Les dangers de l’amour sont apparemment insondables: non seulement il rend aveugle mais il corrompt aussi. C’est le cas d’un professeur universitaire contre lequel le procureur près la cour d’appel d’Oran a requis, lors de l’audience tenue la fin de la semaine passée, une peine de 3 ans ferme.
L’enseignant a été accusé de faux et usage de faux et falsification d’un document administratif et pas n’importe quel document, il s’agit d’un acte de mariage. L’acte en question lie le professeur avec l’une de ses étudiantes. L’affaire n’est pas aussi simple vu ses ramifications qui s’étendent jusqu’à l’administration locale. Le professeur était en relation avec l’une de ses étudiantes et pour mieux dissimuler cette relation, le professeur n’a trouvé rien de mieux à faire que de passer à la falsification des documents administratifs avec la complicité avérée d’un agent de l’administration locale.
Le document administratif, devant faire foi du mariage de l’étudiante avec son professeur. Les cachets apposés sur le document en question sont de visu perceptibles sur le papier. Alertés, les enquêteurs ont aussitôt élucidé l’affaire qui a défrayé la chronique dans certains quartiers oranais.
La supercherie a été mise à nu tandis que le mis en cause a été accusé de faux et usage de faux.
Passé devant la première instance judiciaire, le mis en cause a été condamné à une peine de trois ans de prison ferme. La même sentence a été réitérée par le procureur près la cour d’appel et ce, après la cassation formulée par l’accusé.
Lors de son procès, le professeur a nié avoir falsifié le document. Comme il a réfuté en bloc ses accointances avec un quelconque agent de l’administration locale.
De par la fonction qu’il occupe, en tant professeur universitaire, ce dernier a souligné que sa fonction de prof universitaire et ses bagages intellectuels ne lui permettent pas d’agir de la sorte. Pour sa part, le représentant du ministère public a, dans son plaidoyer, estimé que l’acte accusateur est présent.
L’enquête a, par ailleurs, révélé que l’affaire a été déclenchée suite aux informations parvenues aux enquêteurs. En clair, l’affaire a été signalée aux enquêteurs après que la relation liant le professeur avec son étudiante s’est totalement dégradée. Ce fait s’ajoute à ceux de la violence qui entachent cruellement l’Université.
Sauf que dans ce cas, le mis en cause est un professeur qui doit être un exemple d’intégrité et de bonne conduite. Les étudiants sont de plus en plus effarés face à la montée ahurissante de la violence et la criminalité dans les campus. Dans son rapport annuel, le Groupement de la gendarmerie d’Oran a révélé que plus d’une trentaine d’étudiants sont impliqués dans différentes affaires de différentes natures.
Par Wahib AÏT OUAKLI, L'Expression
L’enseignant a été accusé de faux et usage de faux et falsification d’un document administratif et pas n’importe quel document, il s’agit d’un acte de mariage. L’acte en question lie le professeur avec l’une de ses étudiantes. L’affaire n’est pas aussi simple vu ses ramifications qui s’étendent jusqu’à l’administration locale. Le professeur était en relation avec l’une de ses étudiantes et pour mieux dissimuler cette relation, le professeur n’a trouvé rien de mieux à faire que de passer à la falsification des documents administratifs avec la complicité avérée d’un agent de l’administration locale.
Le document administratif, devant faire foi du mariage de l’étudiante avec son professeur. Les cachets apposés sur le document en question sont de visu perceptibles sur le papier. Alertés, les enquêteurs ont aussitôt élucidé l’affaire qui a défrayé la chronique dans certains quartiers oranais.
La supercherie a été mise à nu tandis que le mis en cause a été accusé de faux et usage de faux.
Passé devant la première instance judiciaire, le mis en cause a été condamné à une peine de trois ans de prison ferme. La même sentence a été réitérée par le procureur près la cour d’appel et ce, après la cassation formulée par l’accusé.
Lors de son procès, le professeur a nié avoir falsifié le document. Comme il a réfuté en bloc ses accointances avec un quelconque agent de l’administration locale.
De par la fonction qu’il occupe, en tant professeur universitaire, ce dernier a souligné que sa fonction de prof universitaire et ses bagages intellectuels ne lui permettent pas d’agir de la sorte. Pour sa part, le représentant du ministère public a, dans son plaidoyer, estimé que l’acte accusateur est présent.
L’enquête a, par ailleurs, révélé que l’affaire a été déclenchée suite aux informations parvenues aux enquêteurs. En clair, l’affaire a été signalée aux enquêteurs après que la relation liant le professeur avec son étudiante s’est totalement dégradée. Ce fait s’ajoute à ceux de la violence qui entachent cruellement l’Université.
Sauf que dans ce cas, le mis en cause est un professeur qui doit être un exemple d’intégrité et de bonne conduite. Les étudiants sont de plus en plus effarés face à la montée ahurissante de la violence et la criminalité dans les campus. Dans son rapport annuel, le Groupement de la gendarmerie d’Oran a révélé que plus d’une trentaine d’étudiants sont impliqués dans différentes affaires de différentes natures.
Par Wahib AÏT OUAKLI, L'Expression
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