Accord Eni-Sonatrach pour développer le gaz de schiste en Algérie
MILAN (Italie) - Le géant pétrolier italien Eni et le groupe pétrolier public algérien Sonatrach ont signé un accord en vue de développer le gaz de schiste en Algérie, a annoncé jeudi ENI dans un communiqué.
Eni et Sonatrach ont signé aujourd'hui un accord de coopération pour le développement d'hydrocarbures non conventionnels, avec un intérêt particulier pour le gaz de schiste en Algérie, a indiqué Eni.
Les deux groupes vont étudier ensemble la faisabilité technique et commerciale, l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, a ajouté Eni.
L'Algerie dispose d'un fort potentiel de gaz de schiste qu'Eni et Sonatrach s'engagent à explorer et développer. Cela permettra aux deux groupes d'effectuer d'importantes découvertes qui renforceront encore les perspectives de croissance du gaz dans le pays, a poursuivi Eni.
Le groupe italien est présent en Algérie depuis 1981 et sa production nette est de 75.000 barils équivalent pétrole par jour dans le pays.
Eni, qui dispose d'une expérience dans l'exploitation du gaz de schiste grâce à sa participation à une coentreprise sur le gisement de Barnett Shale au Texas (Etats-Unis), veut se renforcer dans ce secteur en plein développement.
En janvier, le groupe a signé un accord de coopération avec Petrochina pour mener des projets en Chine dans le gaz de schiste après avoir acquis en décembre la société polonaise Minsk Energy Resources qui détient des actifs dans le gaz de schiste en Pologne.
L'exploitation du gaz et de l'huile de schiste par fracturation hydraulique, à l'aide d'injection de grandes quantités d'eau et de produits chimiques dans les sous-sols est dénoncée par les écologistes comme particulièrement nocive pour les nappes phréatiques.
En France, suite à la levée de boucliers des écologistes et des riverains, le gouvernement a annulé en avril les autorisations déjà données à des projets d'exploration.
Les Etats-Unis sont devenus en trois ans les champions de l'exploitation de ce type de gaz, qui représente désormais quasiment la moitié de leur production totale.
ENI
PETROCHINA
(©AFP / 28 avril 2011 18h54)
MILAN (Italie) - Le géant pétrolier italien Eni et le groupe pétrolier public algérien Sonatrach ont signé un accord en vue de développer le gaz de schiste en Algérie, a annoncé jeudi ENI dans un communiqué.
Eni et Sonatrach ont signé aujourd'hui un accord de coopération pour le développement d'hydrocarbures non conventionnels, avec un intérêt particulier pour le gaz de schiste en Algérie, a indiqué Eni.
Les deux groupes vont étudier ensemble la faisabilité technique et commerciale, l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, a ajouté Eni.
L'Algerie dispose d'un fort potentiel de gaz de schiste qu'Eni et Sonatrach s'engagent à explorer et développer. Cela permettra aux deux groupes d'effectuer d'importantes découvertes qui renforceront encore les perspectives de croissance du gaz dans le pays, a poursuivi Eni.
Le groupe italien est présent en Algérie depuis 1981 et sa production nette est de 75.000 barils équivalent pétrole par jour dans le pays.
Eni, qui dispose d'une expérience dans l'exploitation du gaz de schiste grâce à sa participation à une coentreprise sur le gisement de Barnett Shale au Texas (Etats-Unis), veut se renforcer dans ce secteur en plein développement.
En janvier, le groupe a signé un accord de coopération avec Petrochina pour mener des projets en Chine dans le gaz de schiste après avoir acquis en décembre la société polonaise Minsk Energy Resources qui détient des actifs dans le gaz de schiste en Pologne.
L'exploitation du gaz et de l'huile de schiste par fracturation hydraulique, à l'aide d'injection de grandes quantités d'eau et de produits chimiques dans les sous-sols est dénoncée par les écologistes comme particulièrement nocive pour les nappes phréatiques.
En France, suite à la levée de boucliers des écologistes et des riverains, le gouvernement a annulé en avril les autorisations déjà données à des projets d'exploration.
Les Etats-Unis sont devenus en trois ans les champions de l'exploitation de ce type de gaz, qui représente désormais quasiment la moitié de leur production totale.
ENI
PETROCHINA
(©AFP / 28 avril 2011 18h54)
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