Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, doit "immédiatement" quitter le pouvoir et la Libye pour mettre un terme à l'effusion de sang dans son pays, a déclaré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. "Nous voulons lui rappeler qu'il lui faut faire ce pas inévitable pour ne pas revivre ces souffrances", a dit M. Erdogan devant la presse, rappelant la mort d'un des fils du dirigeant libyen et trois de ses petits-enfants, tués samedi 30 avril par une frappe aérienne.
Jusqu'à présent, la Turquie, pays musulman de l'OTAN, qui s'est déclarée opposée à des frappes aériennes en Libye, s'était abstenue de demander le départ du colonel Kadhafi, tout en prônant une trêve entre les forces qui lui sont loyales et les rebelles.
A Misrata, les habitants sont de plus en plus inquiets face à l'expiration d'un ultimatum fixé par le régime libyen aux rebelles pour se rendre et au blocage du port, seule voie de ravitaillement pour cette ville. Après une attaque menée lundi matin par les forces kadhafistes, le calme est revenu mardi matin dans la troisième ville du pays, à 200 kilomètres à l'est de Tripoli. Seules quelques lourdes explosions, très espacées, étaient entendues au loin. La veille, deux chars kadhafistes ont été détruits lors d'une tentative d'incursion, selon des sources rebelles. Selon des sources médicales, le bilan de lundi s'élève à quatorze morts et à une trentaine de blessés.
Les rebelles indiquent, pour leur part, qu'ils n'envisagent pas de reprendre les exportations de pétrole et que leur priorité pour le moment est de protéger les installations pétrolières. Des champs pétroliers produisant de 100 000 à 130 000 barils par jour sont situés dans la zone qu'ils contrôlent. La Libye, membre de l'Organisation des pays producteurs de pétrole, exportait en temps normal 1,49 million de barils par jour, en majeure partie vers l'Europe (85 %), selon l'Agence internationale de l'énergie. Mais sa production a fortement chuté après le début de la révolte, le 15 février.
Le ministre de l'intérieur algérien, Dahou Ould Kablia, prévoit des relations "très tendues" entre son pays et la Libye si les rebelles et le Conseil national de transition (CNT) arrivent au pouvoir, dans un entretien au quotidien arabophone à grand tirage El-Chourouk. "Les rebelles libyens et le Conseil national de transition (CNT) se sont attaqués à notre pays. Ils nous ont accusés", déclare le ministre algérien. Les insurgés libyens ont reproché à l'Algérie de soutenir le colonel Mouammar Kadhafi et de lui avoir envoyé des mercenaires qu'ils ont faits prisonniers. "Les accusations du CNT ne sont que de purs mensonges. Personnes ne pourra croire ces présomptions infondées", s'insurge M. Ould Kablia.
Le monde
Jusqu'à présent, la Turquie, pays musulman de l'OTAN, qui s'est déclarée opposée à des frappes aériennes en Libye, s'était abstenue de demander le départ du colonel Kadhafi, tout en prônant une trêve entre les forces qui lui sont loyales et les rebelles.
A Misrata, les habitants sont de plus en plus inquiets face à l'expiration d'un ultimatum fixé par le régime libyen aux rebelles pour se rendre et au blocage du port, seule voie de ravitaillement pour cette ville. Après une attaque menée lundi matin par les forces kadhafistes, le calme est revenu mardi matin dans la troisième ville du pays, à 200 kilomètres à l'est de Tripoli. Seules quelques lourdes explosions, très espacées, étaient entendues au loin. La veille, deux chars kadhafistes ont été détruits lors d'une tentative d'incursion, selon des sources rebelles. Selon des sources médicales, le bilan de lundi s'élève à quatorze morts et à une trentaine de blessés.
Les rebelles indiquent, pour leur part, qu'ils n'envisagent pas de reprendre les exportations de pétrole et que leur priorité pour le moment est de protéger les installations pétrolières. Des champs pétroliers produisant de 100 000 à 130 000 barils par jour sont situés dans la zone qu'ils contrôlent. La Libye, membre de l'Organisation des pays producteurs de pétrole, exportait en temps normal 1,49 million de barils par jour, en majeure partie vers l'Europe (85 %), selon l'Agence internationale de l'énergie. Mais sa production a fortement chuté après le début de la révolte, le 15 février.
Le ministre de l'intérieur algérien, Dahou Ould Kablia, prévoit des relations "très tendues" entre son pays et la Libye si les rebelles et le Conseil national de transition (CNT) arrivent au pouvoir, dans un entretien au quotidien arabophone à grand tirage El-Chourouk. "Les rebelles libyens et le Conseil national de transition (CNT) se sont attaqués à notre pays. Ils nous ont accusés", déclare le ministre algérien. Les insurgés libyens ont reproché à l'Algérie de soutenir le colonel Mouammar Kadhafi et de lui avoir envoyé des mercenaires qu'ils ont faits prisonniers. "Les accusations du CNT ne sont que de purs mensonges. Personnes ne pourra croire ces présomptions infondées", s'insurge M. Ould Kablia.
Le monde
Commentaire