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Sarkozy reconnaît les insurgés libyens en contrepartie du pétrole

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  • Sarkozy reconnaît les insurgés libyens en contrepartie du pétrole


    Un document classé secret révèle l’existence il y a 18 ans de contact secret entre des opposants libyens et des officiels français, notamment le ministre actuel des affaires étrangères, Alain Juppé, qui occupait le même poste en 1993
    • Selon le document, dont Ennahar détient une copie, daté du 28 juillet 1993, Alain Juppé, alors ministre des affaires étrangères sous Mitterrand, s’adressait au chef de l’opposition libyenne en personne et en sa qualité de président du front national libyen, par le biais d’une correspondance officielle de la république française. Une reconnaissance officielle par la France de l’opposition libyenne et son soutien.
    • Juppé, qui est revenu il y a quelques semaine pour diriger la diplomatie française, suite au scandale du soutien de Paris au régime de Benali en Tunisie, répondant par une correspondance officielle au chef de l’opposition libyenne Mohamed El Makrif, secrétaire général du front national libyen, en réponse à une correspondance de ce dernier le félicitant pour sa désignation au poste de ministre des affaires étrangères en été 1993.
    • Selon le même document, Juppé remercie l’opposant libyen pour des informations secrètes fournies par ce dernier sur le régime de Kadhafi, mais refuse sa demande dont la teneur n’a pas été mentionnée, lui expliquant que la France refuse de s’ingérer dans les affaires internes de la Libye.
    • Un deuxième document révèle le secret de la reconnaissance par la France du Conseil National de Transition (CNT) libyen, comme seul représentant du peuple libyen. Le document révèle aussi qu’il y avait un accord préalable entre le CNT par la France selon lequel la France aurait 35% du pétrole libyen en contrepartie de sa reconnaissance et de son soutien et de son aide par tous les moyens pour le reversement du régime de Kadhafi.
    • Le document daté du 3 avril dernier, adressé aux chefs politiques du Qatar et des Emirates Arabes, ainsi que du SG de la Ligue Arabe, Amr Moussa, stipule que le CNT avait chargé un de ses membres pour signer des accords avec le gouvernement français portant sur l’octroi de 35% du pétrole libyen à la France en contrepartie de l’aide et du soutien de celle-ci à l’opposition libyenne.
    • L’opposition libyenne demande aussi au Qatar de lui fournir les armes, aux termes d’un accord conclu entre les deux parties auparavant.
    • Ennahar/ Ismaïl Fellah
    • Le président français Nicolas Sarkozy a donné au Conseil national de transition (CNT) libyen son "accord de principe" pour une visite à Benghazi, et est favorable au dégel de fonds libyens en faveur du CNT, a-t-on appris vendredi à l'Elysée
    • Benghazi, dans l'est de la Libye, est le bastion de l'insurrection contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
    • La présidence française a fait ces annonces deux jours après la visite à Paris de Moustapha Abdeljalil, président du CNT, l'instance représentant la rébellion.
    • "Nous avons invité le président français à venir en visite à Benghazi, je pense que ce serait très important pour le moral de la révolution", avait alors déclaré M. Abdeljalil. "Il a accepté (...), mais aucune date n'a été définie", avait-il ajouté.
    • La présidence française avait alors confirmé l'invitation, mais pas la réponse favorable de Nicolas Sarkozy.
    • Les dates et les modalités de ce déplacement n'ont pas été arrêtées, a-t-on précisé vendredi à l'Elysée.
    • Le chef de l'Etat français est en outre favorable au dégel de fonds libyens en faveur du CNT, a-t-on ajouté de même source.
    • La France a été le premier pays à reconnaître le CNT comme interlocuteur libyen légitime, lorsque Nicolas Sarkozy avait reçu le 10 mars à l'Elysée trois émissaires de la rébellion libyenne.
    • S'agissant de la fourniture d'armes à la rébellion, Paris exclut totalement de le faire. En revanche, Paris considère qu'il n'est pas illégal que d'autres pays donnent des armes à la rébellion qui "protège la population civile".
    • Pour Paris, cela est conforme au paragraphe 4 de la résolution 1973 de l'ONU qui permet à la population libyenne de se défendre contre les forces du colonel Kadhafi.
    • Ennaharonline
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