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Opération Raïs Hamidou: Manœuvres militaires algéro-françaises

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  • Opération Raïs Hamidou: Manœuvres militaires algéro-françaises

    Dans le cadre des manœuvres militaires algéro-françaises, le porte Hélicoptères le Jeanne d'Arc a accosté au Port d'Alger pour une escale de cinq jours et effectuera des exercices conjoint avec la marine algérienne

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    Le porte-hélicoptères «Jeanne d’Arc» a accosté hier au port d’Alger pour une escale de cinq jours en vue, entre autres, de mener des exercices militaires conjoints avec la marine algérienne dans le cadre d’une opération appelée Raïs Hamidou.

    C’est avec un «Bienvenue en France» que Christophe Bergey a accueilli les journalistes algériens à bord de ce bâtiment de combat battant pavillon français. Il en est le commissaire en chef et en même temps chef de groupement, soutien de vie et officier de relations publiques. «Ça prouve que nous sommes assez attractifs», lancera-t-il à la vue du nombre important des journalistes présents.

    En fait, le bâtiment français est une école d’application d’officier de la marine. Flanqué en permanence de la frégate anti-sous-marine «Georges Leygues», le porte-hélicoptères constitue ainsi un groupe d’école pour la formation d’officiers de marine, mais aussi, dit son commissaire en chef, »une force de manoeuvres».

    Pour sa mission d’enseignant, le «Jeanne d’Arc» entreprend pour cela des campagnes en mer de 22 à 24 semaines incluant dix escales dans des pays étrangers. C’est ce qui fait dire à son commandant, plus tard, que «l’escale d’Alger a été programmée depuis longtemps». Le bâtiment de combat français mène aussi des opérations de lutte contre les narcotiques, le terrorisme, contre tout trafic illégal et d’autres d’ordre humanitaire. Le renseignement et la surveillance en sont les mots clés.

    Au titre de la formation, le bâtiment accueille à son bord des élèves officiers de plusieurs pays, dont l’Algérie. Deux marins algériens se trouvent actuellement parmi les 26 stagiaires étrangers auxquels l’équipage français enseigne «la tactique» de marine en matière de contrôle et de défense. «Le but est de travailler souvent longtemps dans des relations d’équipage», a indiqué le commandant de l’école, le capitaine de vaisseau Gilles Tillette de Mautort, qui précise que la finalité de la formation est de permettre aux stagiaires de passer «du midship, qui est le niveau de cadet, au leadership, c’est-à-dire officier».

    Il fait savoir que ce stage consiste en outre à «travailler dans le multilatéral sans aucune arrière-pensée et sans état d’âme parce qu’on a compris que nous devons travailler ensemble». Le commandant rappelle le cadre euro-maghrébin des 5+5 qui constitue, selon lui, un autre espace de coopération contre le terrorisme et les narcotiques. «Il existe des initiatives qui méritent d’être fédérées, c’est tout l’effet des 5+5», explique-t-il. Et «chaque pays a la volonté forte de démontrer que cette lutte le concerne», dit-il en réponse à une question relative au risque de télescopage entre les opérations dont le mandat varie selon leurs initiateurs, qu’il soit OTAN, européen ou américain.

    Pour lui, menées dans le cadre du bilatéral ou du multilatéral, toutes les opérations permettent de constituer «une communauté de pensée au service du contrôle des espaces». L’essentiel à ses yeux est de «nouer et renouer des liens qui me paraissent importants parce que les enjeux sont importants».

    Avec l’Algérie, il est question durant cette escale, entre autres, de mener avec la marine nationale un exercice militaire au large des côtes d’Alger. Appelée Raïs Hamidou, l’opération, jugée de «bonne ampleur» par le commandant, a déjà enregistré l’année dernière son premier exercice algéro-français à Toulon. Les officiers de la marine algérienne s’initieront dans ce cadre à développer des capacités de contrôle de l’espace et celles de savoir se déployer vite et d’une manière efficace. «Le but est de pouvoir savoir par le renseignement et la surveillance, qui fréquente ces espaces, où va-t-il et que fait-il», explique le commandant.

    Le porte-hélicoptères «Jeanne d’Arc» ne participe pas dans l’opération Activ Andeavor contre le terrorisme en mer, dans laquelle l’OTAN fait participer des pays de la rive sud de la Méditerranée. «On ne peut y participer parce qu’elle demande beaucoup de durée», indique son commandant. Admis en service en 1964, le «Jeanne d’Arc» est déjà vieux et devra s’interdire définitivement de «larguer les amarres» au plus tard en 2011.

    Avant de se prêter au jeu des questions-réponses, le commandant du «Jeanne d’Arc» a noté que le bâtiment en est à sa troisième escale au port d’Alger, la première ayant été effectuée en 1974 et la seconde en 1985. Si son commissaire en chef, Christophe Bergey, a terminé ses propos en soulignant que «l’escale d’Alger est une escale emblématique pour nous», son commandant estimera que «cette escale de 5 jours se fait dans l’une des plus belles rades du monde.

    La rade d’Alger est pour nous un spectacle saisissant et émouvant», dit-il. De Mautort affirme que «l’escale d’Alger est marquée du sceau de l’émotion pour les gens qui viennent tisser des liens qui, au-delà de l’écume des jours et des déclarations, sont des liens forts».

    Par Le Quotidien dOran

    Le Jeanne d'Arc


  • #2
    Excellent article du quotidien d'Oran. La France l'Algérie, la Tunisie, le Maroc ont entr' eux de vrais liens d'amitiés et ce n'est pas quelques égarés ou gaffeurs qui nous feront droire le contraire. Vive l'amitié entre nos quatre peuples. Ajoutons y l'Espagne comme ancienne colonie du Maroc, et parce que les espagnols sont sacrément sympas, et puis, au foot ils nous laissent gagner.

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    • #3
      On ne comprends plus rien à ce boutef.un jour c'est blanc et demain c'est noir!

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      • #4
        simplement

        Les Grands Ensembles et la Multilatéralité .

        C'est le concept de nos jours .

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        • #5
          est ce le retour des armees occidentalles en algerie? sacre boutef!!!!!il nous prepare quelque chose!!!!!

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          • #6
            Il s'agit

            de faire de la Méditéranée un espace de paix .

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