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Aircelle célèbre au Maroc son 2000e inverseur de poussée

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  • Aircelle célèbre au Maroc son 2000e inverseur de poussée

    GRAND jour pour Aircelle Maroc. La filiale d’Aircelle SA du groupe Safran reçoit aujourd’hui, sur son site à la technopole de Nouaceur, les dirigeants du groupe Rolls Royce qui vont lui remettre un trophée à l’occasion de la production du 2000e inverseur de poussée BR710 pour la motorisation d’avions d’affaires haut de gamme. Ces inverseurs équipent notamment les GulfstreamV et Bombardier Global Express.
    Le staff du groupe Aircelle SA fait naturellement le déplacement pour la remise du trophée par Rolls Royce. Cette distinction est l’aboutissement d’un long processus entamé depuis la création de la filiale au Maroc, en avril 2005 et surtout depuis le démarrage de la production des inverseurs de poussée BR710 en janvier 2009. « Aujourd’hui, le site de Casablanca est en surveillance autonome complète sans représentant Rolls Royce sur site », explique Benoît Martin-Laprade, directeur général d’Aircelle Maroc. De plus, les produits sont désormais envoyés directement du Maroc vers les clients de Rolls Royce, notamment Gulfstream en Georgie (USA) et Bombardier à Belfast (Irlande). Autre performance, la société est classée par Rolls Royce «class leading». «C’est-à-dire que les délais de livraison ont atteint 98 % à l’heure en 2011 pour la première fois depuis la création de la scorecard Rolls Royce en 2007», ajoute Benoît Martin-Laprade. A noter que l’entreprise Aircelle a reçu le diplôme de finaliste des fournisseurs de l’année pour sa performance supply chain. Avec la production des inverseurs BR710, la filiale marocaine a largement contribué à ce succès.
    Aircelle Maroc réalise ses produits sur un site de six hectares, dont 20.000 m2 de bâtiments industriels. En plus de l’assemblage des composants nacelles et inverseurs de poussée, elle fabrique des pièces en matériaux composites dans une salle dédiée (salle blanche). En 2010, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaire de 67 millions d’euros (850 millions de DH) et les prévisions pour cette année sont de 80 millions d’euros. En terme de production, Aircelle Maroc réalisera en 2011 quelque 500.000 heures dans l’assemblage et les métiers du composite. Elle bénéficie aussi de toutes les certifications: qualité (EN 9100), PART 21 G (aéronautique), ISO 14001 (environnement) et Oliver Wight MRP 2 class A (planification et exécution). A noter que c’est la première unité du groupe Safran à être certifiée Classe A hors de France. C’est aussi, à ce jour, la seule au Maroc, toutes industries confondues.
    Près de 450 salariés, dont 280 opérateurs hautement qualifiés en ateliers, participent à ces performances. En effet, Aircelle Maroc a enrichi l’offre marocaine de sous-traitance aéronautique en l’élevant vers l’excellence. L’entreprise, depuis sa création, a investi quelque 15 millions de DH dans la formation. La compétence des ressources humaines est pour la société une préoccupation permanente. «Cette société de haute technologie fait partie des six centres d’excellence développés par le Groupe Safran», souligne Hamid Benbrahim El Andaloussi, président de la filiale marocaine. L’ouverture imminente de l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) devrait permettre de mettre à la disposition des entreprises qui opèrent dans le secteur une main d’œuvre de très haut niveau.

    leconomiste

  • #2
    bravo

    Près de 450 salariés, dont 280 opérateurs hautement qualifiés en ateliers, participent à ces performances. En effet, Aircelle Maroc a enrichi l’offre marocaine de sous-traitance aéronautique en l’élevant vers l’excellence. L’entreprise, depuis sa création, a investi quelque 15 millions de DH dans la formation. La compétence des ressources humaines est pour la société une préoccupation permanente. «Cette société de haute technologie fait partie des six centres d’excellence développés par le Groupe Safran», souligne Hamid Benbrahim El Andaloussi, président de la filiale marocaine. L’ouverture imminente de l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) devrait permettre de mettre à la disposition des entreprises qui opèrent dans le secteur une main d’œuvre de très haut niveau.
    voilà le plus important; l'élément humain.

    Commentaire

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