAN avaient précédé les bombardements.
AJDABIYA, NŒUD STRATÉGIQUE
Sur le plan humanitaire, l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé l'évacuation samedi de 99 personnes, acheminées par mer jusqu'au port tunisien de Zarzis. L'OTAN et l'Union européenne ont resserré vendredi leur coordination en vue d'une opération humanitaire préparée par les Européens à Misrata. Une réunion doit se tenir "dans les semaines à venir". Dans l'Est, des explosions ont retenti samedi matin à l'ouest de la ville stratégique d'Ajdabiya, où les rebelles ont avancé leurs positions à la faveur des raids de l'OTAN contre les forces gouvernementales.
Les rebelles ont affirmé qu'ils contrôlaient une zone de plusieurs kilomètres au-delà de ce point dans le désert, le long de la route côtière menant à la ville pétrolière de Brega, 80 km à l'ouest. Selon les rebelles, l'OTAN a mené des raids aériens afin de leur dégager le terrain et faciliter leur progression vers Brega. Selon certains, les insurgés seraient déjà à la périphérie de la ville.Des médecins à Ajdabiya ont fait état d'un mort et sept blessés vendredi par des tirs sur la route reliant Ajdabiya et Brega, sans pouvoir indiquer s'il s'agissait de civils ou de rebelles. Insurgés et loyalistes se disputent depuis des jours Ajdabiya, un nœud de communication stratégique situé à 160 km au sud de Benghazi, le fief des rebelles.
VERS UNE NOUVELLE RÉSOLUTION ?
L'OTAN a repris le 31 mars les rênes des opérations militaires lancées le 19 mars par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui s'était appuyée sur la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU pour bombarder les troupes du colonel Kadhafi dès lors qu'elles représentaient un danger pour la population.
Dans une tribune commune publiée vendredi dans quatre quotidiens, le premier ministre britannique David Cameron, le président français Nicolas Sarkozy et le président américain Barack Obama ont estimé "impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi". Le ministre français de la défense, Gérard Longuet, a estimé qu'avec cette prise de position des trois pays, on était "certainement" en train de sortir de la résolution 1973 de l'ONU sur la Libye, suggérant l'adoption d'une nouvelle résolution pour avaliser le projet de chasser Kadhafi.
"Nul besoin d'une nouvelle résolution" pour contraindre Mouammar Kadhafi au départ alors qu'il "a perdu toute légitimité", a rétorqué samedi le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé.
Le monde.
Comme si cela dépendait de lui.
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