Le parti du président yéménite Ali Abdallah Saleh a accepté le plan de sortie de crise du Conseil de coopération du Golfe. Ce plan prévoit une démission du président dans un délai d'un mois et la formation d'un gouvernement d'union nationale.
AFP - Le parti présidentiel au Yémen a accepté le plan de sortie de crise présenté par les monarchies du Golfe et prévoyant un départ du président Ali Abdallah Saleh, réclamé par l'opposition, a annoncé samedi un haut responsable du parti.
"Le CPG (Congrès populaire général, au pouvoir) et ses alliés ont accepté l'initiative du CCG (Conseil de coopération du Golfe) dans son intégralité", a déclaré à l'AFP Soltane al-Barakani, secrétaire général adjoint du CPG et chef du bloc parlementaire de ce parti.
Pour sortir de la crise, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations.
Le président devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard.
Vendredi, M. Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, avait affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel.
AFP - Le parti présidentiel au Yémen a accepté le plan de sortie de crise présenté par les monarchies du Golfe et prévoyant un départ du président Ali Abdallah Saleh, réclamé par l'opposition, a annoncé samedi un haut responsable du parti.
"Le CPG (Congrès populaire général, au pouvoir) et ses alliés ont accepté l'initiative du CCG (Conseil de coopération du Golfe) dans son intégralité", a déclaré à l'AFP Soltane al-Barakani, secrétaire général adjoint du CPG et chef du bloc parlementaire de ce parti.
Pour sortir de la crise, le CCG a proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations.
Le président devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard.
Vendredi, M. Saleh, dont le mandat court jusqu'en 2013, avait affirmé qu'il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu'il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d'un processus ordonné et constitutionnel.
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