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Affaire des 28 quintaux de kif : Des éléments nouveaux révélés par les accusés.

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  • Affaire des 28 quintaux de kif : Des éléments nouveaux révélés par les accusés.

    Le procès de l’affaire des 28 quintaux de kif saisis en 2005 à Tlemcen s’est poursuivi jeudi 28 avril au tribunal de Sidi Bel Abbès pour la quatrième journée consécutive.

    Ce procès dans lequel sont impliqués plusieurs officiers de police – dont l’ex-chef de sûreté de Tlemcen- et des barons du kif à l’Ouest du pays comporte deux volets.
    L’un ayant trait à la découverte, le 19 novembre 2005 à Maghnia, de 275 kilogrammes de kif et l’autre à la saisie, le 21 décembre 2007 à Ghazaouet, de 25,4 quintaux.
    Deux affaires qui sont pourtant liées mais dont « les véritables commanditaires ne sont toujours pas clairement identifiés», pensent de nombreux avocats interrogés hier.
    En effet, depuis le début du procès des éléments nouveaux sont apparus dans ce qui semble être une « affaire à la colombienne » avec des connexions multiformes entre des membres des services de sécurités et des réseaux transfrontaliers de narcotrafiquants, des règlements de compte sournois et des révélations sur des tortures pratiqués dans les commissariats de Maghnia et Tlemcen.

    Jeudi, dans la matinée, le président du tribunal, M.Had, a auditionné deux principaux accusés dans l’affaire de Ghazaouet.
    Boughaoufala, chauffeur de son état, et Abdelkader Houari devait s’expliquer sur les relations qu’ils entretenaient avec les frères Houari Noureddine et Bouazza, accusés de trafic de drogue et considérés comme de gros bonnets du kif à Maghnia.
    Il est reproché au premier d’avoir conduit la semi-remorque, à l’intérieur de laquelle a été découverte la drogue, et au second d’avoir aménagé et soudé les compartiments de l’engin où a été dissimulée la « marchandise ».
    « Je recevais des appels téléphoniques fréquents de H. Noureddine de l’intérieur de la prison pour préparer le camion devant convoyer la drogue», explique H. Abdelkader au juge.
    Il révélera également avoir reçu des instructions d’un parent de Houari, le dénommé Ahmed, à partir de France, afin de « coordonner » avec Bouazza.
    Dans l’après-midi, le juge du tribunal est revenu sur l’affaire de Maghnia, convoquant les accusés Saïdi et Omar Khelfoun (ex-policier).
    Une affaire qui a connu de nombreux rebondissements, mercredi, notamment après les révélations fracassantes faites par l’officier Zedjar Mohamed, de la sûreté de Maghnia, auditionnée en 2006 par le juge d’instruction de Remchi, après son inculpation pour falsification de documents.
    Le procès a repris, ce vendredi matin, au tribunal de Sidi Bel Abbès et devrait se poursuivre durant tout le week-end a indiqué le président du tribunal.

    Abdelkrim Mammeri (El Watan).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    rien compris...

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    • #3
      rien compris...
      Ce sont 2 affaires qui remontent à 2005 et 2007 et, qui cachent beaucoup de dessous de table, quant à l'implication de personnes connues et influentes, du coup, beaucoup de boucs émissaires ont été sacrifiés et ce, pour préserver les intouchables.
      Une affaire qui a connu de nombreux rebondissements, mercredi, notamment après les révélations fracassantes faites par l’officier Zedjar Mohamed, de la sûreté de Maghnia, auditionnée en 2006 par le juge d’instruction de Remchi, après son inculpation pour falsification de documents.
      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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