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6ème congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies

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  • 6ème congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies

    6ème congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies
    Le président sahraoui appelle l'ONU à assumer ses responsabilités
    Appel à doter la MINURSO d'un mécanisme de protection des droits de l'Homme
    Des militants français des droits de l'homme dénoncent la position de leur pays

    ECOLE DU 27 FEVRIER (camps de réfugiés) - Le président de la République Arabe Sahraouie Démocratique, M. Mohamed Abdelaziz, a réitéré vendredi son appel à l'ONU à assumer son entière responsabilité dans le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental et à doter la MINURSO d'un mécanisme de protection des droits de l'homme.

    Intervenant à l'ouverture du 6ème congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies, M. Abdelaziz a exhorté l'ONU à exercer des pressions sur le Maroc afin de l'amener, a-t-il dit, à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis qui ont été arrêtés avant et après l'agression militaire contre le camp de Gdeim Izik, près d'El Ayoun, et pour que la lumière soit faite aussi sur le sort de plus de 600 disparus sahraouis depuis l'invasion marocaine en 1973.

    "Le Maroc doit cesser sa politique de colonisation et de pillage effréné des ressources naturelles sahraouies", a-t-il souligné, formulant l'espoir que la France ne continue pas à empêcher l'avènement de la paix dans la région.
    "Nous espérons que la France, qui est membre permanent du Conseil de sécurité ne va pas continuer à empêcher la conclusion d'une paix véritable et permanente dans la région", a-t-il lancé, relevant que rien ne justifie la "sélectivité" et les "doubles standards" quand il s'agit des droits de l'homme et des peuples, qui donnent lieu à "des interventions fermes et rapides dans certains cas et l'indifférence voire la complicité avec les coupables dans d'autres".

    Pour M. Abdelaziz, il est clair qu'il n'y a pas de doute que l'instauration de la paix et de la stabilité, du développement et de la prospérité au nord-ouest de l'Afrique passe inéluctablement par une solution démocratique et transparente, et ce, en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance à travers un référendum libre, juste et régulier."Le peuple sahraoui est un peuple digne, fier et orgueilleux. Il a résisté et résiste encore devant les complots coloniaux qui le visent dans son unité et son existence", a-t-il fait remarquer, insistant sur le fait qu'"aucune solution du conflit sahraoui ne pourrait se faire au détriment de la volonté libre et souveraine du propriétaire exclusif du territoire qui est le peuple sahraoui".

    Elargir les prérogatives de la MINURSO
    Les participants aux travaux du 6ème congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont appelé, vendredi, à doter la MINURSO d'un mécanisme de protection des droits de l'Homme sur ce territoire.
    Les participants sahraouis et étrangers, venus de plusieurs pays dont l'Afrique du sud, le Venezuela, Cuba et la Mauritanie, ont dénoncé la détérioration de la situation des droits de l'Homme dans cette région et les crimes "odieux" perpétrés par l'occupant marocain à l'encontre du peuple sahraoui sans défense.

    A cet effet, ils ont appelé les organisations internationales à briser le mur de la honte, érigé par le Maroc dans les années 80 et qui divise le Sahara occidental en deux parties sur plus de 2000 km.
    Lors de cette rencontre intitulée "épopée du camps de Gdim Izik" etorganisée sous le slogan "promotion des femmes sahraouies pour la libération
    et la préservation des acquis", les participantes étrangères ainsi que les Organisations non gouvernementales (ONG) ont exprimé leur solidarité avec le peuple sahraoui, notamment la femme sahraouie qui mène une lutte incessante pour la liberté.

    Dans ce sens, la Secrétaire générale de l'UNFS, Mme. Fatma Mahdi a précisé que le congrès se tient dans des conditions "exceptionnelles", tant sur le plan international, régional que local.
    Evoquant la situation interne, elle a précisé que la question sahraouie traverse une "période difficile sur le plan international" et mène un véritable combat à tous les niveaux pour protéger les droits de l'Homme aussi bien dans ses régions occupées qu'au sud du Maroc.
    Dans ce cadre, elle a dénoncé la position "immorale" de la France en faveur du Maroc et sa consécration de la politique de "deux poids deux mesures" qui domine les relations internationales.

    Les travaux du congres se poursuivent par la présentation et le débat du rapport de l'union pour la période (2009-2011)
    .
    La position de la france fustigée
    Des militants français des droits de l'homme ont fustigé, samedi dans un camp de réfugiés sahraoui, la position de la France sur la question sahraouie, dénonçant en particulier son "parti pris pour le Maroc".
    Venus en délégation s'enquérir de la situation dans les camps de réfugiés sahraouis, près de Tindouf, où ils ont eu à déplorer les conditions difficiles dans lesquels vivent les populations, les militants français ont, par la même occasion, critiqué l'"entêtement de l'Etat français à soutenir les Marocains dans la colonisation d'une terre qui n'est pas la leur".
    "La France n'est pas pour les droits de l'homme, même si au niveau international elle essaie de démontrer le contraire. La France est plutôt pour le droit de l'argent et de l'économie", a déclaré à l'APS, Mireille Mavrides, élue du parti communiste français et présidente du Comité femmes solidaires de Marseille.

