Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Maroc craint une tentative de déstabilisation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Maroc craint une tentative de déstabilisation

    Dans le contexte des printemps arabes, l'attentat de Marrakech est vécu comme un traumatisme par les Marocains.

    L'attentat de la place Djema'a el-Fna a semé la stupeur au Maroc. Le royaume chérifien n'était pas en alerte terroriste et la menace exercée par les groupes djihadistes semblait avoir décru ces dernières années. Le contexte politique était, de plus, très éloigné de ce type de préoccupations. Depuis le discours de Mohammed VI du 9 mars, une réforme de la Constitution est en préparation et un vent de liberté souffle sur le pays. Les manifestations lancées par le mouvement du 20 février, qui présente des points communs avec les révoltes tunisienne et égyptienne, ont débouché sur la mise en chantier d'une transition démocratique. Le roi veut relancer la modernisation. Il entend changer la justice, lutter contre la corruption, favoriser la transparence. La Constitution doit être modifiée pour instaurer une monarchie parlementaire aux contours encore un peu flous mais le premier ministre désigné par le Parlement gouvernera effectivement et ne sera plus réduit à un rôle de subalterne entérinant des décisions du Palais.

    Sous l'influence du printemps arabe, une partie de la jeunesse est en ébullition alors que la parole se libère dans une ambiance de Mai 68. Les médias jouent le jeu et la télévision multiplie les débats. Le mouvement de contestation n'a pas de leader désigné, les mots d'ordre passent sur Facebook, les opinions s'entrechoquent. Certains réclament de pouvoir manger dans les espaces publics durant les jours de ramadan au nom des Droits de l'homme. D'autres osent remettre en question, au nom du sectarisme religieux, le rôle de commandeur des croyants de Mohammed VI.

    L'attentat de Marrakech est vécu dans ce contexte comme un traumatisme. «C'est le pire événement qui pouvait nous arriver. Un coup de massue. Cette catastrophe va être exploitée par les milieux conservateurs et par les faucons, partisans de la répression à outrance qui sont nombreux chez nous», résume, sous le choc, Karim Boukhari, le directeur de la rédaction du magazine Tel quel.

    Le mode opératoire -un kamikaze- et la cible -un café fréquenté par des touristes- semblent désigner la mouvance djihadiste, mais celle-ci s'était faite plutôt discrète ces derniers mois. Au Maroc, le terrorisme islamiste avait connu son apogée en mai 2003 avec les attentats de Casablanca (45 morts). Quatorze kamikazes issus de Sidi Moumem, un bidonville de la capitale économique, s'étaient fait sauter dans le centre-ville. Avaient-ils été manipulés? La question -légitime aux yeux d'observateurs avisés- reste sans réponse. Il s'ensuivit un tour de vis sécuritaire. Les forces de police avaient démantelé de nombreux réseaux qui servaient à envoyer des combattants marocains en Irak. Des cellules étaient peu ou prou liées à Aqmi, al-Qaida au Maghreb islamique, dont le terrain de chasse est concentré sur l'Algérie et le Sahara. Parfois torturés, des centaines de sympathisants de la cause islamiste avaient été arrêtés pour l'exemple et condamnés à de lourdes peines à l'issue de procès à la chaîne. Les attentats avaient marqué une première fracture dans le règne de Mohammed VI. Le libéralisme de ce roi moderne, monté sur le trône en 1999, avait peu à peu cédé la place à un attentisme prudent.

    Des djihadistes graciés

    Soucieux de prendre les devants face à la contestation, le roi a fait libérer le 14 avril des prisonniers d'opinion parmi lesquels des Sahraouis proches du Front Polisario, mais aussi des membres de la Salafia djihadia, considérée comme le creuset de l'extrémisme radical. 96 détenus ont été libérés immédiatement, 41 ont bénéficié d'allègement de peine et 53 d'une mesure de libération provisoire. La grâce royale a permis à cinq militants d'un parti islamiste et à un journaliste de recouvrer la liberté. Ils avaient été condamnés en juillet à dix ans de prison pour avoir «formé une cellule terroriste visant à renverser» le gouvernement. Les associations de défense des Droits de l'homme avaient insisté sur l'absence de preuves et de liens entre les accusés et un réseau belgo-marocain qui aurait préparé une vague d'attentats. Ces levées d'écrou ont été bien accueillies par les partisans des réformes qui ont perçu la grâce royale comme un signe d'apaisement.

