La guerre en Libye se dirige vers une impasse, même si les frappes aériennes de la coalition ont éliminé une partie des forces du régime Kadhafi, estime l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major interarmées des États-Unis.
Photo: AFP/Département de la Défense des É.-U./Chad J. McNeeley
L'amiral Mike Mullen (centre gauche) arrive à Bagdad, le 21 avril 2011.
L'amiral Mullen, le plus haut gradé américain, a fait cette déclaration vendredi lors d'une visite en Irak.
« Nous nous dirigeons certainement vers une impasse. [...] En même temps, nous avons réduit entre 30 % et 40 % du gros des forces terrestres, de ses capacités au sol. Et elles vont continuer à diminuer avec le temps », a-t-il dit en référence aux forces de Mouammar Kadhafi.
L'amiral se fait rassurant quant au rôle des islamistes d'Al-Qaïda dans le mouvement d'opposition au colonel Kadhafi.
« Nous sommes vigilants et attentifs à ce sujet. Je n'ai vu là-bas aucune représentation d'Al-Qaïda », a-t-il déclaré.
Les rebelles, « héros » de John McCain
Pendant ce temps, le sénateur de l'Arizona, John McCain, visite les troupes rebelles en Libye. Arrivé vendredi à Benghazi, le bastion de l'opposition, il a qualifié les rebelles de « héros ».
Photo: AFP/MARWAN NAAMANI
John McCain est le plus important politicien américain à visiter la Libye depuis le début de la rébellion (Benghazi, le 22 avril 2011).
Le candidat défait à l'élection présidentielle de 2008 est arrivé dans le centre de la ville à bord d'un véhicule Mercedes blindé. Il a été accueilli par une cinquantaine de Libyens, certains brandissant le drapeau américain et criant « Libye libre, Kadhafi va-t'en, merci l'Amérique, merci Obama! ».
Le sénateur américain doit rencontrer vendredi des soldats rebelles et les dirigeants du Conseil national de transition, l'aile politique de la rébellion, qui gouvernent de facto l'est de la Libye.
John McCain, le plus haut membre républicain du comité sénatorial des forces armées des États-Unis, est un fervent partisan des opérations militaires en Libye. Il plaide pour que les États-Unis s'engagent à nouveau aux côtés de la coalition internationale, estimant que l'OTAN n'a pas la force de frappe nécessaire.
Le président Barack Obama a en partie répondu à son appel, autorisant l'envoi de deux drones Predator.
Selon Moustafa Awadmady, un rebelle tout juste revenu du front de Brega, dans l'est, « les drones ont frappé avec succès les forces de Kadhafi. Nous voudrions plus d'avions sans pilote ».
John McCain va plus loin. Pour éviter l'impasse évoquée par l'amiral Mullen, il est d'avis que les États-Unis doivent armer les rebelles libyens.
Radio-Canada avecAgence France Presse, Associated Press et Reuters
Photo: AFP/Département de la Défense des É.-U./Chad J. McNeeley
L'amiral Mike Mullen (centre gauche) arrive à Bagdad, le 21 avril 2011.
L'amiral Mullen, le plus haut gradé américain, a fait cette déclaration vendredi lors d'une visite en Irak.
« Nous nous dirigeons certainement vers une impasse. [...] En même temps, nous avons réduit entre 30 % et 40 % du gros des forces terrestres, de ses capacités au sol. Et elles vont continuer à diminuer avec le temps », a-t-il dit en référence aux forces de Mouammar Kadhafi.
L'amiral se fait rassurant quant au rôle des islamistes d'Al-Qaïda dans le mouvement d'opposition au colonel Kadhafi.
« Nous sommes vigilants et attentifs à ce sujet. Je n'ai vu là-bas aucune représentation d'Al-Qaïda », a-t-il déclaré.
Les rebelles, « héros » de John McCain
Pendant ce temps, le sénateur de l'Arizona, John McCain, visite les troupes rebelles en Libye. Arrivé vendredi à Benghazi, le bastion de l'opposition, il a qualifié les rebelles de « héros ».
Photo: AFP/MARWAN NAAMANI
John McCain est le plus important politicien américain à visiter la Libye depuis le début de la rébellion (Benghazi, le 22 avril 2011).
Le candidat défait à l'élection présidentielle de 2008 est arrivé dans le centre de la ville à bord d'un véhicule Mercedes blindé. Il a été accueilli par une cinquantaine de Libyens, certains brandissant le drapeau américain et criant « Libye libre, Kadhafi va-t'en, merci l'Amérique, merci Obama! ».
Le sénateur américain doit rencontrer vendredi des soldats rebelles et les dirigeants du Conseil national de transition, l'aile politique de la rébellion, qui gouvernent de facto l'est de la Libye.
John McCain, le plus haut membre républicain du comité sénatorial des forces armées des États-Unis, est un fervent partisan des opérations militaires en Libye. Il plaide pour que les États-Unis s'engagent à nouveau aux côtés de la coalition internationale, estimant que l'OTAN n'a pas la force de frappe nécessaire.
Le président Barack Obama a en partie répondu à son appel, autorisant l'envoi de deux drones Predator.
Selon Moustafa Awadmady, un rebelle tout juste revenu du front de Brega, dans l'est, « les drones ont frappé avec succès les forces de Kadhafi. Nous voudrions plus d'avions sans pilote ».
John McCain va plus loin. Pour éviter l'impasse évoquée par l'amiral Mullen, il est d'avis que les États-Unis doivent armer les rebelles libyens.
Radio-Canada avecAgence France Presse, Associated Press et Reuters
Commentaire