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Sécurisation du Sahel en débat à Bamako : Réunion des chefs des armées de quatre pays du Sahel.

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  • Sécurisation du Sahel en débat à Bamako : Réunion des chefs des armées de quatre pays du Sahel.

    Il s’agit de la première réunion du genre après celle tenue dans le Sud algérien à Tamanrasset en septembre 2010.

    La capitale malienne, Bamako, accueille depuis hier une réunion des chefs des armées de quatre pays du Sahel, et ce, afin de densifier la coopération et la lutte contre l’insécurité dans cette zone. Ainsi, les chefs d’état-major du Mali, du Niger et d’Algérie, et le chef d’état-major adjoint de la Mauritanie, prennent part à cette rencontre extraordinaire du commandement conjoint de leurs armées. Il s’agit de la première réunion du genre après celle tenue dans le Sud algérien à Tamanrasset en septembre 2010. Selon une source malienne, citée par l’AFP, la réunion se penchera sur «la nécessité de lutter contre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne avec une coordination des efforts entre les pays». Ce colonel cité par l’AFP affirme qu’«aucun sujet ne sera tabou. On parlera de tout».
    La dépêche de l’AFP lie le timing choisi pour cette réunion par la «récente installation d’une nouvelle base d’AQMI dans une forêt de l’ouest du Mali, non loin de la frontière mauritanienne, faisant craindre qu’elle ne soit utilisée de point de départ pour des actions contre la Mauritanie, l’un des pays les plus visés par la branche maghrébine d’Al Qaîda». Les sources de l’AFP précisent que cette rencontre «ne devrait pas aboutir sur un plan sous-régional d’attaque immédiate contre AQMI». A noter que cette rencontre intervient au lendemain de la visite du ministre des Affaires étrangères malien à Alger. Le chef d’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, s’est rendu dans la capitale malienne, dès jeudi, pour participer à cette rencontre.
    Visiblement, une volonté de ressouder les failles dans les relations algéro-maliennes est affichée par les directions des deux pays voisins ayant en partage cette zone sahélienne sujette à l’insécurité. «Nous avons été instruits par nos chefs d’Etat respectifs de repenser la coopération bilatérale et de mieux l’adapter aux besoins des deux pays et à la configuration (...) de la coopération régionale», a déclaré sur les ondes de la radio Chaîne III, Abdelkader Messahel ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines. Et d’ajouter : «Les deux pays ont décidé de redynamiser la coopération bilatérale en donnant un aspect ou un accent particulier au développement de la coopération transfrontalière.»

    Sécuriser les frontières

    Le ministre explique que cette coopération renouvelée se traduira par l’élaboration d’une feuille de route permettant dans les semaines à venir «de mettre en place un mécanisme au niveau local, entre les gouverneurs du Nord Mali et les walis au niveau du Sud algérien». Autre point de redynamisation des relations, celui ayant trait à la réactivation de la grande commission mixte ainsi que le comité bilatéral. «Il y a une volonté partagée de donner à ce cadre une dynamique nouvelle et de le repenser en fonction des défis qui se posent à la région (...) et de leurs retombées sur la sécurité de nos pays respectifs», a indiqué le ministre. Alors que Soumeylou Boubeye Maïga, chef de la diplomatie malienne, a noté une grande convergence de vues avec Alger sur la question sécuritaire. En mettant en évidence la menace terroriste sur les pays du Sahel, le ministre algérien de l’Intérieur algérien, Daho Ould Kablia, a tenu à préciser, dans une sortie médiatique jeudi dernier, que l’Algérie prend toutes les dispositions pour sécuriser ses frontières. M.Ould Kablia a noté que la situation préoccupante dont parle Maïga «se passe dans son pays pas dans le nôtre».

    Par R. P. (El Watan).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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