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C’est lors de la 4ème édition du colloque national sur le patrimoine, organisé dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine à El Oued, que le rôle des corps constitués dans la protection des biens culturels en Algérie a été mis en exergue.
A cette occasion, une série de mesures entreprises pour une lutte efficace contre le trafic de pièces archéologiques ont été dévoilées par une cadre des services de douanes exerçant au niveau du poste frontalier de Taleb-Larbi à El Oued.
On citera parmi ces mesures la formation et le recyclage des agents de ce corps constitué pour consolider sa mission de sauvegarde et de protection du patrimoine culturel matériel.
Quant au responsable de la cellule de protection des biens culturels au 4ème commandement régional de la Gendarmerie nationale à Ouargla, il a évoqué, pour sa part, le rôle de ce corps dans la protection du patrimoine à travers deux approches.
La première consiste en des actions dissuasives ; en d’autres termes, l’application de la loi sur la protection du patrimoine contre les crimes de commerce illégal des biens culturels, tandis que la seconde approche s’inscrit plutôt dans un cadre préventif. Cette dernière regroupe une série d’actions dont le recensement des monuments et sites archéologiques et la sensibilisation de la population.
S’ajoute à cela l’élaboration de cartes des monuments et des sites, en coordination avec les agences touristiques.Le responsable de la brigade de protection des biens culturels et industriels à la sûreté de la wilaya d’El Oued a, lui, souligné quelques méthodes de lutte contre ce trafic, dont le contrôle régulier des touristes étrangers aux ports, aéroports et postes frontaliers.
Après avoir dévoilé les méthodes appliquées, plusieurs questions liées au thème ont été soulevées et débattues.
On citera, entre autres, les actions de dégradation des espèces faunistiques par le braconnage à l’image de la gazelle dorcas, au niveau des parcs nationaux du Tassili et de l’Ahaggar.
Ouverte mercredi dernier, cette 4ème rencontre autour du patrimoine culturel a regroupé un grand nombre d’intervenants dont des cadres du ministère de la Culture et des représentants des corps constitués autour de journées de formation sur la lutte contre le trafic transfrontalier des pièces archéologiques. La rencontre prévoit également un programme pratique au niveau de l’Office national du Tassili et l’Office national du parc de l’Ahaggar. Coïncidant avec le mois du patrimoine, cette rencontre s’inscrit dans l’ordre de l’urgence.
Aussi l’objectif principal du colloque est-il de renforcer l’implication des corps constitués dans la lutte contre le trafic des pièces archéologiques.Un renforcement qui passe par non seulement la formation des agents efficaces, mais aussi la création d’une plateforme de recommandations susceptibles d’améliorer la sécurité de notre patrimoine en Algérie.
Par La Tribune
A cette occasion, une série de mesures entreprises pour une lutte efficace contre le trafic de pièces archéologiques ont été dévoilées par une cadre des services de douanes exerçant au niveau du poste frontalier de Taleb-Larbi à El Oued.
On citera parmi ces mesures la formation et le recyclage des agents de ce corps constitué pour consolider sa mission de sauvegarde et de protection du patrimoine culturel matériel.
Quant au responsable de la cellule de protection des biens culturels au 4ème commandement régional de la Gendarmerie nationale à Ouargla, il a évoqué, pour sa part, le rôle de ce corps dans la protection du patrimoine à travers deux approches.
La première consiste en des actions dissuasives ; en d’autres termes, l’application de la loi sur la protection du patrimoine contre les crimes de commerce illégal des biens culturels, tandis que la seconde approche s’inscrit plutôt dans un cadre préventif. Cette dernière regroupe une série d’actions dont le recensement des monuments et sites archéologiques et la sensibilisation de la population.
S’ajoute à cela l’élaboration de cartes des monuments et des sites, en coordination avec les agences touristiques.Le responsable de la brigade de protection des biens culturels et industriels à la sûreté de la wilaya d’El Oued a, lui, souligné quelques méthodes de lutte contre ce trafic, dont le contrôle régulier des touristes étrangers aux ports, aéroports et postes frontaliers.
Après avoir dévoilé les méthodes appliquées, plusieurs questions liées au thème ont été soulevées et débattues.
On citera, entre autres, les actions de dégradation des espèces faunistiques par le braconnage à l’image de la gazelle dorcas, au niveau des parcs nationaux du Tassili et de l’Ahaggar.
Ouverte mercredi dernier, cette 4ème rencontre autour du patrimoine culturel a regroupé un grand nombre d’intervenants dont des cadres du ministère de la Culture et des représentants des corps constitués autour de journées de formation sur la lutte contre le trafic transfrontalier des pièces archéologiques. La rencontre prévoit également un programme pratique au niveau de l’Office national du Tassili et l’Office national du parc de l’Ahaggar. Coïncidant avec le mois du patrimoine, cette rencontre s’inscrit dans l’ordre de l’urgence.
Aussi l’objectif principal du colloque est-il de renforcer l’implication des corps constitués dans la lutte contre le trafic des pièces archéologiques.Un renforcement qui passe par non seulement la formation des agents efficaces, mais aussi la création d’une plateforme de recommandations susceptibles d’améliorer la sécurité de notre patrimoine en Algérie.
Par La Tribune
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