Le groupe Nabni a rendu public, mercredi 20 avril, son deuxième paquet de propositions sur le site Internet de l’initiative, dans lequel figure notamment la création d’un fonds algérie-2050 pour les générations futures. Pour pérenniser ce fonds et le préserver, Nabni propose de l’inscrire dans la prochaine Constitution.
La création d’un fonds Algérie-2050 pour les générations futures fait partie d’une deuxième série de dix propositions mises en ligne ce mercredi sur le site de l’initiative. La création de ce fonds, qui serait mis en place à partir du 1er janvier 2012, sera inscrite dans la prochaine Constitution. « Il s’agit de sécuriser et réserver une partie de la rente des hydrocarbures aux générations de l’après pétrole, pour assurer l’équité d’accès à cette ressource entre les générations et assurer qu’elle continue à bénéficier au développement de l’Algérie au-delà de l’épuisement des réserves (…). Le groupe propose que l’utilisation de ce fonds soit interdite, par la Constitution, avant l’année 2050. Le fonds sera alimenté par les allocations des excédents budgétaires et par une partie des recettes d’exportation d’hydrocarbures « qui ne pourra être inférieure à un seuil de 5 milliards de dollars par an ». « D’ici 2050 on pourrait, à l’instar du fonds norvégien pour les générations futures, utiliser le revenu des placements (et en aucun cas le principal), pour financer des projets ou des actions qui s’inscrivent dans une logique d’amélioration du cadre de vie des générations futures. Des critères éthiques pourraient être introduits pour les placements du fonds », est-il encore indiqué.
Des mesures pour les étudiants
Nabni propose également la création d’un fonds de financement de la mobilité universitaire au profit des étudiants les plus méritants baptisé programme Ibn Khaldoun. « L’objectif est d’accroître les opportunités d’épanouissement des étudiants en ouvrant leurs horizons par des expériences dans d’autres universités, d’abord nationales, puis maghrébines ou étrangères(…)Des disparités en termes de moyens et d’accès au marché du travail existent entre universités des grandes villes du Nord du pays et les villes plus petites, notamment du Sud. Encourager la mobilité estudiantine permettra de donner l’opportunité aux étudiants les plus méritants de passer une année académique dans une autre université », est-il expliqué. Autre mesure en faveur des étudiants : la revalorisation de la bourse d’étudiant pour « l’aligner sur l’augmentation du coût de la vie, et y introduire des incitations à la réussite académique et à l’entrée sur le marché du travail ». Aussi, la bourse doit être doublée pou passer de 1350 DA par mois à 2700 DA pour la première catégorie, de 1200 DA à 2400 DA pour la seconde et de 900 DA à 1800 DA pour la troisième. « Il faut introduire un système d’indexation à l’inflation pour que ce montant soit revu à la hausse annuellement », est-il noté. Pour le groupe Nabni, il est nécessaire de revoir la durée du service national (militaire) qui doit être ramené à 12 mois au lieu de 18 actuellement. «L’objectif est de faciliter la transition vers le marché du travail et réduire la durée entre la fin des études et l’entrée dans la vie active en permettant plus de flexibilité dans les parcours entre formation, Service National et emploi », est-il expliqué.
Plan d’urgence internet
Dans la deuxième fournée de propositions, les animateurs de Nabni mettent sur la table du débat d’autres mesures : un plan d’urgence internet à l’université, exonérer de toutes charges sociales et d’impôt sur le revenu global(IRG) tout nouvel inscrit à la CNAS de moins de 35 ans pendant deux années, lancer le Projet « 20 sur 20 » qui consiste à réduire d’au moins 20 % de la liste des documents requis pour chacun des 20 actes administratifs les plus demandés par les citoyens. Pour rappel, l’initiative Nabni (Notre Algérie Bâtie sur de Nouvelles Idées (NABNI) a été lancée le 13 avril dernier. « Nabni permettra à des algériens de l’intérieur et de la Diaspora, des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des handicapés de proposer des mesures. Chaque mercredi, on mettra sur le site web, dix nouvelles propositions. Nous espérons arriver le 5 juillet 2011 avec un plan de cents mesures. Des mesures mises en œuvre durant l’année du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, c'est-à-dire entre le 5 juillet 2011 et le 5 juillet 2012. Des actions réalisables », nous a expliqué Abdelkrim Boudraa, porte-parole de Nabni.