    Elle a affiché clairement son opposition à la position française qu'elle qualifie de "scandaleuse" et déclare: "Je suis contre la position de la France qui soutient fermement la position marocaine. Le peuple sahraoui a le droit à l'autodétermination et c'est un droit international et inaliénable".
    L'élue communiste a tenu à préciser que son parti soutenait vivement la cause sahraouie car, a-t-elle souligné, "c'est une cause juste que nous devons défendre notamment dans son volet de droit de l'homme qui est actuellement bafoué".

    Mme Mavrides, qui visite pour la première fois les camps de réfugiés sahraouis, a fait part de son "entière disposition", une fois rentrée au pays, à faire entendre la voix des Sahraouis en général et de la femme sahraouie en particulier, à travers des conférences au sein du parti et dans la société civile.
    "Ce sont des gens qui ont été spolié de leurs droits. Ils n'ont pas le droit d'exister. Ce sont des gens déracinés de leur pays. Nous devons les aider et faire également entendre notre voix au niveau des Nations unies", a-t-elle conclu.

    De son côté, la présidente de la commission arabe des droits humains en France et docteur en psychologie, Mme Violette Daguerre qui visite, elle aussi, pour la première fois les camps des réfugiés, a déploré les conditions "inhumaines" de vie qui y règnent.
    "Je suis choquée de voir qu'il y a encore des gens qui vivent dans ces conditions pour des intérêts politiques et économiques au détriment de tout un peuple", a-t-elle déploré, estimant que "nul n'a le droit de laisser un peuple dans des conditions aussi difficiles, alors qu'il ne demande que son indépendance".

    Elle n'a pas manqué, elle non plus, de s'attaquer à la position française qu'elle juge "inadmissible", tout en soutenant que la position de l'Etat français vis-à-vis du conflit sahraoui "est loin de refléter la position du peuple de France".
    "Les droits de l'homme ne se trouvent pas au niveau du gouvernement mais au sein de la société civile", a-t-elle dit.
    "Le souci des grandes puissances est plutôt économique, stratégique et politique et vont là où les mènent leurs intérêts. Je pense aussi qu'il y a une contradiction entre soumettre un peuple à des conditions de vie difficiles et dans le même temps, dire qu'on est en train de défendre les droits de l'homme". a dit Mme Daguerre.

    Dans ce cadre, elle a appelé les militants français des droits de l'homme à sensibiliser et à informer encore plus le monde. "Nous ne sommes pas ici pour faire les touristes, nous sommes là pour dénoncer et dire ce que nous voyons notamment en matière de conditions de vie difficiles que vivent les Sahraouis" a-t-elle ajouté.

    Par ailleurs, l'universitaire en sciences politiques et relations internationales, Ismaïl Debeche, a estimé que la mission de la Minurso est de défendre et surveiller les droits de l'homme sahraoui et non seulement de tenter d'organiser un référendum d'autodetermination.

    Ce fervent défenseur des droits sahraouis a qualifié la mission des Nations unies au Sahara occidental d'échec dans la mesure où elle tarde, a-t-il dit, à instaurer le mécanisme de défense des droits de l'homme des Sahraouis, estimant que "si les autorités marocaines n'avaient rien à cacher, elles auraient été les premières à en demander la mise en place".
    "Il n'est pas normal que l'ONU parle de droits de l'homme à l'échelle internationale au moment où elle les occulte avec le peuple sahraoui. C'est inacceptable", a-t-il déploré, exprimant son voeu de voir cette institution répondre à l'appel des Sahraouis pour l'élargissement de la mission de la Minurso en matière de droits de l'homme.
    Une délégation de 92 élus et représentants de la société civile française est arrivée vendredi a Tindouf en visite de solidarité dans les camps des réfugiés sahraouis.

    Cette visite, quatrième du genre, intervient à la veille de la tenue d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU autour du conflit du Sahara occidental. De nombreuses voix se son exprimées dernièrement pour exiger d'élargir la mission du MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental) à la surveillance et la protection des droits de l'homme dans ce territoire.

    Cette visite, qui coïncide avec la tenue du congrès national de l'union des femmes sahraouies, permettra a la délégation de visiter les camps de réfugiés du 27 février et d'Aousserd, ainsi que de se rendre près du "mur de la honte" érigé par l'armée marocaine dans les années 80 et qui divise le Sahara occidental en deux parties.


    APS

  • #2
    6ème congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies
    Le président sahraoui appelle l'ONU à assumer ses responsabilités
    Appel à doter la MINURSO d'un mécanisme de protection des droits de l'Homme
    Des militants français des droits de l'homme dénoncent la position de leur pays

    tiens !
    aprés avoir envoyé tous les hommes au casse pipe chez tonton kadafi , abdelaziz amuse la galerie en empechant les femmes d'aller vaquer à leur besogne quotidienne !

    mr abdelaziz , ce n'est pas ainsi qu'on fait prevaloir sa cause .
    Il faut d'abord qu'elle existe, helas ce n'est pas votre cas .

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    • #3
      circulez ya rien a voir c'est terminé prochaine discussion dans un an

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      • #4
        Pauvres femmes embrigadées depuis 35 ans, emprisonnées dans des tentes de fortunes sous un soleil de plomb !
        Des charlatants du polizéro leur promettent des lendemain d'indépedance !
        Ils savent que cela ne se produira jamais mais bon ils ne les relacheront pas pour autant vu qu'ils représentent des mannes financière en termes d'aides humanitaires finiront sur les étals des marchés maliens et mauritaniens pour enrichir abdelaziz et sa clique !
        Dernière modification par ROUMI, 23 avril 2011, 21h33.

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