    Une figure de l'islamisme radical, le cheikh Mohammed Fizazi, vient également de sortir de sa prison de Tanger après des années d'incarcération. Cet idéologue salafiste était décrit comme l'un des théoriciens de la mouvance qui a commis les attaques kamikazes d'avril 2003. Ses camarades toujours emprisonnés ont réussi à faire circuler sur Internet des vidéos revendicatives. Une agitation qui agaçait les milieux sécuritaires.

    Source: Le Figaro

  • #2
    l'implication de djihadistes gracié est fort probable d'autant plus que les attentats de casa de 2007 ont été perpetré par de jeunes gracié des arrestations suite aux attentats de 2003.
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Pihman

      l'implication de djihadistes gracié est fort probable d'autant plus que les attentats de casa de 2007 ont été perpetré par de jeunes gracié des arrestations suite aux attentats de 2003.
      je le pense pas, moi je crois que les commanditaires de cet acte terroriste voient d'un mauvaise oeil la liberation de ces "djihadistes" et sont les memes commanditaires des attentas de 2003 .wallah a3lam

      Commentaire


      • #4
        je ne comprend pas pourquoi le roi a libéré les idéologues obscurantistes....ils étaient bien là ou ils étaient, c'est à dire en prison.

        Commentaire


        • #5
          rodmaroc
          n`avance pas des jugements, c`est comme ça qu`on a fait de erreurs lamentables par le passé

          Beidawi
          En plus ce sont des bombes très sofistiquées
          La haine aveugle

          Commentaire


          • #6
            mais où est leur interêt à faire ça à Marrakech
            l'interet c'est de convaincre les marocains que la place de ces gent est au prison meme s'ils sont innocents ,mais pourquoi marrekech et pas fez au autre ville je ne peut te repondre .j'attend les resultats des enquetes comme tout le monde

            Commentaire


            • #7
              Le coup du pétard à Marrakech pour mettre à genoux le Maroc c'est le DRS sur et certains.
              Tu es un malade


              abdel issou annonçait il ya une semaine que le makhzen preparait des attentats terroristes au maroc

              Dernière modification par manamani, 29 avril 2011, 16h24.

              Commentaire


              • #8
                alors il faut enquêter sur lui, à une semaine d'intervalle ça fait de lui un suspect, et même le seul suspect, savoir qui est derrière lui et d'ou il tient ces infi, lui même il l'a dit "ana machi chouaffa" je ne suis pas une voyante.

                Commentaire


                • #9
                  il faut enqueter sur l'entourage de zaatout

                  Commentaire


                  • #10
                    cest qui ce abdel isou?

                    Commentaire


                    • #11
                      alors il faut enquêter sur lui, à une semaine d'intervalle ça fait de lui un suspect, et même le seul suspect, savoir qui est derrière lui et d'ou il tient ces infi, lui même il l'a dit "ana machi chouaffa" je ne suis pas une voyante.
                      il n'ya pas 2 ou 3 posts tu étais convaincu que c'était le DRS !!!

                      maintenant tu suspecte ce gars ..! ..
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                      Commentaire


                      • #12
                        abdel issou apres l'attentat

                        Commentaire


                        • #13
                          il n'ya pas 2 ou 3 posts tu étais convaincu que c'était le DRS !!!

                          maintenant tu suspecte ce gars ..! .XENON


                          BEDAWI est paumé ,il ne connait rien rien au probleme du terrorisme et comment fonctionne ces groupes ,rien que du délire complet ces analyses

                          Commentaire


                          • #14
                            ce gars a fait des entretiens relayé ici sur FA avec ANOUAR MALEK le transfuge du DRS, ou il reprend TOUTES LES THEORIES du DRS concernant le Maroc. Il va même jusqu'a soutenir le POLISARIO.

