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Quatre ministres face aux barons du monopole

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  • Quatre ministres face aux barons du monopole

    BELAÏZ, DJOUDI, OULD KABLIA ET BENBADA EN GUERRE
    Quatre ministres face aux barons du monopole



    Les ministères de la Justice, du Commerce, de l’Intérieur et des Finances associent leurs efforts pour venir à bout des monopoles et des barons.

    L’Algérie n’a pas hésité à faire appel aux Européens et aux Américains pour améliorer l’efficacité de ses moyens de lutte contre les phénomènes négatifs qui minent son économie. Démanteler les monopoles est l’une des missions assignées à cette nouvelle offensive. Les barons de toutes sortes sont aussi visés. Y compris ceux du trafic de drogue et d’armes. Les réseaux mafieux d’émigration clandestine et de prostitution ne sont pas épargnés.
    Ces phénomènes ne sont pas sans effet sur la vie politique puisqu’ils sont générateurs, à leur tour, de corruption. Du coup, plusieurs départements ministériels s’associent pour tenter de venir à bout des résistances diverses qui empêchent un assainissement de la vie économique et une moralisation de la vie politique.
    Belaïz, Djoudi, Ould Kablia et Benbada se sont unis pour faire face à ces dangers. Chacun des départements apportera sa contribution.
    L’Intérieur déléguera les services de sécurité pour recueillir les plaintes et prendre en filature les personnes soupçonnées de passe-droits et de pratiques contraires aux règles de passation de marché. La Gendarmerie épaulera les policiers dans cette oeuvre même si le corps dépend de la Défense nationale.
    Le ministère des Finances charge l’Inspection générale des finances et les Douanes de traquer les filières du conteneur alors que sa cellule de lutte contre le blanchiment d’argent épluchera les comptes des barons.
    Les banques et les compagnies d’assurances, qui sont sous la tutelle du ministère des Finances seront aussi associées. Les Américains ont été sollicités pour prodiguer leur expertise, notamment pour les Douanes mais pas seulement.
    Le ministère de la Justice est aussi sur les dents. Ce sont les tribunaux qui vont instruire les affaires concernant la corruption, la non-application des règles de passation des marchés et sanctionner fermement lorsque des situations de monopoles sont détectées.
    Et l’on est loin de se limiter à l’huile et au sucre même si l’agroalimentaire est dans le collimateur du gouvernement.
    Le ministère de la Justice a initié plusieurs cycles de formation au profit des magistrats et des fonctionnaires. Les marchés publics, le droit des affaires, la lutte contre le détournement de fonds et l’abus de biens sociaux, les faillites frauduleuses sont autant de thèmes sur lesquels ils doivent être formés. Même Interpol et d’autres partenaires ne sont pas éloignés de cette quête.
    Reste enfin le ministère du Commerce sous la conduite de Mustapha Benbada, que le Premier ministre ne veut pas laisser en pleine jungle. Le département se charge de faire respecter les règles de la concurrence.
    Les Européens ont accordé un budget de 870.000 euros pour une durée de 18 mois afin de booster l’action de diverses institutions.
    La Direction de la concurrence et le Conseil de la concurrence sont concernés par un jumelage. La partie européenne est constituée des autorités de la concurrence de trois pays (France, Italie, Allemagne). Les résultats attendus sont la mise à niveau et le renforcement des moyens humains en matière d’application du droit de la concurrence, y compris pour les autorités de régulation et les juridictions. Le renforcement des relations entre les institutions en charge de la concurrence et des moyens de communication et de sensibilisation en matière d’application des règles de la concurrence est aussi visé.
    Malgré cette offensive juridique et technique, certains experts interrogés restent sceptiques. S’agit-il d’un effet de mode, somme toute passager? s’interrogent-ils. Y a-t-il un pilote dans la maison Algérie capable de coordonner toutes ces actions? En tout cas, si les experts n’ont pas de réponses à ces questions, les officiels n’ont pas d’autre choix que de revoir la législation. Ne serait-ce que parce que les traités internationaux que l’Algérie a ratifiés exige cette manière de faire.
    C’est le cas de l’Accord d’association avec l’Union européenne qui impose, sans aucune ambiguïté, la convergence des règlements avec les lois communautaires des 27 pays membres.
    Il faut s’attendre à plus de sévérité dans les lois si l’Algérie adhère enfin à l’OMC. Nos partenaires n’admettent pas que notre économie et notre commerce soient menés selon des critères archaïques. Les droits de l’homme, aussi, sont sous surveillance.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Quatre ministres face aux barons du monopole

