Résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental (texte intégral)
Le Conseil de sécurité a prorogé, ce matin, jusqu’au 31 octobre 2006, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Dans le préambule de la résolution 1675, adoptée à l’unanimité, le Conseil demande à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’ONU pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique.
L’impasse en question a été dénoncée aujourd’hui dans les déclarations des représentants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Danemark, du Japon, de l’Argentine, de la France, de la Slovaquie et de la République-Unie de Tanzanie.
Pour l’examen de cette question, le Conseil était saisi du rapport du Secrétaire général* qui souligne que, devant l’impasse actuelle, la seule solution est de recourir à des négociations directes, sans conditions préalables. Négocier sans condition préalable, précise Kofi Annan, signifie que le Front Polisario n’a pas à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental avant d’examiner la question de l’autonomie devant être « accordée » par le Maroc. L’objectif des négociations doit être d’accomplir ce qu’aucun plan ne peut accomplir, à savoir trouver un compromis entre la légalité internationale et la réalité politique susceptible de se traduire par une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable assurant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Le Secrétaire général précise aussi que le principal obstacle ne vient pas seulement des positions adoptées par les parties mais aussi des forces extérieures à la région qui militent contre l’option des négociations. Tant que le Sahara occidental n’aura pas une place plus importante dans leurs priorités politiques, nombre de pays estimeront que le statu quo est plus tolérable que l’une quelconque des solutions envisageables.
Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004 et 1598 (2005) du 28 avril 2005, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la charte des Nations unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolues aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux Etats de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique, Ayant examiné le rapport du secrétaire général en date du 19 avril 2006 (S/2006/249),
1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés.
2. Engage les Etats membres à envisager de verser des contributions pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les contacts entre les membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial.
3. Prie le secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la MINURSO.
4. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2006.
5. Décide de rester saisi de la question».
[J.Independant]
[Le communique de presse de l'ONU]
[Resolution 1675 du conseil de securite]
[La retransmission des interventions au conseil de securite]
Le Conseil de sécurité a prorogé, ce matin, jusqu’au 31 octobre 2006, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Dans le préambule de la résolution 1675, adoptée à l’unanimité, le Conseil demande à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’ONU pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique.
L’impasse en question a été dénoncée aujourd’hui dans les déclarations des représentants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Danemark, du Japon, de l’Argentine, de la France, de la Slovaquie et de la République-Unie de Tanzanie.
Pour l’examen de cette question, le Conseil était saisi du rapport du Secrétaire général* qui souligne que, devant l’impasse actuelle, la seule solution est de recourir à des négociations directes, sans conditions préalables. Négocier sans condition préalable, précise Kofi Annan, signifie que le Front Polisario n’a pas à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental avant d’examiner la question de l’autonomie devant être « accordée » par le Maroc. L’objectif des négociations doit être d’accomplir ce qu’aucun plan ne peut accomplir, à savoir trouver un compromis entre la légalité internationale et la réalité politique susceptible de se traduire par une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable assurant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Le Secrétaire général précise aussi que le principal obstacle ne vient pas seulement des positions adoptées par les parties mais aussi des forces extérieures à la région qui militent contre l’option des négociations. Tant que le Sahara occidental n’aura pas une place plus importante dans leurs priorités politiques, nombre de pays estimeront que le statu quo est plus tolérable que l’une quelconque des solutions envisageables.
Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004 et 1598 (2005) du 28 avril 2005, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la charte des Nations unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolues aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux Etats de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique, Ayant examiné le rapport du secrétaire général en date du 19 avril 2006 (S/2006/249),
1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés.
2. Engage les Etats membres à envisager de verser des contributions pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les contacts entre les membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial.
3. Prie le secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la MINURSO.
4. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2006.
5. Décide de rester saisi de la question».
[J.Independant]
[Le communique de presse de l'ONU]
[Resolution 1675 du conseil de securite]
[La retransmission des interventions au conseil de securite]
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