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''Algérie une guerre sans gloire''
du site officiel du ministere des affaires exterieurs
mercredi 26 avril 2006
Florence BEAUGE signe à Alger son livre ''Algérie une guerre sans gloire''
Florence BEAUGE, journaliste au quotidien français le Monde a signé mardi après-midi à Alger son livre ''Algérie une guerre sans gloire'', dénonçant la torture pratiquée par l'armée coloniale durant la guerre de libération nationale, paru récemment aux éditions Chihab.
''Ce travail résume cinq années d'enquêtes minutieuses m'ayant permis de recueillir les paroles des victimes et des bourreaux '', a indiqué Florence BEAUGE ''mettant en lumière la vérité sur la torture pratiquée à large échelle'' par les forces colonialistes.
''Durant mon enquête, j'ai découvert qu'il n'y avait pas eu ce que certains appelaient des ''bavures'' mais des exactions'', a précisé la journaliste confiant que l'ouvrage a débuté avec un article écrit pour le quotidien Le Monde.
''Cette enquête, je l'ai menée toute seule. Je découvris toute seule ce qu'était la guerre d'Algérie'', a affirmé l'auteur ajoutant :''je ne regrette pas d'avoir fait ce livre. Ce livre restera. Ce sera comme une tâche dans la retraite dorée du général SCHMITT''.
L'écrivaine qui a avoué avoir eu ''beaucoup d'émotion '' quand elle a rencontré les premières victimes de la torture, dont Louisette IGHILAHRIZ, a rendu par ailleurs hommage à sa ''famille algérienne'' particulièrement les militants de la cause nationale.
Evoquant les difficultés rencontrées en France après la parution de cette enquête mettant en cause les tortionnaires français, la journaliste a déclaré que ''Même si SCHMITT a gagné son procès en 2005, il l'a perdu en 2002''.
Interrogée sur la perspective de faire un autre livre sur le même thème, la journaliste française a répondu ''c'est trop douloureux de faire ce genre de livre. Je n'en ferai pas un deuxième''.
'' (...) Regarder en face le passé et l'assumer, ce n'est pas ''remuer la boue'' comme on l'entend dire parfois. Et répondre à une exigence de vérité exprimée en France et en Algérie, ce n'est pas rouvrir des cicatrices. C'est au contraire aider à panser les plaies et rapprocher deux peuples meurtris par le poids du silence'', écrira dans l'avant-propos de son livre Florence BEAUGE ajoutant ''Plus encore qu'au ''devoir de mémoire'', je crois, pour ma part au devoir de vérité''.
mercredi 26 avril 2006
Florence BEAUGE signe à Alger son livre ''Algérie une guerre sans gloire''
Florence BEAUGE, journaliste au quotidien français le Monde a signé mardi après-midi à Alger son livre ''Algérie une guerre sans gloire'', dénonçant la torture pratiquée par l'armée coloniale durant la guerre de libération nationale, paru récemment aux éditions Chihab.
''Ce travail résume cinq années d'enquêtes minutieuses m'ayant permis de recueillir les paroles des victimes et des bourreaux '', a indiqué Florence BEAUGE ''mettant en lumière la vérité sur la torture pratiquée à large échelle'' par les forces colonialistes.
''Durant mon enquête, j'ai découvert qu'il n'y avait pas eu ce que certains appelaient des ''bavures'' mais des exactions'', a précisé la journaliste confiant que l'ouvrage a débuté avec un article écrit pour le quotidien Le Monde.
''Cette enquête, je l'ai menée toute seule. Je découvris toute seule ce qu'était la guerre d'Algérie'', a affirmé l'auteur ajoutant :''je ne regrette pas d'avoir fait ce livre. Ce livre restera. Ce sera comme une tâche dans la retraite dorée du général SCHMITT''.
L'écrivaine qui a avoué avoir eu ''beaucoup d'émotion '' quand elle a rencontré les premières victimes de la torture, dont Louisette IGHILAHRIZ, a rendu par ailleurs hommage à sa ''famille algérienne'' particulièrement les militants de la cause nationale.
Evoquant les difficultés rencontrées en France après la parution de cette enquête mettant en cause les tortionnaires français, la journaliste a déclaré que ''Même si SCHMITT a gagné son procès en 2005, il l'a perdu en 2002''.
Interrogée sur la perspective de faire un autre livre sur le même thème, la journaliste française a répondu ''c'est trop douloureux de faire ce genre de livre. Je n'en ferai pas un deuxième''.
'' (...) Regarder en face le passé et l'assumer, ce n'est pas ''remuer la boue'' comme on l'entend dire parfois. Et répondre à une exigence de vérité exprimée en France et en Algérie, ce n'est pas rouvrir des cicatrices. C'est au contraire aider à panser les plaies et rapprocher deux peuples meurtris par le poids du silence'', écrira dans l'avant-propos de son livre Florence BEAUGE ajoutant ''Plus encore qu'au ''devoir de mémoire'', je crois, pour ma part au devoir de vérité''.
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