Chirac a reçu la visite de Mahmoud Abbas. Il lui a apporté le soutien de la France et fait part de son intention de plaider en faveur du maintien de l'aide aux Palestiniens ainsi que d'une demande de création d'un fond fiduciaire géré par la BM destiné a payer les salaires des palestiniens.
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Le président français, Jacques Chirac, a indiqué vendredi au leader palestinien, Mahmoud Abbas, que la France allait proposer rapidement à ses partenaires internationaux de créer un fonds fiduciaire géré par la Banque mondiale afin de payer les salaires des 160 000 fonctionnaires palestiniens, a rapporté l'Elysée.
Le chef de l'Etat a invité le Hamas à "rallier les positions prises par la communauté internationale (...), condition essentielle et nécessaire au rétablissement de relations normales" avec le peuple palestinien.
Renouvelant le "soutien de la France" au président de l'Autorité palestinienne, Jacques Chirac a insisté sur l'importance de maintenir le versement de l'aide directe au Palestiniens "pour des raisons humaines" et "politiques".
La France "plaidera son maintien auprès de la communauté internationale, et notamment auprès de l'Union européenne", a-t-il déclaré aux journalistes réunis dans la cour de l'Elysée, avant un entretien avec son hôte qui a duré une heure.
"ENTAMER DES NÉGOCIATIONS AVEC LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN"
Il faudra, pour ce faire, "déterminer les modalités les mieux appropriées pour que la distribution de cette aide soit juste et équitable", a ajouté Jacques Chirac.
Intervenant à sa suite, Mahmoud Abbas a demandé, lui aussi, la poursuite de l'aide américaine et européenne, suspendue depuis l'arrivée du Hamas au pouvoir, fin mars, après sa victoire aux élections législatives de janvier.
"Cela est absolument essentiel (...) pour la vie du peuple palestinien, sinon nous allons au devant d'une catastrophe", a-t-il prévenu. Evoquant le processus de paix, Jacques Chirac a plaidé pour le "rétablissement d'un processus politique négocié, de façon à permettre l'établissement de la paix entre deux Etats vivant côte à côte en paix et en sécurité".
Mahmoud Abbas, à Paris dans le cadre d'une tournée en Europe et au Proche-Orient visant à recueillir des soutiens, a plaidé pour une solution "négociée avec Israël sur la base de la 'feuille de route'" afin de parvenir à "une paix durable" dans la région.
"Nous confirmons ici notre respect le plus total de la légalité internationale, depuis les accords d'Oslo jusqu'à la 'feuille de route' et tous les accords qui ont été conclus entre ces deux étapes", a-t-il déclaré. "Nous sommes en contact avec le gouvernement israélien afin d'entamer des négociations directes avec le nouveau gouvernement, dès qu'il sera créé."
Par le Monde
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Le président français, Jacques Chirac, a indiqué vendredi au leader palestinien, Mahmoud Abbas, que la France allait proposer rapidement à ses partenaires internationaux de créer un fonds fiduciaire géré par la Banque mondiale afin de payer les salaires des 160 000 fonctionnaires palestiniens, a rapporté l'Elysée.
Le chef de l'Etat a invité le Hamas à "rallier les positions prises par la communauté internationale (...), condition essentielle et nécessaire au rétablissement de relations normales" avec le peuple palestinien.
Renouvelant le "soutien de la France" au président de l'Autorité palestinienne, Jacques Chirac a insisté sur l'importance de maintenir le versement de l'aide directe au Palestiniens "pour des raisons humaines" et "politiques".
La France "plaidera son maintien auprès de la communauté internationale, et notamment auprès de l'Union européenne", a-t-il déclaré aux journalistes réunis dans la cour de l'Elysée, avant un entretien avec son hôte qui a duré une heure.
"ENTAMER DES NÉGOCIATIONS AVEC LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN"
Il faudra, pour ce faire, "déterminer les modalités les mieux appropriées pour que la distribution de cette aide soit juste et équitable", a ajouté Jacques Chirac.
Intervenant à sa suite, Mahmoud Abbas a demandé, lui aussi, la poursuite de l'aide américaine et européenne, suspendue depuis l'arrivée du Hamas au pouvoir, fin mars, après sa victoire aux élections législatives de janvier.
"Cela est absolument essentiel (...) pour la vie du peuple palestinien, sinon nous allons au devant d'une catastrophe", a-t-il prévenu. Evoquant le processus de paix, Jacques Chirac a plaidé pour le "rétablissement d'un processus politique négocié, de façon à permettre l'établissement de la paix entre deux Etats vivant côte à côte en paix et en sécurité".
Mahmoud Abbas, à Paris dans le cadre d'une tournée en Europe et au Proche-Orient visant à recueillir des soutiens, a plaidé pour une solution "négociée avec Israël sur la base de la 'feuille de route'" afin de parvenir à "une paix durable" dans la région.
"Nous confirmons ici notre respect le plus total de la légalité internationale, depuis les accords d'Oslo jusqu'à la 'feuille de route' et tous les accords qui ont été conclus entre ces deux étapes", a-t-il déclaré. "Nous sommes en contact avec le gouvernement israélien afin d'entamer des négociations directes avec le nouveau gouvernement, dès qu'il sera créé."
Par le Monde
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