Les 'binationaux', ces footballeurs français qui ne jouent pas en bleu
ven, 29 avr 2011
Lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, neuf footballeurs français ont joué la compétition avec une autre équipe que les Bleus, alors qu'ils avaient porté le maillot de l'équipe de France en sélection de jeunes. Ces 'binationaux' sont nés et ont grandi dans l'Hexagone, mais ont choisi de jouer pour le pays d'origine de leurs parents.
Un mouvement qui inquiète la Fédération française de football (FFF), laquelle aurait, selon Mediapart, acté le principe de 'quotas discriminatoires officieux' pour limiter le nombre de jeunes d'origine étrangère dans les écoles de football du pays. Une information vivement démentie par les intéressés et par Laurent Blanc, qui admet toutefois que la question des 'binationaux' pose problème. Retour sur un phénomène qui secoue le football français.
Ryad Boudebouz est né à Colmar et joue depuis ses 12 ans au FC Sochaux. Natif de Poitiers, Yassine Jebbour évolue, lui, au Stade rennais depuis juin 2007. Sébastien Bassong, enfin, est parisien d'origine et joue actuellement pour le club londonien de Tottenham. Tous ont connu des sélections au sein des équipes de France de jeunes.
Pourtant, aucun de ces trois joueurs ne porte aujourd'hui les couleurs de l'équipe de France. Boudebouz, Jebbour et Bassong ne sont pas des cas à part. Lors du Mondial sud-africain, dix-huit des vingt-trois joueurs de la sélection algérienne étaient nés en France, mais ont choisi de porter les couleurs du pays de leurs parents. Et l'Algérie est loin d'être la seule nation africaine à compter un certain nombre de 'binationaux' dans sa sélection.
Le Maroc, la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal, la République démocratique du Congo ou encore la Côte d'Ivoire font partie des nations qui allouent des moyens spécifiques pour aller chercher des joueurs dans les clubs européens. Pour ces pays, l'avantage est évident : la France est l'une des meilleures nations formatrices de football au monde, et ces joueurs arrivent 'tout faits' dans leur sélection, avec une bonne expérience du haut niveau....
Le Monde.fr
ven, 29 avr 2011
Lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, neuf footballeurs français ont joué la compétition avec une autre équipe que les Bleus, alors qu'ils avaient porté le maillot de l'équipe de France en sélection de jeunes. Ces 'binationaux' sont nés et ont grandi dans l'Hexagone, mais ont choisi de jouer pour le pays d'origine de leurs parents.
Un mouvement qui inquiète la Fédération française de football (FFF), laquelle aurait, selon Mediapart, acté le principe de 'quotas discriminatoires officieux' pour limiter le nombre de jeunes d'origine étrangère dans les écoles de football du pays. Une information vivement démentie par les intéressés et par Laurent Blanc, qui admet toutefois que la question des 'binationaux' pose problème. Retour sur un phénomène qui secoue le football français.
Ryad Boudebouz est né à Colmar et joue depuis ses 12 ans au FC Sochaux. Natif de Poitiers, Yassine Jebbour évolue, lui, au Stade rennais depuis juin 2007. Sébastien Bassong, enfin, est parisien d'origine et joue actuellement pour le club londonien de Tottenham. Tous ont connu des sélections au sein des équipes de France de jeunes.
Pourtant, aucun de ces trois joueurs ne porte aujourd'hui les couleurs de l'équipe de France. Boudebouz, Jebbour et Bassong ne sont pas des cas à part. Lors du Mondial sud-africain, dix-huit des vingt-trois joueurs de la sélection algérienne étaient nés en France, mais ont choisi de porter les couleurs du pays de leurs parents. Et l'Algérie est loin d'être la seule nation africaine à compter un certain nombre de 'binationaux' dans sa sélection.
Le Maroc, la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal, la République démocratique du Congo ou encore la Côte d'Ivoire font partie des nations qui allouent des moyens spécifiques pour aller chercher des joueurs dans les clubs européens. Pour ces pays, l'avantage est évident : la France est l'une des meilleures nations formatrices de football au monde, et ces joueurs arrivent 'tout faits' dans leur sélection, avec une bonne expérience du haut niveau....
Le Monde.fr
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