Les trois wilayas de Kabylie, Tizi Ouzou, Bouira et Boumerdes connaissent ces deux dernières semaines une recrudescence inquiétante des attentats, oeuvre des derniers groupuscules terroristes qui écument encore la région.
Le premier acte du genre a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, au lieudit Tigzirt, relevant de la daïra d’Azzazga, lorsqu’un groupe de terroristes dont le nombre avoisine 20 éléments armés, avait attaqué un poste avancé de l’ANP. Selon des sources bien au fait de la situation sécuritaire de la même région, les terroristes ont usé de l’effet de surprise dans leur attaque, dans laquelle ils ont utilisé des armes de guerre comme des kalachnikovs et des grenades.
L’attaque a été suivie par un violent accrochage ayant durée plusieurs quarts d’heure, elle s’est soldée par l’assassinat de quinze militaires et des blessures plus au moins grave pour dix autres. Les forces de sécurité déplorent le décès d’un seizième militaire, durant l’après-midi d’avant-hier. Suite à cette attaque terroriste, d’importantes troupes militaires ont été dépêchées sur les lieux et ont aussitôt enclenché une importante opération de nettoyage sur les hauteurs de la daïra d’Azazga et ses environs.
Nos sources nous informent qu’un important groupe de sanguinaires, qui seraient sans nul doute les auteurs dudit attentat, dont le nombre avoisine la cinquantaine, est encerclé par les forces spéciales de la lutte anti-terroriste dans un périmètre très réduit dans la même zone. Les mêmes sources précisent que d’importants chefs terroristes figurent parmi le groupe en question. Cependant, d’autres sources sûres indiquent que cette offensive militaire se poursuit toujours et elle est dirigée par un général de l’armée.
Les deux autres attaques des sanguinaires ont été perpétrées durant la matinée d’avant-hier. La première a eu lieu dans la région de Lakhdaria, au nord de Bouira. Un groupe de sanguinaires, qui serait composé d’une dizaine d’éléments armés, avait attaqué une patrouille de la gendarmerie nationale à la sortie Est de la même ville, à l’approche d’une bretelle joignant la RN 05 et le tronçon de l’autoroute traversant Djebahia. Une bombe de fabrication artisanale, actionnée à distance a explosée au passage de ladite patrouille.
La déflagration a fait un mort et trois blessés parmi les gendarmes. Quelques instants plus tard, un impressionnant renfort des services de sécurité combinés a été dépêché sur les lieux, avant d’entamer une opération de ratissage de grande envergure dans les parages à la recherche des terroristes fuyards. L’opération, enclenchée aux environs de midi durant la journée d’avant-hier, se poursuit toujours. Rappelons en outre qu’une offensive militaire a été enclenchée dans cette région, allant de Aomar gare, à 22 kilomètres au nord de Bouira jusqu’aux limites frontalières entres les deux wilayas, Bouira et sa voisine Boumerdès, il y a près de dix jours. Les valeureux soldats de l’armée, secondés par des gardes communaux et des groupes d’autodéfense ont réussi, à la faveur de cette offensive à mettre hors d’état de nuire un dangereux terroriste et récupéré son arme de guerre de type Kalachnikov.
Quelques heures seulement après l’attentat de Lakhdaria, soit aux environs de midi, un accrochage d’une rare violence est survenu entre une patrouille de l’armée populaire nationale en opération de ratissage sur les hauteurs de Djerrah, à une trentaine de kilomètres à l’Est de la wilaya de Boumerdès et un groupe de sanguinaires. À l’issue de ce violent accrochage, cinq militaires ont trouvé la mort sur le champ d’honneur et deux terroristes ont été abattus.
