Incroyable, invraisemblable..... Où est passé le Conseil National de Transition (CNT) libyen, présenté comme le seul représentant constitué du peuple insurgé et "reconnu" unilatéralement comme tel, par la seule France, ou dumoins par le tandem sarkozy/BHL ?
Depuis le vote de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU, puis le début de l'intervention armée de la coalition occidentale, ce CNT brille par son absence des scènes libyenne et internationale: pas une déclaration, prise de position, appel, directive, ordre, recommandation ..... à la fois à ses troupes, mais aussi à l'adresse du reste du monde qui assiste par médias interposés, à l'accélération de la guerre civile dans l'ancienne Cyrénaïque.
Et nous ne voyons, ni n'entendons personne dans les médias -à tout le moins hexagonaux- et dans la classe politique, poser cette question cardinale qui en engendre bien d'autres, tant pour ceux qui défendent en ce moment leur vie, leur révolution et leur liberté les armes à la main, que pour nous, Français, qui nous sommes singularisés en recevant ce groupe de quasi-inconnus à l'Elysée et en le bombardant en quelque sorte "gouvernement provisoire" de la Libye démocratique.
Première hypothèse: le silence assourdissant de ce CNT souligne-t-il son caractère "ectoplasmique", en rien représentant du peuple libyen, mais "alibi" sorti de la poche de BHL, ce Malraux du pauvre, pour justifier la tentative sarkozienne -toute inspirée par des considérations de politique intérieure avant Présidentielles- de se refaire une légitimité "droitdel'hommiste" de grand défenseur de la veuve et de l'orphelin ?
Seconde hypothèse: A-t-on (la coalition et la France en tête), intimé l'ordre à ce CNT de la mettre en veilleuse concernant la "révolution" (un mot dangereux et détesté par ceux qui s'approvisionnent en pétrole libyen), pour ne présenter dans l'option militaire mise en oeuvre, qu'une action humanitaire armée et non un soutien clair, net et précis à l'insurrection dont on craint qu'elle ne mette en danger nos intérêts égoïstes ?
En d'autres termes, y-a-t-il actuellement une direction politico-militaire dans le camp de la révolution libyenne, capable à la fois de commander les opérations armées contre les troupes de Kadhafi, mais aussi de tracer la route politique et idéologique devant mener à la victoire ?
On est malheureusement en droit d'en douter.
Et ce doute est tout entier illustré par cette douloureuse question: "Où est passée la +Révolution lybienne+ dont l'échec briserait le Printemps Arabe, porteur de toutes les espérances sociales et démocratiques, dans cette vaste région du monde " ?
Patrick Gabriel
Depuis le vote de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU, puis le début de l'intervention armée de la coalition occidentale, ce CNT brille par son absence des scènes libyenne et internationale: pas une déclaration, prise de position, appel, directive, ordre, recommandation ..... à la fois à ses troupes, mais aussi à l'adresse du reste du monde qui assiste par médias interposés, à l'accélération de la guerre civile dans l'ancienne Cyrénaïque.
Et nous ne voyons, ni n'entendons personne dans les médias -à tout le moins hexagonaux- et dans la classe politique, poser cette question cardinale qui en engendre bien d'autres, tant pour ceux qui défendent en ce moment leur vie, leur révolution et leur liberté les armes à la main, que pour nous, Français, qui nous sommes singularisés en recevant ce groupe de quasi-inconnus à l'Elysée et en le bombardant en quelque sorte "gouvernement provisoire" de la Libye démocratique.
Première hypothèse: le silence assourdissant de ce CNT souligne-t-il son caractère "ectoplasmique", en rien représentant du peuple libyen, mais "alibi" sorti de la poche de BHL, ce Malraux du pauvre, pour justifier la tentative sarkozienne -toute inspirée par des considérations de politique intérieure avant Présidentielles- de se refaire une légitimité "droitdel'hommiste" de grand défenseur de la veuve et de l'orphelin ?
Seconde hypothèse: A-t-on (la coalition et la France en tête), intimé l'ordre à ce CNT de la mettre en veilleuse concernant la "révolution" (un mot dangereux et détesté par ceux qui s'approvisionnent en pétrole libyen), pour ne présenter dans l'option militaire mise en oeuvre, qu'une action humanitaire armée et non un soutien clair, net et précis à l'insurrection dont on craint qu'elle ne mette en danger nos intérêts égoïstes ?
En d'autres termes, y-a-t-il actuellement une direction politico-militaire dans le camp de la révolution libyenne, capable à la fois de commander les opérations armées contre les troupes de Kadhafi, mais aussi de tracer la route politique et idéologique devant mener à la victoire ?
On est malheureusement en droit d'en douter.
Et ce doute est tout entier illustré par cette douloureuse question: "Où est passée la +Révolution lybienne+ dont l'échec briserait le Printemps Arabe, porteur de toutes les espérances sociales et démocratiques, dans cette vaste région du monde " ?
Patrick Gabriel
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