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DÉMOCRATIE ET DROITS DE L’HOMME:Ksentini applaudit!

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  • DÉMOCRATIE ET DROITS DE L’HOMME:Ksentini applaudit!

    Farouk Ksentini s’est félicité, hier, des réformes démocratiques annoncées par Abdelaziz Bouteflika dans son discours à la nation. Pour le président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme (CNCPPDH), l’Algérie a enfin «plongé» dans la démocratie.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme est un homme à l’optimisme démesuré. Farouk Ksentini en a donné la preuve, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. «Nous avions tout juste les pieds dans la démocratie, maintenant nous plongeons dans la démocratie », a-t-il déclaré en évoquant les mesures annoncées vendredi par le chef de l’Etat. «L’intervention du président de la République n’a rien de démagogique et est très loin de toute gesticulation. Elle présage d’un avenir meilleur. Cette sortie du président coupe court à toutes les critiques entretenues depuis longtemps sur ces points-là.» Pour Ksentini, ces réformes sont «extrêmement importantes» et permettront, entre autres, d’aller vers une «Constitution plus démocratique» car l’actuelle doit être revue sur plusieurs points. «Qu’est-ce qu’une Constitution plus démocratique ?» demande Souhila El Hachemi, la journaliste de la III. Réponse de Ksentini : «Il faut définir les pouvoirs, les attributions de certaines institutions, les élargir, les nuancer et les améliorer. Il y a certaines règles dont il faut se débarrasser. Cela sera l’affaire d’une commission qui sera composée de représentants de l’opposition et d’experts en droit constitutionnel. Je ne pourrais m’aventurer aujourd’hui sur les textes qui seront adoptés mais je considère que la démarche en elle-même est une démarche positive et qui est la bienvenue.» Pour toute définition, les auditeurs n’auront eu droit qu’à des généralités sur les attributions des institutions de la République. Le président de la CNCPPDH se montre tout aussi optimiste pour les partis politiques en attente d’agrément, pour les journalistes qui n’iront plus en prison et pour les citoyens qui ne devraient plus subir la bureaucratie. Mais Farouk Ksentini reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire, notamment en matière de lutte contre la corruption, «un phénomène que subit dans toute son ampleur l’Algérie» et dans le fonctionnement de la justice. Sur ce dernier point, il estime que les insuffisances sont à mettre sur le compte de la formation des magistrats… Pour ce qui est de la situation des droits de l’Homme en Algérie, le président de la CNCPPDH a annoncé qu’il remettra son rapport annuel au président de la République avant la fin du mois en cours. Là aussi, Ksentini se montrera optimiste puisqu’il a estimé que l’Algérie avait fait de grandes avancées en matière de protection des droits de l’Homme.
    T. H.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    La locution «Beni oui-oui» est née en Algérie.
    Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

    Commentaire


    • #3
      Pour Ksentini, ces réformes sont «extrêmement importantes» et permettront, entre autres, d’aller vers une «Constitution plus démocratique» car l’actuelle doit être revue sur plusieurs points
      Comme la constitution à mandat à vie que ce Ksentini a applaudi ?

      Ce type devrait cesser à tout jamais de parler de démocratie ou de constitution.

      Commentaire

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