Ferhat Mehenni comptait visiblement profiter des tensions au Moyen‑Orient et au Maghreb pour trouver de nouveaux alliés au MAK et au projet d'autonomie pour la Kabylie. Le leader du MAK effectue depuis quelques jours un voyage aux États‑Unis pour « chercher un soutien diplomatique de l'administration américaine et des Nations Unies pour faire pression sur l'Algérie afin qu'elle accepte un référendum pour l'autonomie », a‑t‑il lui même affirmé, rapporte ce mardi 19 avril la chaîne de télévision Fox News qui relate le voyage de Ferhat Mehenni à Washington.
Sa stratégie pour convaincre les Américains ? Surfer sur la menace terroriste et poser son mouvement comme le rempart nécessaire en Algérie contre Al Qaida au Maghreb Islamique, selon le compte‑rendu de la chaîne américaine. Il a également accusé le pouvoir algérien d’avoir envoyé des mercenaires en Libye et de bloquer les initiatives destinées à renverser Kadhafi.
Aux États‑Unis, Ferhat Mehenni a fait de curieuses demandes d’audience. Il a ainsi demandé à être reçu à la NSA (agence de sécurité nationale, une structure d'espionnage) et au Pentagone (le ministère de la Défense). Mais ses demandes sont restées sans réponse, selon Fox News. Pourquoi un homme politique algérien chercherait‑il à s’entretenir avec les responsables de structures militaires américaines ?
Finalement, Ferhat Mehenni s'est simplement entretenu avec des responsables du Département d'État « à un niveau moins élevé », ajoute la chaîne américaine. Il a également rencontré des membres du Congrès américain, dont certains, semblent a contrario penser que les États‑Unis doivent entretenir des contacts plus importants avec le MAK, considéré par ses interlocuteurs comme un « allié » de l'Occident face à la montée de l'intégrisme.
Mais pour un ancien diplomate américain cité par Fox News, le MAK n'aurait pas suscité beaucoup d'enthousiasme au sein de l'Administration américaine, qui semble plutôt vouloir maintenir ses relations au beau fixe avec l'Algérie en matière de coopération dans la lutte anti‑terroriste.
TSA
Sa stratégie pour convaincre les Américains ? Surfer sur la menace terroriste et poser son mouvement comme le rempart nécessaire en Algérie contre Al Qaida au Maghreb Islamique, selon le compte‑rendu de la chaîne américaine. Il a également accusé le pouvoir algérien d’avoir envoyé des mercenaires en Libye et de bloquer les initiatives destinées à renverser Kadhafi.
Aux États‑Unis, Ferhat Mehenni a fait de curieuses demandes d’audience. Il a ainsi demandé à être reçu à la NSA (agence de sécurité nationale, une structure d'espionnage) et au Pentagone (le ministère de la Défense). Mais ses demandes sont restées sans réponse, selon Fox News. Pourquoi un homme politique algérien chercherait‑il à s’entretenir avec les responsables de structures militaires américaines ?
Finalement, Ferhat Mehenni s'est simplement entretenu avec des responsables du Département d'État « à un niveau moins élevé », ajoute la chaîne américaine. Il a également rencontré des membres du Congrès américain, dont certains, semblent a contrario penser que les États‑Unis doivent entretenir des contacts plus importants avec le MAK, considéré par ses interlocuteurs comme un « allié » de l'Occident face à la montée de l'intégrisme.
Mais pour un ancien diplomate américain cité par Fox News, le MAK n'aurait pas suscité beaucoup d'enthousiasme au sein de l'Administration américaine, qui semble plutôt vouloir maintenir ses relations au beau fixe avec l'Algérie en matière de coopération dans la lutte anti‑terroriste.
TSA
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