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Milinkevitch, leader de l’opposition biélorusse embastillé

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  • Milinkevitch, leader de l’opposition biélorusse embastillé

    Loukachenko a fait emprisonné son opposant Alexandre Milinkevitch, celui qui avait contesté la réelection du candidat Loukachenko et qui lui avait tenue tête pendant plusieurs avec ses partisans courageux car ils risquaient tous la prison et même des condamnations à mort les manifestations étant interdites. Milinkevitch est pour le moment condamné à 15 jours de prison.

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    L’opposition biélorusse est une nouvelle fois la cible de la police. Jeudi, le leader Alexandre Milinkevitch a été arrêté par des membres des forces spéciales alors qu’il donnait une interview au siège d’un journal local. A peine arrivé au tribunal, il a été condamné à quinze jours de prison pour avoir participé à une manifestation non autorisée.

    L'opposition biélorusse avait saisi mercredi l'occasion du vingtième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, pour rassembler à Minsk plusieurs milliers de ses partisans. Deux autres responsables de l'opposition, le chef du parti communiste Sergueï Kaliakine et le responsable syndical Alexandre Boukhvostov, poursuivis eux aussi pour avoir participé à cette manifestation, ont reçu des peines similaires. Mercredi, un autre leader, Vintsouk Viatchorka avait déjà été arrêté en compagnie de sept autres opposants et de trois étudiants ukrainiens.

    Plusieurs arrestations


    « C'est un procès politique typique d'un régime dictatorial », a aussitôt réagi Alexandre Milinkevitch. Peu auparavant, alors qu’il attendait d’être fixé sur son sort dans les couloirs du tribunal, le leader avait contesté l’accusation dont il fait l’objet : « Nous avions demandé à manifester dans deux endroits, nous avons été autorisés à manifester dans l'un d'entre eux et nous nous y sommes rendus », a-t-il dit. Selon l’opposition, si la police avait interdit l'accès de la place d'Octobre aux manifestants, les autorités avaient en revanche donné leur accord pour que le meeting soit organisé un peu plus loin, devant l'Académie des sciences.

    L’Europe condamne

    La Commission européenne a immédiatement condamné « toute arrestation au motif d'avoir participé à une manifestation », soulignant que l'Union européenne n'excluait pas de « nouvelles sanctions » à l'égard du gouvernement de Loukachenko. La commissaire européenne aux Relations extérieures demande la « libération immédiate » de tous les prisonniers d'opinion.

    Le 10 avril, les 25 avaient adopté des interdictions de visa à l'encontre de 31 responsables biélorusses - dont le président Loukachenko - et avaient averti que d'autres sanctions pourraient suivre, notamment un gel des avoirs financiers des responsables du régime.

    « Détruire Loukachenko »

    Mercredi, devant quelque 6.000 personnes, Milinkevitch a déclaré que l'opposition comptait « détruire » le président Alexandre Loukachenko. « Nous allons le détruire en conformité avec la Constitution. Nous savons comment le faire. La loi est de notre côté », a-t-il lancé à ses partisans. De nombreux manifestants arboraient le drapeau traditionnel bélarusse, rouge et blanc, que Loukachenko a aboli et remplacé par un drapeau rouge et vert. La foule a salué ses propos par des cris de « Liberté » et « Vive la Biélorussie ».

    L’opposition biélorusse conteste toujours la réélection le 19 mars d’Alexandre Loukachenko. Ce dernier a été réélu avec 83 % des suffrages contre seulement 6 % à Milinkevitch mais le scrutin a été jugé irrégulier par l'opposition, les pays occidentaux et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

    Par Le figaro
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