Trois Kalachnikovs et un pistolet automatique ont été récupérés. Un renfort impressionnant des services de sécurité dépêché sur les lieux quelques instants après s’est lancé à la recherche des criminels en question. Ici de même, l’offensive militaire se poursuit toujours. Ainsi on dénombre trois offensives militaires lancées simultanément à travers les trois wilayas de Kabylie, lesquelles connaissent depuis quatre jours un regain de violence inquiétant.
le courrier d’Algérie
Le premier acte du genre a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, au lieudit Tigzirt, relevant de la daïra d’Azzazga, lorsqu’un groupe de terroristes dont le nombre avoisine 20 éléments armés, avait attaqué un poste avancé de l’ANP. Selon des sources bien au fait de la situation sécuritaire de la même région, les terroristes ont usé de l’effet de surprise dans leur attaque, dans laquelle ils ont utilisé des armes de guerre comme des kalachnikovs et des grenades.
L’attaque a été suivie par un violent accrochage ayant durée plusieurs quarts d’heure, elle s’est soldée par l’assassinat de quinze militaires et des blessures plus au moins grave pour dix autres. Les forces de sécurité déplorent le décès d’un seizième militaire, durant l’après-midi d’avant-hier. Suite à cette attaque terroriste, d’importantes troupes militaires ont été dépêchées sur les lieux et ont aussitôt enclenché une importante opération de nettoyage sur les hauteurs de la daïra d’Azazga et ses environs.
Nos sources nous informent qu’un important groupe de sanguinaires, qui seraient sans nul doute les auteurs dudit attentat, dont le nombre avoisine la cinquantaine, est encerclé par les forces spéciales de la lutte anti-terroriste dans un périmètre très réduit dans la même zone. Les mêmes sources précisent que d’importants chefs terroristes figurent parmi le groupe en question. Cependant, d’autres sources sûres indiquent que cette offensive militaire se poursuit toujours et elle est dirigée par un général de l’armée.
Les deux autres attaques des sanguinaires ont été perpétrées durant la matinée d’avant-hier. La première a eu lieu dans la région de Lakhdaria, au nord de Bouira. Un groupe de sanguinaires, qui serait composé d’une dizaine d’éléments armés, avait attaqué une patrouille de la gendarmerie nationale à la sortie Est de la même ville, à l’approche d’une bretelle joignant la RN 05 et le tronçon de l’autoroute traversant Djebahia. Une bombe de fabrication artisanale, actionnée à distance a explosée au passage de ladite patrouille.
La déflagration a fait un mort et trois blessés parmi les gendarmes. Quelques instants plus tard, un impressionnant renfort des services de sécurité combinés a été dépêché sur les lieux, avant d’entamer une opération de ratissage de grande envergure dans les parages à la recherche des terroristes fuyards. L’opération, enclenchée aux environs de midi durant la journée d’avant-hier, se poursuit toujours. Rappelons en outre qu’une offensive militaire a été enclenchée dans cette région, allant de Aomar gare, à 22 kilomètres au nord de Bouira jusqu’aux limites frontalières entres les deux wilayas, Bouira et sa voisine Boumerdès, il y a près de dix jours. Les valeureux soldats de l’armée, secondés par des gardes communaux et des groupes d’autodéfense ont réussi, à la faveur de cette offensive à mettre hors d’état de nuire un dangereux terroriste et récupéré son arme de guerre de type Kalachnikov.
Quelques heures seulement après l’attentat de Lakhdaria, soit aux environs de midi, un accrochage d’une rare violence est survenu entre une patrouille de l’armée populaire nationale en opération de ratissage sur les hauteurs de Djerrah, à une trentaine de kilomètres à l’Est de la wilaya de Boumerdès et un groupe de sanguinaires. À l’issue de ce violent accrochage, cinq militaires ont trouvé la mort sur le champ d’honneur et deux terroristes ont été abattus.
Trois Kalachnikovs et un pistolet automatique ont été récupérés. Un renfort impressionnant des services de sécurité dépêché sur les lieux quelques instants après s’est lancé à la recherche des criminels en question. Ici de même, l’offensive militaire se poursuit toujours. Ainsi on dénombre trois offensives militaires lancées simultanément à travers les trois wilayas de Kabylie, lesquelles connaissent depuis quatre jours un regain de violence inquiétant.
le courrier d’Algérie
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