Il en faudrat beaucoup pour efffacer les insultes vécu par les Algériens ces derniers mois et tout récemment .
Très mal informé , les Francais et surtout ceux qui tendait l'oreille a josé Garcon et aux journal LIBERATION devrait lire aussi cet éditorial du journal l'expression .
Très mal informé , les Francais et surtout ceux qui tendait l'oreille a josé Garcon et aux journal LIBERATION devrait lire aussi cet éditorial du journal l'expression .
L´ÉDITORIAL DU 29/04/2006
Le réveil du Medef
29 avril 2006 - Page : 3
Une énième délégation du Medef est encore annoncée à Alger ces jours-ci. Des années de palabres sans fin. Pas le moindre frémissement de l’arrivée significative des investisseurs français tant mise en avant. Cette fois, précise le communiqué du Medef, «l’ouverture à l’international» de l’économie algérienne est «inquiétante» et pousse les Français à devoir «aller plus loin et plus vite». Une inquiétude causée par la vague d’implantation dans notre pays des sociétés asiatiques, et par les Etats-Unis qui sont de plus en plus entreprenants.
Il s’agit dès lors pour le Medef de «lever les derniers obstacles et de renforcer notre présence en Algérie», précise le communiqué. Ainsi donc, la menace de voir la «chasse gardée» prise par d’autres fait bouger les Français. Investir pour eux c’est occuper la place. Cela a au moins le mérite d’être clair.
Par là, le patronat français nous confirme qu’il fait plus de la politique et accessoirement des opérations économiques. Car si l’Algérie est économiquement attirante, elle l’a été avant l’arrivée des Asiatiques. Avant celle des Américains. Et qui mieux que les Français pour le savoir?
En réalité, le Medef a une démarche européenne. Et jusque-là l’Europe ne nous a pas réussi. L’Accord d’association que nous avons signé avec elle s’est avéré vicié. Il ne profite qu’à Bruxelles.
Et si le Medef décide aujourd’hui de s’intéresser à l’Algérie, c’est certainement pour sauver ce qui peut l’être. Mais sûrement pas à notre profit.
Le grossier aveu du Medef «pour contrer les Américains» est d’une gaucherie telle qu’il fait peine à entendre.
Il faudrait que Parisot, numéro un du Medef fasse la pédagogie nécessaire à ses pairs pour leur expliquer que l’Algérie de 2006 n’est plus celle de 1830.
Partis du néant dans lequel les avait plongés la colonisation, les Algériens ont mis les bouchées doubles et sont entrés dans la modernité d’où il est difficile de leur raconter des sornettes. Et l’Algérie ne sera plus la «chasse gardée» de quiconque.
Les affaires sont les affaires, dit-on. On ne se fait pas de cadeau dans ces milieux-là. Alors, les bienveillants discours de nos amis du Medef n’endorment que ceux qui le veulent bien.
L’Algérie est un marché fabuleux. Au Medef on le savait. Mais ils étaient persuadés d’être les seuls à le savoir. Donc qu’ils pouvaient traîner les pieds. Histoire de se faire désirer et faire monter la surenchère. C’est raté.
Ceci dit, la délégation annoncée est la bienvenue. Le thé lui sera offert.
Quant à l’investissement, il faudra se soumettre à la loi de l’offre et de la demande.
A la fluctuation du marché. business is business!
Zouhir MEBARKI
Le réveil du Medef
29 avril 2006 - Page : 3
Une énième délégation du Medef est encore annoncée à Alger ces jours-ci. Des années de palabres sans fin. Pas le moindre frémissement de l’arrivée significative des investisseurs français tant mise en avant. Cette fois, précise le communiqué du Medef, «l’ouverture à l’international» de l’économie algérienne est «inquiétante» et pousse les Français à devoir «aller plus loin et plus vite». Une inquiétude causée par la vague d’implantation dans notre pays des sociétés asiatiques, et par les Etats-Unis qui sont de plus en plus entreprenants.
Il s’agit dès lors pour le Medef de «lever les derniers obstacles et de renforcer notre présence en Algérie», précise le communiqué. Ainsi donc, la menace de voir la «chasse gardée» prise par d’autres fait bouger les Français. Investir pour eux c’est occuper la place. Cela a au moins le mérite d’être clair.
Par là, le patronat français nous confirme qu’il fait plus de la politique et accessoirement des opérations économiques. Car si l’Algérie est économiquement attirante, elle l’a été avant l’arrivée des Asiatiques. Avant celle des Américains. Et qui mieux que les Français pour le savoir?
En réalité, le Medef a une démarche européenne. Et jusque-là l’Europe ne nous a pas réussi. L’Accord d’association que nous avons signé avec elle s’est avéré vicié. Il ne profite qu’à Bruxelles.
Et si le Medef décide aujourd’hui de s’intéresser à l’Algérie, c’est certainement pour sauver ce qui peut l’être. Mais sûrement pas à notre profit.
Le grossier aveu du Medef «pour contrer les Américains» est d’une gaucherie telle qu’il fait peine à entendre.
Il faudrait que Parisot, numéro un du Medef fasse la pédagogie nécessaire à ses pairs pour leur expliquer que l’Algérie de 2006 n’est plus celle de 1830.
Partis du néant dans lequel les avait plongés la colonisation, les Algériens ont mis les bouchées doubles et sont entrés dans la modernité d’où il est difficile de leur raconter des sornettes. Et l’Algérie ne sera plus la «chasse gardée» de quiconque.
Les affaires sont les affaires, dit-on. On ne se fait pas de cadeau dans ces milieux-là. Alors, les bienveillants discours de nos amis du Medef n’endorment que ceux qui le veulent bien.
L’Algérie est un marché fabuleux. Au Medef on le savait. Mais ils étaient persuadés d’être les seuls à le savoir. Donc qu’ils pouvaient traîner les pieds. Histoire de se faire désirer et faire monter la surenchère. C’est raté.
Ceci dit, la délégation annoncée est la bienvenue. Le thé lui sera offert.
Quant à l’investissement, il faudra se soumettre à la loi de l’offre et de la demande.
A la fluctuation du marché. business is business!
Zouhir MEBARKI
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