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Nucléaire: L'Iran mis en accusation à l'ONU

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  • Nucléaire: L'Iran mis en accusation à l'ONU

    L'AIEA rend son rapport sur le nucléaire iranien e l'agence devrait conclure que l'enrichissement d'uranium n'a pas cessé. L'Iran est mis en accusation et
    il a été demandé que la résolution de l'ONU sur l'Iran soit placée sous le chapitre VII de la Charte et cette résoltion est celle tant attendue et demandée par Condy et l'administration Bush car elle permet de recourir à la force, bien sur la france dit que pour autant cela n'appelle pas obligatoirement des sanctions mmilitaires mais c'est hypocrite de dire cela ou très candide et naîf car c'est ouvrir la boite de pandorre etant donné que la position américaine est très claire et bien affirmée.

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    Le directeur général de l'AIEA, Mohamed El-Baradei, remet, vendredi 28 avril, au Conseil de sécurité de l'ONU un rapport sur le programme nucléaire de l'Iran qui devrait conclure que Téhéran n'a pas suspendu l'enrichissement d'uranium, comme il lui avait été enjoint à la fin mars.

    Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) rendra également compte de la coopération de la République islamique avec les inspecteurs de l'agence de sûreté nucléaire des Nations unies. "Il est difficile d'imaginer que le directeur général [de l'AIEA] puisse publier un rapport positif vendredi", avait estimé l'ambassadeur américain auprès de l'AIEA, Gregory Schulte, mardi à Berlin.

    La demande du Conseil de sécurité n'a pas été assortie de menaces de sanctions, mais les Etats-Unis ont indiqué qu'ils chercheraient à en obtenir, avec l'appui de la France et de la Grande-Bretagne, si l'Iran ne pliait pas. La remise de ce rapport crucial survient alors que, jeudi soir à Sofia (Bulgarie), les Etats-Unis et la France ont exhorté le Conseil de sécurité, dont ils sont membres permanents, à agir rapidement et fermement face au refus de l'Iran de se plier à ses exigences sur son programme nucléaire, alors qu'il lui a été fixé le 28 avril comme date-butoir pour le faire.

    MISES EN GARDE

    Le ministre des affaires étrangères français, Philippe Douste-Blazy, a appelé jeudi à Sofia le Conseil de sécurité des Nations unies à envoyer "un signal rapide et ferme" à l'Iran à propos de ses programmes nucléaires, à la veille d'un rapport crucial de l'AIEA. "La situation est grave et préoccupante", a-t-il estimé, en soulignant que "le rapport que [le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique Mohamed] El-Baradei présentera demain sera déterminant".

    A Paris, un diplomate français a précisé que la France souhaitait que la résolution de l'ONU sur l'Iran soit placée sous le chapitre VII de la Charte, ce qui ouvre la voie à d'éventuelles sanctions. Le chapitre VII de l'ONU autorise le recours à la force, mais cela n'implique pas nécessairement une action militaire, souligne-t-on de source diplomatique. La France est traditionnellement peu encline aux sanctions, "mais il est indispensable de montrer à l'Iran qu'il a franchi la ligne rouge", a déclaré un diplomate.

    La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a pour sa part déclaré que le Conseil de sécurité devra "agir" face au refus de l'Iran de se plier aux exigences de la communauté internationale sur son programme nucléaire."J'espère vraiment que le Conseil de sécurité de l'ONU se décidera à agir", a dit Mme Rice, en jugeant qu'il était clair que l'Iran n'allait pas accéder aux demandes de la communauté internationale pour que Téhéran suspende l'enrichissement d'uranium. "Les Etats-Unis sont de l'avis que pour être crédible le Conseil de sécurité doit évidemment agir", a-t-elle ajouté. Mme Rice a néanmoins réaffirmé que les Etats-Unis espéraient toujours trouver une solution diplomatique à la crise avec l'Iran.

    Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a exprimé jeudi sa préoccupation concernant le dossier nucléaire iranien, affirmant que les ministres des affaires étrangères, réunis à Sofia, en parleraient certainement dans la soirée. "Bien sûr, les pays membres de l'OTAN sont aussi inquiets que vous et moi pouvons l'être à propos de la prolifération nucléaire", a déclaré M. de Hoop Scheffer.

    Par le monde

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