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Tiaret: Tout se vend sur les trottoirs

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  • Tiaret: Tout se vend sur les trottoirs

    Encore une fois de plus , et cette fois ci c'est Tiaret qui est concerné, la démonstration de l'omniprésence de l'informel qui s'étale en toute liberté. On vend de tout sur les trottoirs tout et même des vaches laitières, des veaux, des chèvres , bien sur il y a même le service après vente avec l'abattage clandestin La seule grande absente étant l'hygiène.

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    Tout semble indiquer que les pouvoirs publics et élus locaux de Tiaret sont en congé ou s’occupent de leur activité commerciale, à l’exemple de ces brigades relevant de la DCP, ou encore qu’ils ne manifestent pas leur volonté de mettre de l’ordre, notamment dans le secteur du commerce informel.

    Dans la capitale des Rostomides, dès l’aube, il est inutile d’aller chercher la fameuse baguette chez le boulanger du coin, car à travers les ruelles on vend à la criée, même de la galette traditionnelle mais aussi du lait. Comme il est inutile de tenter de trouver des fruits et légumes aux marchés couverts.
    Toutes ces denrées sont également disponibles, ailleurs, dans l’immense bazar à ciel ouvert (le tout gratuit pour el-guellil).

    Le tout, étalé, sur les trottoirs des artères de la ville. Même les animaux ont fait leur apparition dans la périphérie de la ville. On y trouve de l’aiguille à la voiture luxueuse en passant par la vache laitière. Les citoyens, soucieux de la propreté de leur ville, et même les commerçants ont préféré l’occupation des espaces réservés aux passants, s’étonnent du laxisme des autorités locales qui laissent les spéculateurs revendre librement leurs produits à même le sol, et, plus grave, le poisson se vend jusqu’au crépuscule, et le lait, refusé par la laiterie de Sidi Khaled, est bien stocké dans des bouteilles en plastique récupérées par les écumeurs de poubelles et sera vendu.

    A Tiaret, il vaut mieux rester chez soi, car tous les espaces réservés devant les mosquées et les établissements scolaires sont squattés et plus grave, d’autres ont bien choisi ce lieu situé à quelques mètres de l’Hôtel de ville pour écouler les fruits et légumes, pis encore, même les stations affectées aux transports sont devenues, par la force des choses, de vrais marchés au vu et au su de tout le monde.

    Dès la nuit tombée, Tiaret, offre une autre image, clôtures, tables métalliques, charrettes à deux roues suspendues partout et attachées par des chaînes et des cadenas font partie du décor de la ville, une cité historique qui décroche son titre dans le registre de l’anarchie et du laisser-aller total.

    Même les blâmes et les avertissements infligés aux vingt-trois élus locaux, par le premier responsable de la wilaya, en personne, n’ont rien donné, aucune décision n’a été prise. Même les animaux errent dans les places publiques, l’arrêté municipal n’est pas pris en considération et les services concernés tournent la tête.

    Une mesure malheureusement sans effet, puisque des troupeaux entiers de vaches, moutons et chèvres sont signalés dans de nombreux quartiers et en plein centre-ville ; alors que les places publiques réservées aux citoyens pour prendre l’air ont été squattées par ces bêtes et même par les habitués (Souika), les maquignons de la région.

    Les citoyens et les membres d’associations (environnement), s’interrogent... est-il à ce point difficile de respecter la loi, vu que la capitale des Hauts-Plateaux est devenue une véritable basse-cour pour ne pas dire une bergerie?

    Et pour étayer nos dires, le nouveau premier vice-président, s’est trouvé nez à nez avec une chèvre qui a pu s’introduire... jusque dans son bureau.
    Et d’autres exemples qui nous reviennent des anciens quartiers où l’élevage est passé à la vitesse grand «V». D’un autre côté, en ce qui concerne l’abattage clandestin (bovins, ovins), quelques bouchers assurent eux-mêmes le transport de l’abattoir clandestin sans autorisation et sans registre de commerce, pour les autres on ignore l’origine de la viande. Ces bouchers exposent de la marchandise en toute quiétude aux coins des ruelles de la ville, sans parler des cités périphériques où cette pratique est devenue monnaie courante. On utilise un simple étalage fait de quelques morceaux en bois où la viande est suspendue à un morceau de fer que le temps a marqué par la rouille. Ces personnes ont même choisi l’endroit propice, à l’image de ces commerçants qui en ont profité, avec la complicité de certains élus, pour construire des baraques à la place des abribus avec les matériaux récupérés sur le reste des marquises démolies.

    Par l'expression
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