Israël a suspendu les transferts de taxes à l'Autorité palestinienne en réaction à l'accord de réconciliation annoncé mercredi entre le Fatah et le Hamas, mouvement islamiste hostile aux négociations de paix.
Le ministre des Finances, Yuval Steinitz, a annulé le dernier versement par Israël de 300 millions de shekels (60 millions d'euros) de taxes, douanières et autres, collectées par l'Etat juif pour le compte des Palestiniens, qui ont aussitôt dénoncé une décision illégale.
Israël craint que cet argent serve à financer le Hamas, a expliqué Yuval Steinitz dimanche dans une interview à la radio de l'armée.
La charte du Hamas prône la destruction de l'Etat juif. Le mouvement islamiste a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 après en avoir chassé par les armes les représentants du Fatah de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.
Le Fatah et le Hamas ont annoncé mercredi leur réconciliation, qui devrait être officialisée dans le courant de la semaine par la signature d'un accord prévoyant la formation d'un gouvernement d'unité et la tenue d'élections.
"Les menaces ne nous dissuaderont pas de mener à terme notre processus de réconciliation", a réagi le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui dirige le gouvernement Fatah en Cisjordanie.
"Telle est notre politique, et nous devons travailler plus durement encore pour mettre fin aussi vite que possible à nos divisions", a-t-il ajouté.
Les dirigeants des deux mouvements palestiniens ont été invités par l'Egypte à se rendre au Caire à partir de lundi pour trois jours de réunion qui se clôtureront par la signature de l'accord, ont déclaré des responsables palestiniens.
DEUX TIERS DU BUDGET PALESTINIEN
Dès l'annonce de cet accord de réconciliation, Israël a menacé l'Autorité palestinienne de sanctions.
"La paix n'est possible qu'avec ceux qui souhaitent vivre en paix avec nous et pas avec ceux qui cherchent à nous anéantir", a réaffirmé Benjamin Netanyahu dimanche lors du conseil des ministres.
Le chef du gouvernement israélien doit se rendre en Grande-Bretagne et en France cette semaine. Il a annoncé qu'il déclarerait aux dirigeants de ces deux pays qu'Israël souhaite la paix mais "restera ferme contre ceux qui souhaitent (lui) nuire et mettre en péril (son) existence".
Sous l'impulsion des Etats-Unis, des négociations de paix directes entre Israël et l'Autorité palestinienne ont repris en septembre. Elles ont rapidement échoué en raison du refus de Benjamin Netanyahu de prolonger un moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie, un territoire que les Palestiniens revendiquent pour un futur Etat.
Les transferts de taxes fournissent annuellement entre 675 millions et près d'un milliard d'euros de revenus à l'Autorité palestinienne, soit deux tiers de son budget.
"Si les Palestiniens parviennent à nous prouver (...) qu'il n'y a pas de fonds communs entre l'Autorité palestinienne et le Hamas à Gaza, je pense que nous reconsidérerons la question", a dit Yuval Steinitz. "Nous demandons au monde entier de ne pas financer le Hamas, ce n'est pas pour le faire nous mêmes, même indirectement", a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la décision israélienne, le responsable palestinien Saëb Erekat a déclaré: "Israël a déclenché une guerre avant même la formation du gouvernement."
Source: Reuters
Le ministre des Finances, Yuval Steinitz, a annulé le dernier versement par Israël de 300 millions de shekels (60 millions d'euros) de taxes, douanières et autres, collectées par l'Etat juif pour le compte des Palestiniens, qui ont aussitôt dénoncé une décision illégale.
Israël craint que cet argent serve à financer le Hamas, a expliqué Yuval Steinitz dimanche dans une interview à la radio de l'armée.
La charte du Hamas prône la destruction de l'Etat juif. Le mouvement islamiste a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 après en avoir chassé par les armes les représentants du Fatah de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.
Le Fatah et le Hamas ont annoncé mercredi leur réconciliation, qui devrait être officialisée dans le courant de la semaine par la signature d'un accord prévoyant la formation d'un gouvernement d'unité et la tenue d'élections.
"Les menaces ne nous dissuaderont pas de mener à terme notre processus de réconciliation", a réagi le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui dirige le gouvernement Fatah en Cisjordanie.
"Telle est notre politique, et nous devons travailler plus durement encore pour mettre fin aussi vite que possible à nos divisions", a-t-il ajouté.
Les dirigeants des deux mouvements palestiniens ont été invités par l'Egypte à se rendre au Caire à partir de lundi pour trois jours de réunion qui se clôtureront par la signature de l'accord, ont déclaré des responsables palestiniens.
DEUX TIERS DU BUDGET PALESTINIEN
Dès l'annonce de cet accord de réconciliation, Israël a menacé l'Autorité palestinienne de sanctions.
"La paix n'est possible qu'avec ceux qui souhaitent vivre en paix avec nous et pas avec ceux qui cherchent à nous anéantir", a réaffirmé Benjamin Netanyahu dimanche lors du conseil des ministres.
Le chef du gouvernement israélien doit se rendre en Grande-Bretagne et en France cette semaine. Il a annoncé qu'il déclarerait aux dirigeants de ces deux pays qu'Israël souhaite la paix mais "restera ferme contre ceux qui souhaitent (lui) nuire et mettre en péril (son) existence".
Sous l'impulsion des Etats-Unis, des négociations de paix directes entre Israël et l'Autorité palestinienne ont repris en septembre. Elles ont rapidement échoué en raison du refus de Benjamin Netanyahu de prolonger un moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie, un territoire que les Palestiniens revendiquent pour un futur Etat.
Les transferts de taxes fournissent annuellement entre 675 millions et près d'un milliard d'euros de revenus à l'Autorité palestinienne, soit deux tiers de son budget.
"Si les Palestiniens parviennent à nous prouver (...) qu'il n'y a pas de fonds communs entre l'Autorité palestinienne et le Hamas à Gaza, je pense que nous reconsidérerons la question", a dit Yuval Steinitz. "Nous demandons au monde entier de ne pas financer le Hamas, ce n'est pas pour le faire nous mêmes, même indirectement", a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la décision israélienne, le responsable palestinien Saëb Erekat a déclaré: "Israël a déclenché une guerre avant même la formation du gouvernement."
Source: Reuters
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