Maghreb Emergent
La création d’un fonds Algérie-2050 pour les générations futures fait partie d’une deuxième série de dix propositions mises en ligne ce mercredi sur le site de l’initiative. La création de ce fonds, qui serait mis en place à partir du 1er janvier 2012, sera inscrite dans la prochaine Constitution. « Il s’agit de sécuriser et réserver une partie de la rente des hydrocarbures aux générations de l’après pétrole, pour assurer l’équité d’accès à cette ressource entre les générations et assurer qu’elle continue à bénéficier au développement de l’Algérie au-delà de l’épuisement des réserves (…). Le groupe propose que l’utilisation de ce fonds soit interdite, par la Constitution, avant l’année 2050. Le fonds sera alimenté par les allocations des excédents budgétaires et par une partie des recettes d’exportation d’hydrocarbures « qui ne pourra être inférieure à un seuil de 5 milliards de dollars par an ». « D’ici 2050 on pourrait, à l’instar du fonds norvégien pour les générations futures, utiliser le revenu des placements (et en aucun cas le principal), pour financer des projets ou des actions qui s’inscrivent dans une logique d’amélioration du cadre de vie des générations futures. Des critères éthiques pourraient être introduits pour les placements du fonds », est-il encore indiqué.
Des mesures pour les étudiants
Nabni propose également la création d’un fonds de financement de la mobilité universitaire au profit des étudiants les plus méritants baptisé programme Ibn Khaldoun. « L’objectif est d’accroître les opportunités d’épanouissement des étudiants en ouvrant leurs horizons par des expériences dans d’autres universités, d’abord nationales, puis maghrébines ou étrangères(…)Des disparités en termes de moyens et d’accès au marché du travail existent entre universités des grandes villes du Nord du pays et les villes plus petites, notamment du Sud. Encourager la mobilité estudiantine permettra de donner l’opportunité aux étudiants les plus méritants de passer une année académique dans une autre université », est-il expliqué. Autre mesure en faveur des étudiants : la revalorisation de la bourse d’étudiant pour « l’aligner sur l’augmentation du coût de la vie, et y introduire des incitations à la réussite académique et à l’entrée sur le marché du travail ». Aussi, la bourse doit être doublée pou passer de 1350 DA par mois à 2700 DA pour la première catégorie, de 1200 DA à 2400 DA pour la seconde et de 900 DA à 1800 DA pour la troisième. « Il faut introduire un système d’indexation à l’inflation pour que ce montant soit revu à la hausse annuellement », est-il noté. Pour le groupe Nabni, il est nécessaire de revoir la durée du service national (militaire) qui doit être ramené à 12 mois au lieu de 18 actuellement. «L’objectif est de faciliter la transition vers le marché du travail et réduire la durée entre la fin des études et l’entrée dans la vie active en permettant plus de flexibilité dans les parcours entre formation, Service National et emploi », est-il expliqué.
Plan d’urgence internet
Dans la deuxième fournée de propositions, les animateurs de Nabni mettent sur la table du débat d’autres mesures : un plan d’urgence internet à l’université, exonérer de toutes charges sociales et d’impôt sur le revenu global(IRG) tout nouvel inscrit à la CNAS de moins de 35 ans pendant deux années, lancer le Projet « 20 sur 20 » qui consiste à réduire d’au moins 20 % de la liste des documents requis pour chacun des 20 actes administratifs les plus demandés par les citoyens. Pour rappel, l’initiative Nabni (Notre Algérie Bâtie sur de Nouvelles Idées (NABNI) a été lancée le 13 avril dernier. « Nabni permettra à des algériens de l’intérieur et de la Diaspora, des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des handicapés de proposer des mesures. Chaque mercredi, on mettra sur le site web, dix nouvelles propositions. Nous espérons arriver le 5 juillet 2011 avec un plan de cents mesures. Des mesures mises en œuvre durant l’année du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, c'est-à-dire entre le 5 juillet 2011 et le 5 juillet 2012. Des actions réalisables », nous a expliqué Abdelkrim Boudraa, porte-parole de Nabni.
Maghreb Emergent
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