Le premier ministre canadien sortant, le conservateur Stephen Harper, a été reconduit, lundi 2 mai, à la tête du gouvernement, son parti remportant la majorité des sièges à la Chambre lors d'élections législatives anticipées. Selon les résultats officiels provisoires, les conservateurs de M. Harper obtiennent 166 des 308 sièges de la Chambre des communes.
"Les Canadiens ont choisi l'espoir, un Canada uni et fort, et nous allons gouverner pour tous les Canadiens, même pour ceux qui n'ont pas voté pour nous", a assuré M. Harper, radieux devant ses partisans qui l'ont applaudi vigoureusement à Calgary, dans l'Alberta. "Notre gouvernement défendra les intérêts de toutes les régions et de tous les Canadiens, y compris de la grande nation du Québec", a-t-il poursuivi.
Faisant allusion à la défaite des indépendantistes du Bloc québécois, dont les sièges ont été souvent repris par le Nouveau Parti démocratique (gauche), M. Harper a affirmé son intention de "bâtir un Canada plus libre et plus uni". "Les Québécois ont décidé d'envoyer des fédéralistes à la Chambre des communes, et nous allons travailler tous ensemble pour le mieux-être de notre pays."
CHUTE BRUTALE DU BLOC QUÉBÉCOIS
La chute brutale du Bloc québécois, avec seulement quatre sièges contre 47 occupés dans le Parlement sortant, annonce un tournant abrupt dans l'attitude des habitants de la province francophone et une plus grande ouverture à l'égard du Canada anglophone. Son chef, Gilles Duceppe, battu dans sa circonscription de Montréal, a annoncé sa démission.
Parmi les autres points marquants du scrutin, on relevait l'élection de la dirigeante des Verts, Elizabeth May, une première historique, et la défaite du conservateur Lawrence Cannon, ministre des affaires étrangères dans le gouvernement sortant.
La participation est restée faible, à 60,3 %, selon les chiffres provisoires, à peine plus élevée que le bas historique de 58,8 % inscrit en 2008.
Par Le Monde
"Les Canadiens ont choisi l'espoir, un Canada uni et fort, et nous allons gouverner pour tous les Canadiens, même pour ceux qui n'ont pas voté pour nous", a assuré M. Harper, radieux devant ses partisans qui l'ont applaudi vigoureusement à Calgary, dans l'Alberta. "Notre gouvernement défendra les intérêts de toutes les régions et de tous les Canadiens, y compris de la grande nation du Québec", a-t-il poursuivi.
Faisant allusion à la défaite des indépendantistes du Bloc québécois, dont les sièges ont été souvent repris par le Nouveau Parti démocratique (gauche), M. Harper a affirmé son intention de "bâtir un Canada plus libre et plus uni". "Les Québécois ont décidé d'envoyer des fédéralistes à la Chambre des communes, et nous allons travailler tous ensemble pour le mieux-être de notre pays."
CHUTE BRUTALE DU BLOC QUÉBÉCOIS
La chute brutale du Bloc québécois, avec seulement quatre sièges contre 47 occupés dans le Parlement sortant, annonce un tournant abrupt dans l'attitude des habitants de la province francophone et une plus grande ouverture à l'égard du Canada anglophone. Son chef, Gilles Duceppe, battu dans sa circonscription de Montréal, a annoncé sa démission.
Parmi les autres points marquants du scrutin, on relevait l'élection de la dirigeante des Verts, Elizabeth May, une première historique, et la défaite du conservateur Lawrence Cannon, ministre des affaires étrangères dans le gouvernement sortant.
La participation est restée faible, à 60,3 %, selon les chiffres provisoires, à peine plus élevée que le bas historique de 58,8 % inscrit en 2008.
Par Le Monde
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