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Levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 en Syrie

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  • Levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 en Syrie

    Le gouvernement syrien a adopté mardi un projet de loi abrogeant l'état d'urgence qui était en vigueur depuis 1963, rapporte l'agence de presse officielle.

    Selon un haut responsable, le président Bachar al Assad devra ratifier ce texte avant qu'il n'entre en vigueur mais sa signature devrait être une formalité.
    Ce développement, qui était attendu, survient dans un contexte tendu en Syrie.
    Les forces de sécurité ont ouvert le feu mardi contre des manifestants anti-gouvernementaux à Homs, importante agglomération du centre du pays, faisant au moins 25 blessés, rapportent des opposants.

    À la mi-journée, le centre de cette localité de 700.000 habitants, située à 165 km au nord de la capitale, Damas, ressemblait à une ville fantôme, ses boutiques, marchés et écoles étant tous fermés, précisent-ils.
    La veille, 17 opposants au régime du président Assad, au pouvoir depuis onze ans, avaient été tués lors d'affrontements avec les forces de sécurité.
    Inspirée des révolutions tunisienne et égyptienne, l'agitation a débuté à la mi-mars à Deraa, une ville de l'extrême sud du pays, proche de la frontière jordanienne.
    Ces troubles sont sans aucun précédent pour le régime baassiste au pouvoir à Damas, depuis le soulèvement islamiste de Hama, au nord de Homs, qui avait été écrasé en 1982 par Hafez al Assad, le père de Bachar, au prix de quelque 30.000 morts.

    "LA FIN DU MASSACRE"
    Les slogans 'fédérateurs' des manifestants qui descendent depuis un mois dans les rues des villes sont: "Liberté!" ou "Dieu, la Syrie et la liberté, c'est tout!" A la sortie des grandes prières, des rituels cris d'"Allah Akhbar" (Dieu est grand) ont également été entendus.

    Signe que les autorités n'ont pas l'intention de céder du terrain aux opposants, le ministère de l'Intérieur a présenté lundi soir les troubles comme relevant d'une "insurrection armée" de la part de groupes appartenant à des organisations salafistes, en particulier à Homs et Banias.
    Dans cette dernière localité de l'Ouest, quelque 1.500 manifestants étaient descendus ce week-end dans les rues.
    Selon le principal groupe syrien de défense des droits de l'homme, la répression du mouvement pour la démocratie a fait environ 200 morts depuis près d'un mois.

    A l'Ecole de médecine de Damas, des dizaines d'étudiants ont manifesté mardi pour réclamer "la fin du massacre" mais, selon des opposants, les forces de sécurité sont intervenues pour mettre fin à la manifestation.

    A Deraa, les habitants rapportent que les forces de sécurité, absentes des rues ces derniers jours, avaient fait leur réapparition mardi.
    Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a invité mardi les Syriens a "éviter de prendre part à des défilés, manifestations et protestations", conformément à l'état d'urgence.
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