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Le FFS est un parti d'opposition à l'opposition»

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  • Le FFS est un parti d'opposition à l'opposition»

    Le FFS est un parti d'opposition à l'opposition»

    Le sénateur RCD, M. Ikharbane, qui a animé une conférence-débat sur le mouvement berbère et la genèse de la revendication identitaire en Algérie, à la salle Youcef-Oukaci de Timizart (Tizi-Ouzou), n'a pas manqué de répondre aux attaques dont a fait l'objet son parti de la part du premier secrétaire du FFS, Karim Tabou, dans la même salle, il y a une semaine.
    Devant une assistance assez nombreuse venue des quatre coins de la commune de Timizart, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Tizi-Ouzou, le sénateur s'est longuement attardé sur les luttes pour la revendication identitaire. Il a retracé le combat mené par les militants de la cause berbère depuis ses balbutiements à nos jours. Un exposé des faits répartis d'une manière chronologique depuis Boulifa en passant par le mouvement nationaliste et sa crise dite berbériste en évoquant Ali Laïmeche, Aït Amrane et Oussedik. Il évoquera les liquidations physiques dont ont fait l'objet bien d'autres acteurs qui ont manifesté leur adhésion au projet faisant référence à l'amazighité ; il citera Benaï Ouali, Ould Hamouda, M'barek Aït Menguellat, Ali Oumahmoud. Après l'indépendance, l'intronisation de Ben Bella ensuite de Boumediene et leur orientation arabo-baâthiste ont enfanté une nouvelle génération de militants qui reprendra les sacrifices des aînés. Il reviendra dans son discours sur le travail de l'Académie berbère, l'avènement de la chanson engagée, la manifestation de Larbaâ Nath Irathen en juin 1974, le coup porté à Boumediene qui s'est fait insulter publiquement un certain 19 juin 1977, lors de la finale ayant opposé la JSK au NAHD. Lors de cette conférence-débat, le sénateur RCD abordera le rôle joué par Saïd Sadi avant, pendant et après le Printemps berbère, non sans s'arrêter sur les péripéties du mouvement avec force du détail. Il enchaînera sur le boycott scolaire, le Printemps noir, toujours avec le même souci du détail. Dans le deuxième volet de la conférence, Ikharbane dira en réponse à Karim tabou : «On ne peut pas se taire devant l'insulte et la provocation. Le FFS est apparemment un parti d'opposition à l'opposition.» En reprenant une à une les attaques du premier secrétaire de la semaine dernière notamment sur le devoir de mémoire, il dira : «le FFS est né ici à Timizart, certes, dans un petit local du village Kahra, mais quel sort a-t-on réservé à ce local puisqu'on parle de travail de mémoire ? Actuellement, c'est un magasin de tôlerie au lieu d'être un musée ! Pourquoi Tabou s'est-il opposé à l'hommage à la mémoire de Medeghi ?» Revenant sur la volonté du parti d'Aït Ahmed de se démarquer des personnalités qu'il juge compromises, à un moment donné, avec le pouvoir, tel l'auteur de la dédicace du livre de Nezzar ou le diplomate qui a traité Aït Ahmed de terroriste, l'élu RCD rétorquera en se demandant «pourquoi vouloir alors s'associer avec Mehri allant jusqu'à applaudir sa lettre, adressée au président ? Il était pourtant l'ambassadeur d'Algérie au moment de l'assassinat d’Ali Messili.» L'intervenant évoquera la relation des responsables du FFS avec Betchine en déclarant qu'«en ce qui nous concerne, nous n'avons pas invité Betchine à notre congrès». Quant aux reproches concernant leur intégration dans le système du fait qu'ils sont au parlement, il répondra en disant : «Nous avons intégré le Parlement au vu et au su de tout le monde. Nous y effectuons de l'opposition active et pour que le peuple nous entende, d'ailleurs nous récoltons des marques de sympathie à travers tout le pays. Le RCD ne s'attaquera jamais aux militants du FFS, d'ailleurs on leur fait appel pour une unification. Par contre, certains responsables du parti jouent le jeu du DRS pour casser la dynamique née en opposition à l'actuel pouvoir. On connaît leurs connivences avec Toufik, Mehri, Hamrouche.» Il terminera son discours en se demandant quel est l'impact politique du meeting organisé à la salle Harcha et quelles actions entreprises par les responsable du FFS contre ce pouvoir sinon celui de dénigrer la CNCD et le RCD, «Simplement, il rentre dans les rangs», a-t-il annoncé en guise de conclusion.
    F. B.
    Dernière modification par rachid75, 18 avril 2011, 07h45.
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

  • #2
    Pire encore ce parti avait même demandé un embargo et une intervention étrangère pendant la décennie noir il est derrière la campagne de qui tue qui ?
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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