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Crash Rio-Paris : une boîte noire a été repêchée
JDD
Une boîte noire du vol AF447 retrouvée en bon état
Dimanche, une étape importante a été franchie dans l'enquête sur le crash du vol Rio-Paris AF447 en juin 2009, au large du Brésil. Un élément-clé de la boîte noire, le module mémoire de l'enregistreur de paramètres, a été repêché dimanche, selon le Bureau d'enquête et d'analyse.
AF447 Boîte Noire
Une partie de la boîte noire a été retrouvée grâce à un robot de l'équipe de recherche du BEA. (BEA/Ecpad)
Le mystère du crash du vol Rio-Paris AF447 d'Air France, le 1er juin 2009, pourrait bientôt être éclairci. Dimanche soir, le Bureau d'enquête et d'analyse a annoncé que "l'équipe d'enquête a localisé et identifié le module mémoire de l'enregistreur de paramètres - Flight Data Recorder (FDR)". "Il a été remonté à bord du navire Ile de Sein par le robot Remora 6000", précise le BEA. Le directeur du BEA a déclaré à l'AFP que le module était "en bon état physique". "Nos experts nous disent que nous pouvons espérer pouvoir lire ces données", a confié Jean-Paul Troadec. Cet accident avait coûté la vie à 228 passagers et membres d'équipage.
Si le BEA parvient effectivement à exploiter les données contenues dans ce module, les incertitudes entourant cet accident devraient en partie se dissiper. "Le FDR enregistre l'altitude, la vitesse, les différentes positions de la gouverne", a expliqué Jean-Paul Troadec. Le BEA devrait pouvoir commencer ses analyses "d'ici 8 à 10 jours", selon son directeur.
Une seconde boîte noire toujours recherchée
Toutefois, il faut encore repêcher une seconde boîte noire, qui enregistre les conversations de l'équipage dans le cockpit. Le BEA souhaite la retrouver le plus rapidement possible, avant qu'un navire de la marine nationale ne vienne chercher le premier boîtier. Mercredi, le châssis d'une boîte noire avait été retrouvé par les équipes sondant les profondeurs de l'Atlantique, au large du Brésil. Mais les données importantes pour la compréhension de l'accident sont contenues dans le module mémoire, qui s'est sans doute séparé du châssis lors de l'impact.
Jean Baptiste Audousset, président de l'association Entraide et Solidarité AF447, a salué la découverte du BEA. "C'est très très encourageant pour toutes les familles de victimes même s'il faut rester prudent en attendant de voir dans quelle mesure l'enregistreur pourra être exploité", a-t-il déclaré. Selon lui, ce rebondissement donne raison aux familles, dont "l'obstination a permis d'obtenir le lancement (en mars dernier) d'une quatrième phase de recherche".
Début avril, le BEA avait annoncé avoir retrouvé plusieurs éléments de l'Airbus A330. Les moteurs de l'appareil avaient ainsi été localisés et des images de l'épave avaient même été communiquées. Peu après, le secrétaire d'Etat aux transports, Thierry Mariani, avait confirmé que des corps avaient également découverts et pourraient être remontés. Soixante-douze Français font partie des victimes.
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BFM
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Une boîte noire du vol AF447 retrouvée en bon état
Dimanche, une étape importante a été franchie dans l'enquête sur le crash du vol Rio-Paris AF447 en juin 2009, au large du Brésil. Un élément-clé de la boîte noire, le module mémoire de l'enregistreur de paramètres, a été repêché dimanche, selon le Bureau d'enquête et d'analyse.
AF447 Boîte Noire
Une partie de la boîte noire a été retrouvée grâce à un robot de l'équipe de recherche du BEA. (BEA/Ecpad)
Le mystère du crash du vol Rio-Paris AF447 d'Air France, le 1er juin 2009, pourrait bientôt être éclairci. Dimanche soir, le Bureau d'enquête et d'analyse a annoncé que "l'équipe d'enquête a localisé et identifié le module mémoire de l'enregistreur de paramètres - Flight Data Recorder (FDR)". "Il a été remonté à bord du navire Ile de Sein par le robot Remora 6000", précise le BEA. Le directeur du BEA a déclaré à l'AFP que le module était "en bon état physique". "Nos experts nous disent que nous pouvons espérer pouvoir lire ces données", a confié Jean-Paul Troadec. Cet accident avait coûté la vie à 228 passagers et membres d'équipage.
Si le BEA parvient effectivement à exploiter les données contenues dans ce module, les incertitudes entourant cet accident devraient en partie se dissiper. "Le FDR enregistre l'altitude, la vitesse, les différentes positions de la gouverne", a expliqué Jean-Paul Troadec. Le BEA devrait pouvoir commencer ses analyses "d'ici 8 à 10 jours", selon son directeur.
Une seconde boîte noire toujours recherchée
Toutefois, il faut encore repêcher une seconde boîte noire, qui enregistre les conversations de l'équipage dans le cockpit. Le BEA souhaite la retrouver le plus rapidement possible, avant qu'un navire de la marine nationale ne vienne chercher le premier boîtier. Mercredi, le châssis d'une boîte noire avait été retrouvé par les équipes sondant les profondeurs de l'Atlantique, au large du Brésil. Mais les données importantes pour la compréhension de l'accident sont contenues dans le module mémoire, qui s'est sans doute séparé du châssis lors de l'impact.
Jean Baptiste Audousset, président de l'association Entraide et Solidarité AF447, a salué la découverte du BEA. "C'est très très encourageant pour toutes les familles de victimes même s'il faut rester prudent en attendant de voir dans quelle mesure l'enregistreur pourra être exploité", a-t-il déclaré. Selon lui, ce rebondissement donne raison aux familles, dont "l'obstination a permis d'obtenir le lancement (en mars dernier) d'une quatrième phase de recherche".
Début avril, le BEA avait annoncé avoir retrouvé plusieurs éléments de l'Airbus A330. Les moteurs de l'appareil avaient ainsi été localisés et des images de l'épave avaient même été communiquées. Peu après, le secrétaire d'Etat aux transports, Thierry Mariani, avait confirmé que des corps avaient également découverts et pourraient être remontés. Soixante-douze Français font partie des victimes.
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BFM
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