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Accusations du CNT libyen :Le désaveu de la Ligue arabe
Accusations du CNT libyen contre l’Algérie Le désaveu de la Ligue arabe confirme le «non fondement» des rumeurs
Le rejet de la «supposée» plainte du Conseil national de transition (CNT) par la Ligue arabe confirme que les accusations de présence de «mercenaires algériens» en Libye est «sans fondement», selon le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.
Les accusateurs «ne disposent d’aucune preuve parce que les informations indiquées dans leur papier (plainte) parlent d’un mouvement aérien ordinaire, civil et militaire, qui existait déjà avant la promulgation de la résolution du Conseil de sécurité dont le but est d’évacuer seulement les ressortissants algériens et étrangers», a expliqué M. Medelci dans un entretien au quotidien «Echourouk», rappelant que ces tentatives d’impliquer l’Algérie sont restées vaines et renforcent par là même la position de l’Algérie.Rappelant le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d’autrui dont la diplomatie algérienne fait sienne, le chef de la diplomatie algérienne réitère la position de l’Algérie, qui ne s’est alignée sur aucune des positions des antagonistes.
Medelci considère, concernant la solution envisagée par l’Algérie au conflit libyen, que l’Union africaine «est la seule à pouvoir négocier avec les deux parties en Libye». Le ministre a laissé entendre, dans le même ordre d’idées, qu’une solution est «possible» sans le départ de Kadhafi, estimant, néanmoins que ce départ «ne doit pas être une condition préalable au règlement politique du conflit». Par ailleurs, Medelci a affiché des craintes «réelles» quant à l’enlisement de la situation en Libye, d’autant que les groupes terroristes se réclamant d’Al Qaïda ont annoncé la création de 5 émirats sur le sol libyen, ce qui aura une influence «substantielle» sur la stabilité de la région du Sahel, déjà vulnérable par le climat d’insécurité qui règne depuis plusieurs années.
Il affirmé, à ce propos, que la responsabilité de l’Algérie est de prendre les dispositions qui s’impose pour sécuriser la bande frontalière du Sahel. «Et notre responsabilité diplomatique est d’alerter les parties concernées pour faire de la lutte antiterroriste une préoccupation de toute la communauté internationale», a-t-il précisé. Interrogé sur la possibilité qu’une révolte populaire à la libyenne, le ministre s’est voulu rassurant en affirmant : «Le peuple algérien a choisi d’autres moyens (de révolte), et a connu par le passé des révoltes similaires à celles vécues par les pays arabes.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes en Algérie.» Pour le ministre algérien, la plupart des «problèmes» que connaît l’Algérie actuellement émanent des moyens (financiers) dont elle dispose. Le défi qui s’offre à l’Algérie, selon Medelci, est contenu dans la question suivante : «Comment répartir ces moyens équitablement entre toutes les franges de la société afin de satisfaire toutes les revendications. Au sujet des réformes politiques annoncées par le Président de la République le 15 avril dernier, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que ces réformes sont l’émanation d’une volonté du Président de poursuivre les réformes déjà engagées pour satisfaire la volonté du peuple.
Concernant la réouverture des frontières terrestres algéro-marocaines, le ministre n’a pas écarté cette possibilité, d’autant, selon ses dires, que deux pays tels que l’Algérie et le Maroc ne peuvent interagir éternellement avec des frontières fermées. «La réouverture des frontières est inéluctable, mais avant cela, il faut créer les conditions idoines», a observé Mourad Medelci, soulignant que la dynamique de la coopération entre les deux pays enregistrée ces derniers mois dans les secteurs stratégiques pourrait amener à rouvrir les frontières.
Par Yazid Ferhat
Le rejet de la «supposée» plainte du Conseil national de transition (CNT) par la Ligue arabe confirme que les accusations de présence de «mercenaires algériens» en Libye est «sans fondement», selon le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.
Les accusateurs «ne disposent d’aucune preuve parce que les informations indiquées dans leur papier (plainte) parlent d’un mouvement aérien ordinaire, civil et militaire, qui existait déjà avant la promulgation de la résolution du Conseil de sécurité dont le but est d’évacuer seulement les ressortissants algériens et étrangers», a expliqué M. Medelci dans un entretien au quotidien «Echourouk», rappelant que ces tentatives d’impliquer l’Algérie sont restées vaines et renforcent par là même la position de l’Algérie.Rappelant le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d’autrui dont la diplomatie algérienne fait sienne, le chef de la diplomatie algérienne réitère la position de l’Algérie, qui ne s’est alignée sur aucune des positions des antagonistes.
Medelci considère, concernant la solution envisagée par l’Algérie au conflit libyen, que l’Union africaine «est la seule à pouvoir négocier avec les deux parties en Libye». Le ministre a laissé entendre, dans le même ordre d’idées, qu’une solution est «possible» sans le départ de Kadhafi, estimant, néanmoins que ce départ «ne doit pas être une condition préalable au règlement politique du conflit». Par ailleurs, Medelci a affiché des craintes «réelles» quant à l’enlisement de la situation en Libye, d’autant que les groupes terroristes se réclamant d’Al Qaïda ont annoncé la création de 5 émirats sur le sol libyen, ce qui aura une influence «substantielle» sur la stabilité de la région du Sahel, déjà vulnérable par le climat d’insécurité qui règne depuis plusieurs années.
Il affirmé, à ce propos, que la responsabilité de l’Algérie est de prendre les dispositions qui s’impose pour sécuriser la bande frontalière du Sahel. «Et notre responsabilité diplomatique est d’alerter les parties concernées pour faire de la lutte antiterroriste une préoccupation de toute la communauté internationale», a-t-il précisé. Interrogé sur la possibilité qu’une révolte populaire à la libyenne, le ministre s’est voulu rassurant en affirmant : «Le peuple algérien a choisi d’autres moyens (de révolte), et a connu par le passé des révoltes similaires à celles vécues par les pays arabes.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes en Algérie.» Pour le ministre algérien, la plupart des «problèmes» que connaît l’Algérie actuellement émanent des moyens (financiers) dont elle dispose. Le défi qui s’offre à l’Algérie, selon Medelci, est contenu dans la question suivante : «Comment répartir ces moyens équitablement entre toutes les franges de la société afin de satisfaire toutes les revendications. Au sujet des réformes politiques annoncées par le Président de la République le 15 avril dernier, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que ces réformes sont l’émanation d’une volonté du Président de poursuivre les réformes déjà engagées pour satisfaire la volonté du peuple.
Concernant la réouverture des frontières terrestres algéro-marocaines, le ministre n’a pas écarté cette possibilité, d’autant, selon ses dires, que deux pays tels que l’Algérie et le Maroc ne peuvent interagir éternellement avec des frontières fermées. «La réouverture des frontières est inéluctable, mais avant cela, il faut créer les conditions idoines», a observé Mourad Medelci, soulignant que la dynamique de la coopération entre les deux pays enregistrée ces derniers mois dans les secteurs stratégiques pourrait amener à rouvrir les frontières.
Par Yazid Ferhat
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