Avec 43% des IDE de l’Afrique du Nord, l’Egypte reste l’un des pays les plus dynamiques de la zone MENA. Les analyses de Crédit Suisse et d’HSBC sur l’économie de ce pays se rejoignent.
La zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) sera l’une des régions qui intéressera le plus les investisseurs en 2008. Les causes vont au-delà de la vitalité et de l’attractivité qui dépassent celles du secteur des hydrocarbures. Les pays de cette région ont identifié les vrais besoins et entamé les réformes nécessaires pour augmenter la participation du secteur privé dans leurs économies, lit-on dans une note de recherche de Crédit Suisse datée du 4 janvier 2008.
Le changement le plus important pour ces pays concerne le climat d’investissement, devenu plus attractif pour les investissements directs étrangers. Ce flux d’investissements étrangers s’établissait à 58 milliards de dollars en 2006 alors qu’il ne dépassait pas 14 milliards en 2003. De même, le PIB connaît une progression réelle de 6,3% en 2006 contre 4,6 au début des années 2000.
L’Egypte attire 30% des investissements directs affectés au continent africain.
L’Egypte, phare du Moyen-Orient L’exemple emblématique de l’essor du Moyen-Orient reste l’Egypte, le pays qui profitera le plus des réformes engagées dans le moyen terme. Le PIB du pays, qui a connu un taux de croissance de 6,8%, devait maintenir ce rythme à 7% à la fin 2007. Autre spécificité de ce pays, 80% des IDE sont engagés dans des secteurs autres que les hydrocarbures.
L’Egypte attire 30% des investissements directs affectés au continent africain et 43% de la part de l’Afrique du Nord. Seuls problèmes, l’inflation qui s’est accéléré, atteignant 9,3% en septembre 2007, et le déficit budgétaire qui culminait à 7,9% en 2006. Pour la banque HSBC, qui élargit sa recherche à l’Europe centrale, au Moyen-Orient et à l’Afrique, les perspectives 2008 sont positives pour le marché des capitaux des pays émergents.
L’étude s’intéresse particulièrement à l’Egypte, créditée d’une forte demande intérieure portée par les secteurs des télécoms et de l’immobilier. Le marché égyptien du mobile a connu une forte extension grâce à une politique tarifaire agressive. Considérant les indicateurs du secteur, la banque a d’ailleurs décidé de revoir à la hausse ses prévisions, en misant sur un taux de pénétration du mobile à 72% d’ici 2010 contre 60% dans les prévisions antérieures.
Ce relèvement des perspectives concerne aussi les valeurs du secteur comme Vodafone Egypte. Autant d’indicateurs reproduits dans d’autres secteurs clés, comme les BTP, et qui placent quasiment ce pays à l’abri de la récession en 2008.
Mohamed B. Fall
Les Afrique
La zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) sera l’une des régions qui intéressera le plus les investisseurs en 2008. Les causes vont au-delà de la vitalité et de l’attractivité qui dépassent celles du secteur des hydrocarbures. Les pays de cette région ont identifié les vrais besoins et entamé les réformes nécessaires pour augmenter la participation du secteur privé dans leurs économies, lit-on dans une note de recherche de Crédit Suisse datée du 4 janvier 2008.
Le changement le plus important pour ces pays concerne le climat d’investissement, devenu plus attractif pour les investissements directs étrangers. Ce flux d’investissements étrangers s’établissait à 58 milliards de dollars en 2006 alors qu’il ne dépassait pas 14 milliards en 2003. De même, le PIB connaît une progression réelle de 6,3% en 2006 contre 4,6 au début des années 2000.
L’Egypte attire 30% des investissements directs affectés au continent africain.
L’Egypte, phare du Moyen-Orient L’exemple emblématique de l’essor du Moyen-Orient reste l’Egypte, le pays qui profitera le plus des réformes engagées dans le moyen terme. Le PIB du pays, qui a connu un taux de croissance de 6,8%, devait maintenir ce rythme à 7% à la fin 2007. Autre spécificité de ce pays, 80% des IDE sont engagés dans des secteurs autres que les hydrocarbures.
L’Egypte attire 30% des investissements directs affectés au continent africain et 43% de la part de l’Afrique du Nord. Seuls problèmes, l’inflation qui s’est accéléré, atteignant 9,3% en septembre 2007, et le déficit budgétaire qui culminait à 7,9% en 2006. Pour la banque HSBC, qui élargit sa recherche à l’Europe centrale, au Moyen-Orient et à l’Afrique, les perspectives 2008 sont positives pour le marché des capitaux des pays émergents.
L’étude s’intéresse particulièrement à l’Egypte, créditée d’une forte demande intérieure portée par les secteurs des télécoms et de l’immobilier. Le marché égyptien du mobile a connu une forte extension grâce à une politique tarifaire agressive. Considérant les indicateurs du secteur, la banque a d’ailleurs décidé de revoir à la hausse ses prévisions, en misant sur un taux de pénétration du mobile à 72% d’ici 2010 contre 60% dans les prévisions antérieures.
Ce relèvement des perspectives concerne aussi les valeurs du secteur comme Vodafone Egypte. Autant d’indicateurs reproduits dans d’autres secteurs clés, comme les BTP, et qui placent quasiment ce pays à l’abri de la récession en 2008.
Mohamed B. Fall
Les Afrique
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