Que vois-je mon enfant, des larmes dans tes yeux ?
Quel noir chagrin noies-tu dans un si lourd sanglot ?
Est-ce donc cet échec si dur, si monstrueux
Qu'il te faille couler sans fin toute ton eau ?
Dans son amour premier, pour avoir tant donné
A celle qu'il croyait en tout point partager
Tous ses nobles élans, apprends à pardonner
A ton coeur bien jeune un si triste projet.
Car de brûler en vain, d'espérer sans cesse
D'aimer sans être aimé, de toujours seul souffrir,
Quel destin te choisis-tu sinon la tristesse
Tous les jours plus sombre, mêlée d'amers sourires ?
A quoi bon poursuivre donc un si long chemin
Pour apprendre à la fin, après tant de peines,
De rage et de larmes, aujourd'hui ou demain,
Que tant d'amour peut se changer en tant de haine.
A ce point de ta vie, sois ton propre maître.
Pour rechercher plus loin de meilleurs horizons,
Il te faut, dans ton coeur troublé, savoir mettre
Un peu moins de passion, un peu plus de raison
Quel noir chagrin noies-tu dans un si lourd sanglot ?
Est-ce donc cet échec si dur, si monstrueux
Qu'il te faille couler sans fin toute ton eau ?
Dans son amour premier, pour avoir tant donné
A celle qu'il croyait en tout point partager
Tous ses nobles élans, apprends à pardonner
A ton coeur bien jeune un si triste projet.
Car de brûler en vain, d'espérer sans cesse
D'aimer sans être aimé, de toujours seul souffrir,
Quel destin te choisis-tu sinon la tristesse
Tous les jours plus sombre, mêlée d'amers sourires ?
A quoi bon poursuivre donc un si long chemin
Pour apprendre à la fin, après tant de peines,
De rage et de larmes, aujourd'hui ou demain,
Que tant d'amour peut se changer en tant de haine.
A ce point de ta vie, sois ton propre maître.
Pour rechercher plus loin de meilleurs horizons,
Il te faut, dans ton coeur troublé, savoir mettre
Un peu moins de passion, un peu plus de raison
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