Que veut-on à l'Algérie ?
Le Conseil national de transition libyen est revenu à la charge pour tenter une énième fois de discréditer l'Algérie en l'accusant d'appuyer en hommes et en armes les forces du colonel Mouammar Kadhafi. Dans son édition d'hier, le journal Asharq Al Awsat annonçait que le CNT avait decidé de transmettre à la Ligue des Etats arabes un mémorandum pour demander des explications sur des histoires qu'on se plaît toujours à véhiculer, bien que l'Algérie n'ait pas cessé de les démentir officiellement.
L'Algérie, et c'est connu, ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays. Les pro-Kadhafi ne sont pas une force étrangère venue coloniser la Libye et les forces du CNT ne sont pas un mouvement de libération qui lutte pour l'indépendance de la Libye. Si tel était le cas, les choses seraient faciles pour l'Algérie. Sa position serait aussi franche que celle observée sur le conflit du Sahara occidental ou sur la Palestine. Les putschistes qui, dans un premier temps, avaient admis, par la voix de leur chef, que la propagande anti algérienne était infondée, en veulent à Belkhadem parce qu'il s'est fait l'interprète de l'opinion majoritaire algérienne en réagissant avec franchise à leurs accusations.
Poussant la pression à ses extrêmes, ils nous disent qu'être neutre c'est déjà faire un choix pro-Kadhafi. Ils veulent nous voir, nous Algériens, épouser leur combat fratricide, et nous rappellent à cet effet que le peuple libyen s'était tenu à nos côtés durant notre guerre de libération. Nous aimons le peuple libyen et nous voulons qu'il vive en paix, nous qui avons si souffert des affres de la guerre. Qu'on ne reproche pas alors aux Algériens d'être neutres car, s'ils étaient acculés à un choix, ils se mettraient à coup sûr du côté des forces qui rejettent la guerre et privilégient la solution pacifique que prône notre UA.
Il est moins sûr que les Algériens puissent marcher avec des forces compradores pilotées par les BHL et autres apprentis sorciers qui se proposaient de nous imposer Israël comme l'acteur central d'un GMO que la Libye de Kadhafi rejetait autant, sinon plus fortement que nous. Quoi qu'il en soit les Algériens répugnent à accorder leur sympathie à des gens que l'OTAN tue, méprise et qui s'en délectent. Les Algériens ne peuvent pas être là où se trouve la bassesse.
jeune indépendant
L'Algérie, et c'est connu, ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays. Les pro-Kadhafi ne sont pas une force étrangère venue coloniser la Libye et les forces du CNT ne sont pas un mouvement de libération qui lutte pour l'indépendance de la Libye. Si tel était le cas, les choses seraient faciles pour l'Algérie. Sa position serait aussi franche que celle observée sur le conflit du Sahara occidental ou sur la Palestine. Les putschistes qui, dans un premier temps, avaient admis, par la voix de leur chef, que la propagande anti algérienne était infondée, en veulent à Belkhadem parce qu'il s'est fait l'interprète de l'opinion majoritaire algérienne en réagissant avec franchise à leurs accusations.
Poussant la pression à ses extrêmes, ils nous disent qu'être neutre c'est déjà faire un choix pro-Kadhafi. Ils veulent nous voir, nous Algériens, épouser leur combat fratricide, et nous rappellent à cet effet que le peuple libyen s'était tenu à nos côtés durant notre guerre de libération. Nous aimons le peuple libyen et nous voulons qu'il vive en paix, nous qui avons si souffert des affres de la guerre. Qu'on ne reproche pas alors aux Algériens d'être neutres car, s'ils étaient acculés à un choix, ils se mettraient à coup sûr du côté des forces qui rejettent la guerre et privilégient la solution pacifique que prône notre UA.
Il est moins sûr que les Algériens puissent marcher avec des forces compradores pilotées par les BHL et autres apprentis sorciers qui se proposaient de nous imposer Israël comme l'acteur central d'un GMO que la Libye de Kadhafi rejetait autant, sinon plus fortement que nous. Quoi qu'il en soit les Algériens répugnent à accorder leur sympathie à des gens que l'OTAN tue, méprise et qui s'en délectent. Les Algériens ne peuvent pas être là où se trouve la bassesse.
jeune indépendant
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