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Journée d’études sur les personnes âgées en Algérie

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  • Journée d’études sur les personnes âgées en Algérie

    Considérée comme jeune ? La population algérienne n’a, à ce jour, en matière de vieillissement, que très peu retenu l’attention des autorités et des sociologues en Algérie

    Or, selon l’exposé de Mme Bouaziz Karima, universitaire, donné, lundi, lors de la journée d’études sur le "Vieillissement de la population et la question des personnes âgées en Algérie", organisée par le département des Sciences sociales de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, si le taux des personnes âgées de plus de 60 ans était de 7.5 % de la population totale en 2010, il passera à 41.7 % en 2030 et à 22 % en 2050.

    L’intervenante précise que le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans passera de 1966 à 2030 de 805474 à 6.7 millions de personnes, soit une augmentation de plus de 731%.

    Cette ascension vertigineuse de la courbe des personnes âgées s’explique, d’après la conférencière, par l’allongement de la durée de vie des Algériens, la baisse de la fécondité et l’arrivée à l’âge de 60 ans et plus, de la génération baby boom des années 70 et 80 vers 2030 et 2040.

    Dans une conférence intitulée " le contexte et les conséquences du vieillissement en Algérie ", Mme Hammoud leila, universitaire, fait remarquer que d’ici à 2040, soit dans moins de 30 ans, il y aura en Algérie plus de personnes âgées de 60 ans que de jeunes de moins de 20 ans.

    La rencontre, souligne Mme Baa Saliha, universitaire, présidente de l’organisation de la journée d’études, a pour objectif, justement, de traiter les différents aspects de la personne âgée, c'est-à-dire les aspects médicaux, sociologiques, psychologiques et aussi institutionnels.

    Cette journée d’études est surtout destinée aux étudiants en sociologie et en psychologie pour les sensibiliser sur les problématiques que pourraient soulever le vieillissement de la population algérienne sur le plan social, sanitaire et économique,afin de susciter chez eux l’intérêt pour la recherche dans ce domaine et les inciter même à choisir le vieillissement de la population , thème de leur mémoire de licence ou de master.

    Durant la journée d’études, il y a eu pas moins de 8 communications données par des universitaires, des médecins et des responsables d’institutions en charge des personnes âgées. Les thèmes traités vont de la démographie et du vieillissement allant jusqu’à la maltraitance, l’intégration et la marginalisation des personnes âgées en passant, entre autres, par la prose en charge sur le plan psychologique et social, les foyers pour personnes âgées et ou handicapées et prise en charge familiale.

    Pour les concernés, c'est-à-dire les personnes âgées elles-mêmes, la conférence qui présente un intérêt immédiat et concret est sans doute celle donnée par M. Mezhoud Amirouche, chef de service à la Caisse nationale des retraites (CNR) et qui a pour sujet alléchant " Action sociale et aide à domicile en direction des retraités ".

    L’intervenant, après avoir indiqué que le nombre total des retraités de la wilaya, toutes catégories confondues, c'est-à-dire les retraites anticipées, les retraites proportionnelles sans condition d’âge et les retraites à 60 ans s’élève à plus de 56000, met l’accent sur le fait qu’en plus de jouer son rôle habituel et essentiel qui est la gestion des dossiers de retraites et d’assurer le paiement régulier des pensions, la CNR a lancé à partir du deuxième trimestre 2003, en direction de trois catégories de retraités : les invalides, les handicapés et les plus de 70 ans , dont le total s’élève à près de 5000 retraités, l’opération dite d’aide et d’assistance à domicile.

    Cette action consiste, précise le cadre de la CNR, en le maintien de l’avantage de 40 % pour tierce personne accorder par la CNAS avant la mise à la retraite du concerné et, après visite du retraité à son domicile par une assistante sociale, l’accompagnement administratif, l’obtention de fauteuils roulants, l’obtention de l’accord de principe pour les cures thermales, l’obtention de matelas anti-escarres et l’obtention d’appareils auditifs.Le souhait de la caisse des retraites, note l’intervenant, est d’avoir plus de moyens pour venir en aide à plus de personnes âgées.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    60 ans était de 7.5 % de la population totale en 2010, il passera à 41.7 % en 2030
    Déjà que le "peu" qu'il a pas prévu les structures nécessaires pour les prendre en charge .... alors là avec les chiffres annoncés .... ça va être une catastrophe programmé !

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par *tafsut* Voir le message
      Déjà que le "peu" qu'il a pas prévu les structures nécessaires pour les prendre en charge .... alors là avec les chiffres annoncés .... ça va être une catastrophe programmé !

      T'inquiètes pas c'est pas si dramatique !


      > Objet : LES CENTENAIRES ALGÉRIENS


      > Objet : LES CENTENAIRES ALGÉRIENS
      > >
      > >
      COMMENT L'ALGÉRIE FABRIQUE-T-ELLE DES CENTENAIRES ?


      > > Savez-vous que l’on vit plus vieux en Algérie que partout ailleurs dans le monde ?

      C’est l’intéressante découverte faite par la Cour des comptes qui, en épluchant les comptes de la CNAV (caisse nationale d’assurances vieillesse), l’organisme qui paye les retraites a constaté que le nombre de retraités centenaires algériens était particulièrement important. Il était même supérieur au total des centenaires recensés par l’état-civil en Algérie.


      > > Rolande Ruellan, présidente de la 6e chambre de la Cour des comptes qui a présenté le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire reconnaît le problème : « Il y a des retraités qui ne meurent plus dans les pays étrangers » dit-elle, insistant, en particulier, sur le nombre de retraités centenaires algériens.


      > > Pourquoi ? Comment ? C’est ce qu’a tenté de savoir la commission. Il suffit de ne pas déclarer à la caisse de retraite le décès de l’ayant droit » précise la magistrate. « Mais il n’y a pas de contrôle ? » s’étonne un membre de la commission. « En Algérie nous n’en avons pas les moyens. Il faudrait mettre des contrôleurs itinérants dans tous les pays. Ce n’est pas évident ! » , souligne- t-elle. C’est ainsi que les algériens binationaux, ayant travaillé en France deviennent immortels à partir du moment où ils se retirent en Algérie pour leur retraite. Ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants qui continuent à percevoir la pension de retraite, bien après leur décès. Et il ne faut évidemment pas compter sur les autorités algériennes pour faire la chasse aux fraudeurs.


      On peut s’étonner, tout de même, qu’un organisme comme la CNAV qui verse chaque année 4 milliards d’euros de retraite à l’étranger, dont 1 milliard pour l’Algérie, ne soit pas en mesure d’effectuer un minimum de vérifications, soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux bénéficiaires de donner une preuve de leur existence - comme cela se fait en France pour les professions libérales, notamment. Soit, en les invitant à se présenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions.


      > > Alors que le dossier des retraites est au cœur des préoccupations des Français, il serait bon que nos gouvernants se penchent aussi sur cette question.


      > >

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