    en somme une opération mains blanches!
    chiche! et allons plus loin, contrôle des avoirs bancaires et immobiliers de nos élus ici et a l'étranger.

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    • #3
      Quatre ministres face aux barons du monopole
      C'est ce qu'on appelle un effet d'annonce au pays de« la3ab hmida, recham hmida». Autrement dit, «des barons face à eux mêmes».
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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      • #4
        chiche! et allons plus loin, contrôle des avoirs bancaires et immobiliers de nos élus ici et a l'étranger.
        il faudrait trouver le moyen d'éviter le transfert illicite de devises...

        l'Etat n'a qu'à autorisé des entreprises privées algériennes à convertir une partie de leurs bénéfices en euros, au niveau des banques algériennes. comme ça plus besoin de mic-mac avec des entrepirses étrangères et ce sera totalement légal.

        le montant convertible pourrait être fonction des impôts payés et du nombre de salariés déclarés avec un plafond bien entendu. pas question de permettre à une entreprise fictive qui ne produit rien de convertir ces dinars en euros ou en dollars... plus besoin de tranférer les devises à l'étranger et surtout, les devises resteront dans le secteur bancaire national.

        qu'est-ce que t'en penses?
        Dernière modification par Neutrino, 20 avril 2011, 17h54.

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        • #5
          en somme une opération mains blanches!
          chiche! et allons plus loin, contrôle des avoirs bancaires et immobiliers de nos élus ici et a l'étranger.
          __________________________________________________ _____

          Il ne faut pas mètre la charrue avant les bœufs ,le problème de la corruption des passe droit et des monopoles est une institution chez nous .
          Il faut y aller étape par étape pour assainir l'économie du pays ,vouloir faire tous et n'importe quoi risque de faire plus de mal que de bien .
          S'est un travail de long halène ,mais rien n'est impossible...

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          • #6
            Le problème avec l'Europe c'est qu'ils ne nous laisseront pas punir les coupables comme il se doit (décapitation ou lynchage public). Droits de l'homme :22:
            __________________________________________________ ___

            Faire la chasse au sorcière serrai une grave erreur ,on a le souvenirs de Boudiaf ,on connais le résultat...!
            Boutef a été plus malin ,quoi que puisse pensé certaine personnes ,depuis qu'il est au pouvoir il a réussi a faire des changements qu'il y a cinq année en arrière étais impossible .
            L'algérie est un pays miné ,si tu marche trot vite sans regardé ou tu met les pieds ,ta toute les chances de sauté sur une mine...

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            • #7
              Il ne faut pas mètre la charrue avant les bœufs

              désolé!mais le contrôle des avoirs de nos élus,est le socle sur lequel devra reposé cet opération anti corruption,on ne va tout de même pas donner le droit a des voleurs, de contrôler d'autres voleurs .
              je tiens a précisé que 90% de nos élus non pas déclarés leurs avoirs, a la prise de leurs fonctions.
              le problème est qu'en procédant étape par étape,le contrevenant, à tout le loisir pour préparé sa fuite.
              ce n'est pas mettre la charrue devant les bœufs,que de vouloir responsabilisé nos élus.

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              • #8
                il faudrait trouver le moyen d'éviter le transfert illicite de devises...

                salut neutrino,je ne suis pas un féru d'économie,mais je pense qu'une batterie de mesures existe déjà pour combattre la fraude fiscal ,ces mesures souffres du manques d'applications, et des moyens destinés a les faire respectées.

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                • #9
                  les barons de l importation? vous savez qui y a derière eux, des generaux qui se partage le gateaux qui s'apelle Algérie. tout ça c 'est du pipeau.

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