Nouveaux combats entre la Thaïlande et le Cambodge éloignés du temple de Preah Vihear
REUTERS/Stringer
Par RFI
Au lendemain d'un affrontement armé entre troupes thaïlandaises et cambodgiennes qui ont fait plusieurs morts, de nouvelles escarmouches sont survenues samedi 23 avril 2011 au matin à leur frontière commune. Depuis leur différend, cristallisé autour du temple de Preah Vihear au lendemain de son inscription à la liste du patrimoine mondial de l’ONU en juillet 2008, c'est la première fois que des combats se produisent loin de cette zone contestée. Phnom Penh condamne ces derniers événements qu'il qualifie d'invasion.
Avec notre correspondante à Phnom Penh, Stéphanie Gée
Le scénario est connu. Chaque fois que des hostilités sont déclenchées, les deux voisins en rejettent la responsabilité sur l’autre. Le Cambodge rappelle qu’au cours des derniers mois, la Thaïlande a renforcé sa présence militaire le long de la frontière. Et il dénonce le recours, samedi, aux forces aériennes par l’ennemie.
De meurtriers accrochages en février avaient débouché sur un cessez-le-feu et sur l’accord initial, des deux parties en conflit, d’accueillir sur leur sol des observateurs indonésiens. Dont le pays occupe la présidence tournante de l’Asean dont les deux royaumes sont membres.
Dans des courriers adressés à l’Organisation régionale et au Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie cambodgienne parle « d'acte délibéré d'agression » de la Thaïlande. Lequel expliquerait, selon lui, son refus à finalement voir des observateurs déployés sur son territoire.
Bangkok s’obstine, des négociations bilatérales doivent se poursuivre. Phnom Penh persévère. Seule une médiation extérieure pourrait les sortir de cette impasse, longue bientôt de trois ans.
REUTERS/Stringer
Par RFI
Au lendemain d'un affrontement armé entre troupes thaïlandaises et cambodgiennes qui ont fait plusieurs morts, de nouvelles escarmouches sont survenues samedi 23 avril 2011 au matin à leur frontière commune. Depuis leur différend, cristallisé autour du temple de Preah Vihear au lendemain de son inscription à la liste du patrimoine mondial de l’ONU en juillet 2008, c'est la première fois que des combats se produisent loin de cette zone contestée. Phnom Penh condamne ces derniers événements qu'il qualifie d'invasion.
Avec notre correspondante à Phnom Penh, Stéphanie Gée
Le scénario est connu. Chaque fois que des hostilités sont déclenchées, les deux voisins en rejettent la responsabilité sur l’autre. Le Cambodge rappelle qu’au cours des derniers mois, la Thaïlande a renforcé sa présence militaire le long de la frontière. Et il dénonce le recours, samedi, aux forces aériennes par l’ennemie.
De meurtriers accrochages en février avaient débouché sur un cessez-le-feu et sur l’accord initial, des deux parties en conflit, d’accueillir sur leur sol des observateurs indonésiens. Dont le pays occupe la présidence tournante de l’Asean dont les deux royaumes sont membres.
Dans des courriers adressés à l’Organisation régionale et au Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie cambodgienne parle « d'acte délibéré d'agression » de la Thaïlande. Lequel expliquerait, selon lui, son refus à finalement voir des observateurs déployés sur son territoire.
Bangkok s’obstine, des négociations bilatérales doivent se poursuivre. Phnom Penh persévère. Seule une médiation extérieure pourrait les sortir de cette impasse, longue bientôt de trois ans.
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