C'est une opération délicate et très sensible qui a commencé mercredi au large du Brésil : le repêchage des corps des passagers du vol Rio-Paris d'Air France, engloutis dans l'Atlantique en juin 2009. La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a annoncé jeudi qu'une première dépouille avait été récupérée. Des prélèvements ont été faits pour tenter de l'identifier grâce à l'ADN. Une opération délicate car les corps - certains étant encore coincés dans des débris de la carlingue - peuvent être dans un état de décomposition à 3.900 mètres de profondeur. Sensible, car les familles sont elles-mêmes divisées sur la nécessité de telles recherches. Les raisons de l'accident de l'Airbus A330, toujours inexpliqué et qui avait coûté la vie à 228 personnes, pourraient être connues après l'analyse des deux boîtes noires, repêchées dimanche et lundi.
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