Lors d'un entretien mercredi avec Nicolas Sarkozy, le chef de l'opposition libyenne demandera au président français une intensification des frappes aériennes sur les troupes de Kadhafi.
Le président français Nicolas Sarkozy recevra ce mercredi vers midi, le chef du Conseil National de Transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, ne devrait cependant pas assister à la réunion.
Nicolas Sarkozy et Moustapha Abdeljalil devraient évoquer ensemble la situation militaire dans le pays, et notamment dans la ville de Misrata bombardée sans relâche pas les forces loyales à Tripoli. Selon nos informations, Abdeljalil demandera au président français une intensification des frappes aériennes sur les troupes de Kadhafi et développera devant lui l'argumentaire dont il avait rédigé une première version, "La liberté a besoin du temps".
Dans cette tribune, publiée par LEXPRESS.fr le 13 avril, le chef l'opposition libyenne énonçait les principes sur lesquels les Libyens libres ne transigeront pas. Selon lui, la coalition internationale qui l'appuie doit aussi se montrer patiente. "Nous avons attendu quarante ans que [l'heure de la liberté] sonne: nous avons besoin d'encore un peu de temps", écrit-il.
Cette visite sera la première du chef de l'opposition libyenne depuis le début de la crise en Libye, mi-février. Et c'est par l'intermédiaire de l'intellectuel Bernard Henri-Levy que cette visite se déroulera, lui qui était, selon le journal, récemment à Benghazi, fief de l'insurrection. Le 9 mars, une délégation du CNT avait déjà été reçue par l'Elysée.
Le 13 avril, le Conseil National de Transition libyen obtenait une reconnaissance internationale devant le groupe de contacts réuni à Doha. Ce mercredi, l'Elysée confirmera son attachement à l'opposition libyenne.
REUTERS/Esam al-Fetori
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