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Le cancer du col de l’utérus est une maladie qui touche chaque année 3 000 femmes en Algérie. Cependant, très peu d’entre elles sont sensibilisées à cette pathologie redoutable.
En Algérie, 4% seulement de la population féminine consulte pour un dépistage.
Or, le dépistage précoce est indispensable, assurent les spécialistes. Le professeur Kamel Bouzid, chef du service oncologie au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC), qui plaide pour l’introduction du vaccin contre le col de l’utérus, estime que le vrai combat réside dans une véritable organisation de dépistage.
Le cancer du col de l’utérus est dû à des virus appartenant à la grande famille des Papillomavirus. Il se développe sur une période de 5 à 15 ans qui débute par une infection du virus du papillome humain (HPV) qui représente le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus.
Les lésions précancéreuses peuvent être dépistées grâce au frottis.
Celui-ci permet de prévenir la maladie. Il est préconisé tous les deux ans. Le cancer de l’utérus s’observe en général chez les femmes âgées de 45 à 60 ans, mais il peut également être détecté chez des femmes plus jeunes ou plus âgées. Parmi les facteurs de risque, les spécialistes citent les premiers rapports sexuels précoces, les partenaires multiples, le vieillissement, l’infection par le HPV et le tabagisme. La prévention du cancer du col de l’utérus passe avant tout par le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses provoquées par le virus du papillome humain. Le frottis est la meilleure des préventions de ce cancer. En effet, les lésions précancéreuses sont généralement insidieuses et ne donnent souvent aucun symptôme.
Le frottis est un examen simple, efficace et indolore.
Il consiste à prélever des cellules du col de l’utérus afin qu’elles soient examinées au microscope. Ainsi, il est possible de détecter très tôt les cellules anormales. Le cancer de l’utérus se manifeste le plus souvent par des saignements, infections, pertes, douleurs pelviennes... Mais ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer du col de l’utérus et peuvent être observés au cours de maladies plus bénignes, comme une infection vaginale.
La persistance d’un ou plusieurs de ces signes nécessite un avis médical et un examen gynécologique.
Dans le monde, une femme meurt du cancer de l’utérus toutes les deux minutes. C’est le deuxième cancer le plus fréquent dans le monde, avec environ 470 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. 80% des cancers surviennent dans des pays en voie de développement.
Par La Tribune
En Algérie, 4% seulement de la population féminine consulte pour un dépistage.
Or, le dépistage précoce est indispensable, assurent les spécialistes. Le professeur Kamel Bouzid, chef du service oncologie au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC), qui plaide pour l’introduction du vaccin contre le col de l’utérus, estime que le vrai combat réside dans une véritable organisation de dépistage.
Le cancer du col de l’utérus est dû à des virus appartenant à la grande famille des Papillomavirus. Il se développe sur une période de 5 à 15 ans qui débute par une infection du virus du papillome humain (HPV) qui représente le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus.
Les lésions précancéreuses peuvent être dépistées grâce au frottis.
Celui-ci permet de prévenir la maladie. Il est préconisé tous les deux ans. Le cancer de l’utérus s’observe en général chez les femmes âgées de 45 à 60 ans, mais il peut également être détecté chez des femmes plus jeunes ou plus âgées. Parmi les facteurs de risque, les spécialistes citent les premiers rapports sexuels précoces, les partenaires multiples, le vieillissement, l’infection par le HPV et le tabagisme. La prévention du cancer du col de l’utérus passe avant tout par le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses provoquées par le virus du papillome humain. Le frottis est la meilleure des préventions de ce cancer. En effet, les lésions précancéreuses sont généralement insidieuses et ne donnent souvent aucun symptôme.
Le frottis est un examen simple, efficace et indolore.
Il consiste à prélever des cellules du col de l’utérus afin qu’elles soient examinées au microscope. Ainsi, il est possible de détecter très tôt les cellules anormales. Le cancer de l’utérus se manifeste le plus souvent par des saignements, infections, pertes, douleurs pelviennes... Mais ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer du col de l’utérus et peuvent être observés au cours de maladies plus bénignes, comme une infection vaginale.
La persistance d’un ou plusieurs de ces signes nécessite un avis médical et un examen gynécologique.
Dans le monde, une femme meurt du cancer de l’utérus toutes les deux minutes. C’est le deuxième cancer le plus fréquent dans le monde, avec environ 470 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. 80% des cancers surviennent dans des pays en voie de développement.
Par La Tribune
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