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L'information est relayée par le Wall Street Journal : le groupe connaît une croissance qui va au-delà des espérances de son fondateur, Mark Zuckerberg, avec un bénéfice net imposable estimé à plus de deux milliards de dollars pour l'année 2010. Pour expliquer ce phénomène, le quotidien économique cite un analyste, Lou Kerner. Selon lui, cette augmentation serait due à « une forte croissance de ses revenus publicitaire sur le web ». Fort de ces résultats, Mark Zuckerberg viserait une entrée en bourse de Facebook dans les mois à venir. La capitalisation du groupe pourrait ainsi dépasser celle des plus grandes sociétés technologiques. Il se situerait en effet devant Amazon et Cisco Systems.
Les investisseurs émettent des doutent
Bien que les prévisions soient plutôt encourageantes, de nombreux investisseurs émettent des réserves quant à la possibilité d'atteindre de telles sommes. Certains craignent en effet que Facebook soit, à terme, victime de sa dépendance envers ses concurrents directs. Car si tous voient la plus grande partie de leurs revenus provenir de la publicité sur Internet, la « success story » du réseau social de Mark Zuckerberg est principalement due à ses applications sur téléphones mobiles, lesquels appartiennent à ses rivaux.
À l'instar du site qui compte 600 millions d'inscrits, d'autres ont fait part de leur volonté de faire leur entrée en bourse, d'ici peu de temps. Parmi eux figurent notamment Twitter et Groupon, deux entreprises basées sur Internet.
francesoir