                            de là à dire qu'il travaille pour le DRS il n'ya qu'un pas.

                            Commentaire


                            • #15
                              abdel issou avait raison ce n'est pas un attentat kamikaze

                              le type qui a posé la bombe a quitté le café avant l'explosio,

                              Maroc: le suspect "pas du tout nerveux"

                              AFP
                              29/04/2011 | Mise à jour : 16:29 Réactions (9)
                              Un touriste néerlandais, John Van Leeuwen, a aidé la police marocaine à dresser un portrait-robot de l'éventuel auteur de l'attentat meurtrier de Marrakech, "un Arabe portant deux énormes sacs", a-t-il raconté aujourd'hui.

                              Quelques minutes avant l'explosion de jeudi, qui a tué au moins 15 personnes, ce témoin-clef et sa compagne ont fait face à ce homme jeune, qui écoutait sans nervosité de la musique, et la police a recueilli pendant des heures le témoignage du couple.

                              "Il y avait un Arabe dans le café, portant deux énormes sacs, un sac à dos (...) qui mesurait près d'un mètre de haut, et un deuxième sac de sport, également très gros", a expliqué ce consultant en marketing de 47 ans.

                              "Il était assis devant moi, je le regardais dans les yeux"

                              John Van Leeuwen se trouvait avec son amie Marjolein Appel, 39 ans, dans le café Argana, en plein centre de Marrakech, juste avant l'explosion. Le couple s'apprêtait vendredi à rentrer à Rotterdam, après une semaine à Marrakech.

                              "Nous sommes partis entre 2 et 4 minutes avant l'explosion et nous pensons qu'il est parti juste après nous", a-t-il poursuivi. "Quand nous avons appris que ce n'était pas une explosion due au gaz, avec mon amie on s'est regardé et on s'est dit: c'était sûrement lui".

                              "Il était rasé de frais, ses cheveux étaient longs et noirs (...), il était assis devant moi, à 1,50 m maximum, il portait une veste de survêtement bleu marine, brillante", a décrit le touriste. "Il buvait du thé je crois, je le regardais dans les yeux, il écoutait un lecteur MP3, il n'était pas du tout nerveux, il n'y avait pas beaucoup de gens dans le café, environ 20-25, en comptant le personnel", selon John Van Leeuwen.

                              Par la suite, le couple a été longuement interrogé par les enquêteurs marocains.
                              "Nous avons été interrogés toute la journée hier puis toute la nuit, nous sommes allés à la morgue et à l'hôpital et nous avons dû identifier les gens, et nous ne l'avons pas vu" parmi eux, a-t-il raconté.

                              "Si j'avais commandé un second café, je serais mort"

                              "Un portrait a été fait à partir de notre description, il s'agit apparemment d'une personne connue par la police", a expliqué le touriste, ajoutant que les policiers leur avaient montré "différentes photos d'une même personne", effectuant des comparaisons avec le portrait-robot.

                              "J'ai demandé aux enquêteurs ce matin: 'est-ce que vous pensez que c'est lui?' et ils m'ont dit oui. Ils pensent qu'il a quitté le café, puisqu'il n'était pas parmi les morts".
                              "Avant de quitter le café, j'ai failli commander un deuxième café, ce que je fais habituellement avec ces petits expressos, et j'ai finalement renoncé. Si je l'avais fait, je serais mort, c'est une chance incroyable", s'est ému John Van Leeuwen. "Nous sommes surtout très heureux d'être en vie mais très tristes pour les autres personnes. Nous ne nous sentons pas bien, c'est comme un mauvais film".

                              Les autorités marocaines exploraient aujourd'hui "toutes les pistes y compris celle d'Al-Qaïda" dans l'enquête sur cet attentat, qui n'a pas été revendiqué.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X